« C’est purement sexuel »: avoir des sex friends, c’est-à-dire des partenaires sexuels réguliers sans engagement romantique ou relationnel, comporte de nombreux risques potentiels. Voici quelques-uns des risques les plus courants :
Sentiments non réciproques : l’un des partenaires peut développer des sentiments amoureux alors que l’autre ne recherche qu’une relation sexuelle sans engagement. Cela peut entraîner de la confusion, une grande déception, des problèmes émotionnels voir de violence (“rupture violente”), voir une dépression.
Difficulté à établir des limites claires : les attentes et les limites peuvent être floues dans une relation de sex friends, ce qui peut conduire à des malentendus, des conflits ou une violation des frontières personnelles. Etes-vous sûr(e) de vouloir engager votre corps jusque là ?
Risques liés à la santé sexuelle : si vous avez des partenaires sexuels multiples, vous pouvez très facilement attraper des infections ou maladies sexuellement transmissibles (IST/MST). Le meilleur dépistage, c’est la fidélité à votre partenaire, pas d’aller voir ailleurs !
Conduites à risques : coucher pour coucher, le sexe pour le sexe, c’est-à-dire le sexe sans l’amour, qu’on appelle aussi libertinage, entraîne forcément des conduites à risque comme la multiplication des expériences sexuelles de tout ordre, l’imitation de pratiques découvertes dans les films pornos, l’addiction à la pornographie, ou encore les sex toys ou le fétichisme lesquels ne sont pas non plus sans risques.
Impact sur l’estime de soi : certaines personnes peuvent se sentir moins valorisées ou se questionner sur leur propre valeur si elles sont impliquées dans une relation de sex friendsplutôt qu’une relation amoureuse, simple ou romantique, mais engagée dans le temps.
Conséquences sociales : la relation de sex friends peut avoir des répercussions sur votre cercle social et vos amitiés communes si vous avez des amis en commun avec votre partenaire. Cela peut créer des tensions, des incompréhensions, un rejet ou des situations inconfortables.
Difficulté à passer à autre chose : lorsque vous avez une relation de sex friends, il peut être plus difficile de trouver une relation engagée (romantique ou non) car vous pourriez être préoccupé par votre relation existante et avoir du mal à vous ouvrir à de nouvelles opportunités. En clair, vous pouvez être esclave de votre sex friend, même sans vous en rendre compte !
Confidentialité compromise : il y a toujours un risque que des informations confidentielles ou des détails intimes de votre relation de sex friends puissent être divulgués à d’autres personnes, ce qui peut causer de l’embarras ou de l’inconfort.
Aspect moral : avoir un sex friend, cela peut vite conduire à considérer l’autre comme un objet sexuel, c’est-à-dire dont le seul intérêt et de procurer du plaisir. Or le plaisir seulement pour le plaisir entraîne aussi vers d’autres recherches d’expériences, peut conduire à une addiction sexuelle, et se trouver ainsi esclave de son propre choix, à l’inverse de la vraie liberté. C’est un comble d’y parvenir alors que le but de l’amour, c’est d’aimer et de se donner l’un à l’autre le mieux possible !
Et vous, qu’en pensez-vous ? Quelle importance accordez-vous à la pudeur ? Venez en discuter avec nous sur le live chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)
En ce jour de sa fête, nous vous proposons 5 prières à Saint Joseph, à qui vous pouvez demander la pureté et la guérison d’une addiction à la pornographie.
Prière pour obtenir la pureté de cœur, d’esprit et de corps (Sainte Thérèse de Lisieux)
Glorieux Saint Joseph, père et protecteur des vierges, gardien fidèle à qui Dieu confia Jésus, l’Innocence même, et Marie, la Vierge des vierges, je vous en supplie et je vous en conjure, par Jésus et Marie, ce double dépôt qui vous fut si cher, faites que, préservé de toute souillure, pur d’esprit et de cœur, chaste de corps, je serve constamment Jésus et Marie dans une pureté parfaite. Ainsi soit-il.
Saint Joseph, terreur des démons (Léon XIII)
Nous recourons à vous dans notre tribulation, ô Bienheureux Joseph,
et après avoir imploré le secours de votre Sainte Épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.
Par l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus,
nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a conquis au prix de son sang, et de nous assister dans nos besoins.
Protégez, ô très sage gardien de la divine famille, la descendance choisie de Jésus-Christ.
Préservez-nous, ô Père très aimant, de toute souillure d’erreur et de corruption,
soyez-nous favorable, ô notre très puissant libérateur.
Du haut du ciel, protégez-nous dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres.
Et de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Église de Dieu, des embûches de l’ennemi et de toute adversité. Couvrez chacun de nous de votre perpétuelle protection, afin que, à votre exemple, et soutenus par votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir, et parvenir à la béatitude éternelle. Amen.
Prière de saint François de Sales
Glorieux saint Joseph, époux de Marie,
accordez-nous votre protection paternelle,
nous vous en supplions par le Cœur de Jésus-Christ.
Ô vous dont la puissance s’étend à toutes nos nécessités et sait nous rendre possible les choses les plus impossibles,
ouvrez vos yeux de père sur les intérêts de vos enfants.
Dans l’embarras et la peine qui nous pressent,
nous recourons à vous avec confiance. Daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de notre inquiétude. Faites que son heureuse issue
soit pour la gloire de Dieu
et contribue au bien de ceux qui veulent le servir fidèlement. Amen.
Prière à saint Joseph, patron des causes difficiles
Ô vous que l’on a jamais invoqué en vain,
vous qui êtes si puissant auprès de Dieu que l’on a pu dire “au Ciel, Joseph commande plutôt qu’il ne supplie”,
tendre père, priez Jésus pour nous.
Soyez notre avocat auprès de ce divin Fils
dont vous avez été ici-bas le père nourricier et le protecteur fidèle.
Ajoutez à toutes vos gloires celle de gagner la cause difficile que nous vous confions.
Nous croyons que vous pouvez exaucer notre demande
en nous délivrant des peines qui nous accablent.
Nous avons la ferme confiance que vous ne négligerez rien
en faveur des affligés qui vous implorent.
Nous vous en supplions, ô bon Joseph, ayez pitié de nos larmes.
Couvrez-nous du manteau de vos miséricordes et bénissez-nous. Amen.
Souvenez-vous Joseph
Souvenez-vous, ô très chaste gardien de la Vierge Marie,
ô notre aimable protecteur, saint Joseph,
qu’on n’a jamais entendu dire que quelqu’un ait invoqué votre protection
et demandé votre secours sans avoir été consolé.
Animé d’une pareille confiance,
je viens à vous et me recommande à vous de toute la ferveur de mon âme.
Ne me rejetez pas ma prière,
ô vous qui êtes appelé père du Rédempteur,
mais daignez l’accueillir avec bonté. Amen.
Et toi, veux-tu qu’on prie pour toi sur le chat’ ? (écoute anonyme et gratuite) :
Nous avons demandé à un assistant d’Intelligence Artificielle (IA) quelles sont les conséquences de l’addiction au porno. Voici sa réponse, sans équivoque.
Chat GPT explique : « L’addiction à la pornographie peut avoir plusieurs conséquences négatives sur la vie d’une personne. Tout d’abord, cela peut affecter la santé mentale et émotionnelle de la personne en question, entraînant une diminution de l’estime de soi et une dépression.
Et d’ajouter : « De plus, cela peut également affecter les relations sociales, professionnelles et familiales de la personne, en créant des problèmes dans les interactions avec les autres, ainsi qu’un manque de concentration et l’incapacité de se concentrer sur des tâches importantes. »
« De plus, l’addiction à la pornographie peut également conduire à des comportements inappropriés et dangereux, comme le cyberharcèlement ou le viol en ligne. L’abus continu de la pornographie peut également avoir un impact négatif sur la vie sexuelle d’une personne, en rendant difficile l’établissement d’une relation saine et épanouissante avec un partenaire sexuel. »
« Il est important de noter que l’addiction à la pornographie est considérée comme une maladie mentale dans certains cas (!), il est donc essentiel que toute personne présentant ces symptômes cherche une aide professionnelle pour obtenir un traitement adapté à sa situation individuelle. »
En résumé, l’Intelligence artificielle est très claire : être addict au porno peut vous conduire à des situations à hauts risques !
Nous avons demandé à un assistant d’Intelligence Artificielle (IA) comment sortir de l’addiction au porno. Voici sa réponse, sans complaisance.
Chat GPT explique :
Il existe plusieurs méthodes pour sortir de l’addiction au porno, mais il est important de comprendre que cela peut prendre du temps et nécessiter un effort consciencieux. Voici quelques étapes qui peuvent être utiles :
1. Reconnaître le problème
Il est important de reconnaître que vous avez un problème d’addiction à la pornographie. (Bon, là-dessus l’Intelligence artificielle ne se trompe pas !).
2. Comprendre les causes
Les addictions sont souvent causées par des problèmes relationnels, émotionnels ou psychologiques sous-jacents.
Et toi, que penses-tu de cette réponse de cet assistant d’Intelligence artificielle ? Es-tu d’accord avec lui ? Viens en parler avec nous sur le chat’! (écoute anonyme et gratuite) :
Le quotidien catholique La Croix parle de SOSporno le 27 février : extrait.
Gwenaëlle n’a que 12 ans lorsqu’elle découvre des images pornographiques pour la première fois. Elle
devient rapidement « addict ». « Un après-midi, en regardant des vidéos, j’ai eu envie d’aller regarder de
la pornographie, raconte cette jeune femme d’une vingtaine d’années sur le site chrétien SOS Porno. Et à
ce moment-là, j’ai senti une puissance qui venait du ciel et j’ai crié “non !” J’ai su que j’étais délivrée. ».
SOS Porno propose ainsi des dizaines de témoignages de personnes qui sont sorties de cette addiction
grâce à la foi et milite activement contre la pornographie. Elle fait partie des nombreuses structures
chrétiennes, en particulier catholiques, comme le réseau des Associations familiales catholiques (AFC),
Alliance Vita ou encore Lights in the dark – qui a créé le site SOS Porno –, mobilisées depuis longtemps
contre la pornographie.
Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous sur le chat’! (écoute anonyme et gratuite) :
Après une première édition à laquelle ont participé plus de 270 personnes accros au porno et 400 parrains, voici une nouvelle édition du parcours Aventure Liberté pour sortir du porno !
Une “Aventure Liberté” pour t’aider à comprendre et sortir de ton addiction
Tu te sens concerné(e) de près ou de loin par l’addiction à la pornographie ou la masturbation ? Voici un parcours de 30 jours qui commence le 11 mars 2023 !
Chaque jour, reçois :
un mail avec un conseil du coach
un message d’encouragement
une attention particulière à avoir
une action concrète à réaliser.
Ce conseil est donné par un professionnel du sujet de l’addiction à la pornographie : Tanguy Lafforgue (lire notre interview).
Tu recevras après ton inscription le prénom d’un “parrain” qui prie pour toi et qui suit un parcours spécifique ayant commencé au début du Carême avec la mère du bienheureux Carlo Acutis. A mi-parcours, il te sera proposé un Zoom/Youtube avec elle : elle nous parlera de son fils et à qui tu pourras poser, si tu le souhaites, tes questions en direct.
Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous sur le chat’! (écoute anonyme et gratuite) :
Pour t’inscrire au parcours “Aventure liberté” avec SosPorno.net et recevoir un parrain* :
Si tu veux devenir parrain et offrir ton Carême 2023 pour une personne addicte qui suit le parcours, l’inscription est ici.
La masturbation : l’avis d’un prêtre dominicain, le Frère Paul-Adrien !
Faut-il arrêter ou continuer la masturbation ? La masturbation féminine ou la masturbation masculine est-elle bien ou pas pour la santé physique et mentale ? Comment arrêter l’addiction à la masturbation ? Comment arrêter de voir les films pornographiques ? Pourquoi arrêter la masturbation ? Le challenge no fap / nofap ?
Voici des questions auxquelles le dominicain Frère Paul-Adrien essaye de répondre dans cette vidéo, après plusieurs recherches auprès d’experts. Si vous avez encore des doutes s’il faut arrêter de se masturber ou pas, cette vidéo est faites pour vous. Que tu sois en couple ou célibataire, la masturbation est un acte qui peut impacter plusieurs aspects de ta vie sur le moins et long terme.
Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous sur le chat’! (écoute anonyme et gratuite) :
Son propos sur la masturbation :
« La masturbation, on n’en parle pas beaucoup, mais c’est délicat à traiter comme sujet. Mais je m’aperçois que cela concerne plus de monde que ce qui n’y paraît, à juste titre d’ailleurs, parce qu’il y a des vrais enjeux derrière : des enjeux sur la vie affective, la vie amoureuse, sur le rapport à son propre corps, sur l’acte sexuel, qui est une bonne chose. Il y a aussi des enjeux spirituels. Donc je comprends qu’il y ait des gens qui luttent avec le porno. C’est un vrai sujet de conversation. Je m’étais dit que j’allais prendre le temps pour faire une vidéo sur ce sujet…
Porno et whisky, même combat ?
« C’est ici que je ressors ma comparaison avec le whisky : je suis un bon amateur de whisky. Celui 12 ans d’âge écossais, ça me parle. Le whisky, c’est comme le sexe, c’est bon, c’est une bonne chose, ça fait partie des plaisirs de la vie. Le sexe a été voulu par Dieu, et il a dit que « c’est très bon » (La Bible, livre de la Genèse, chapitre 1). De mon côté, j’y ai renoncé pour pouvoir suivre le Christ avec tout ce que je suis. Mais ce n’est pas parce que j’y ai renoncé que je ne suis pas capable de savoir ce que sont les bonnes choses : donc le sexe, c’est bon.
Maintenant, est-ce que le sexe tout seul, c’est une bonne chose ? Alors je vous pose la question : est-ce que boire du whisky tout seul, c’est une bonne chose ? Imaginez la même situation, c’est juste un homme qui vous dit « j’étais triste, j’avais le moral dans les baskets, donc j’étais tout seul chez moi, et j’ai pris mes 2 verres de whisky ». Je comprends, c’est vrai que la vie est pas toujours facile. Mais en même temps, on a quand même le sentiment que c’est une bêtise, et qu’un warning s’allume !
La masturbation, c’est la même chose. On devrait avoir ce warning, qui prend plutôt la forme d’un sentiment diffus de culpabilité. On ne se sent pas à l’aise. Ces personnes ne sont pas fières de se masturber. Ce n’est pas cela, la vie. Visez quelque chose de plus grand !
Se masturber réduit-il le cancer de la prostate ?
Il y aurait une étude qui vient de médecins américains et qui vous dit que se masturber, c’est quelque chose qui réduit le cancer de la prostate. Écoutez, je sais pas ce qu’elle vaut cette étude, et à titre personnel, vous ne pourrez pas m’enlever de la tête le fait que ça ressemble furieusement à l’une de ces arnaques sur Internet !
Enfin, imaginez quelqu’un qui vous dit « deux whisky par jour, c’est le meilleur moyen pour éviter un cancer ». Il se dit « bon OK très bien, mais je vais peut-être quand-même essayer de trouver d’autres moyens ! ». Et puis les adolescents de 1618, ils ne se masturbaient pas pour éviter un cancer de la prostate ! Et les gens de 40 ans qui se masturbent, ça me fend le cœur ! C’est parce qu’ils sont malheureux, cela a besoin d’être dit. Avant de nous parle du cancer de la prostate, faut nous parler du malheur des gens ! Ou alors des problèmes d’addiction. Parce que ça aussi, c’est un vrai problème : oui, la masturbation entraîne des phénomènes d’addiction. Alors évidemment, ça fait pas très glamour ou très sexy, mais y a quand même de la sagesse là-dedans !
Se masturber, une vraie addiction
Imaginez une autre situation : un de vos amis vous dit : « J’ai du mal à m’endormir, alors ce que je fais, c’est que le soir avant de m’endormir, ça me détend, je me prends mon verre de whisky ! Tous les soirs. Dans ma chambre tout seul ».Vous voyez le signal que ça renvoie ? C’est pas le bon. Je pense que cette personne, on lui dirait « mon coco, je sais pas où tu vas, mais tu vas pas dans la bonne direction. À mon avis, il y a un pas du côté de l’alcoolisme qui est en train d’être franchi. » Si on me répond : « Ah, l’alcoolisme tout de suite… la masturbation, c’est pas pareil… ».
Le plaisir sexuel
Bon écoutez : le plaisir sexuel, c’est un plaisir d’une telle intensité… que tout le monde le veut.Et donc il y a tout un mécanisme qui se met en place avec les neurotransmetteurs, le circuit de la récompense, enfin bref, y a tout un mécanisme d’addiction qui se met en place très vite. Alors qu’en fait, le sexe est une belle chose. Être “accro”, entre guillemets, au sexe, normalement, le but derrière, c’est que ça vous permet d’être accro à une personne, c’est à dire que vous l’avez dans la peau. Vous l’aimez, quoi ! C’est la vôtre, vous vous donnez à elle. Et puis, ce qui est bien, c’est qu’ensuite, comme vous êtes deux, il y a quelqu’un pour vous. Et avec le temps, les choses deviennent réglées de manière naturelle. Et pour ce qu’il y a de plus beaux, c’est-à-dire, une personne en face.
Pour revenir au whisky, c’est la même chose. Normalement, le vrai plaisir du whisky, ce n’est pas ce qu’il y a dans le verre. Même le très bon whisky 12 ans d’âge écossais. Le vrai plaisir du whisky, c’est tout un contexte, c’est l’ambiance, la soirée, la personne avec qui vous le prenez. Quand vous êtes tout seul, à la place de s’attacher à une personne, on s’attache à la bouteille. C’est pour ça que je comprends les personnes qui se battent pour arrêter la masturbation. Est-ce qu’il y a de la grandeur là-dedans ?
Quelques trucs pour sortir de la masturbation (et du porno)
Donc, pour vous aider, 2 petites astuces :
1. Se fixer des limites à ne pas franchir
C’est dans votre tête que ça se passe. Le premier truc, c’est que il faut savoir là où vous voulez aller, vous devez avoir un idéal. Et une discipline spirituelle pour tendre vers cet idéal. Vous allez me dire que je sors tout de suite les grands mots, mais quand même, vous devez savoir où vous allez. C’est pour cela que j’ai passé pas mal de temps sur cette comparaison que le whisky. Vous devez avoir des bornes dans votre vie en vous disant : « Ça ? Ça c’est NON ». Exemple : « Le whisky tout seul, c’est NON, le sexe tout seul, c’est NON ». C’est d’abord là que ça se passe. Après, il y aura des combats, il y aura peut-être des chutes. Mais au moins, que ce soit clair dans votre tête !
2. Repérer les facteurs déclenchants et mettre des barrières
Deuxième astuce, toujours de bon sens : repérer les facteurs déclenchants. Premier facteur déclenchant, c’est la pornographie. C’est toujours comme le whisky. Si vous êtes porté sur la bouteille de whisky, vous la mettez sous clé. Et il n’y a rien de honteux à dépenser 5 ou 10€ par mois pour avoir un filtre internet digne de ce nom. Moi, ça m’arrive d’en utiliser. En plus, c’est pas mal, cela permet de mieux gérer aussi le temps qu’on passe sur Internet. Et ça permet de rendre les tentations gérables. Même si vous aimiez vraiment votre femme, vous auriez pas peur qu’elle le découvre. En fait, c’est le plus beau cadeau que vous pouvez lui faire. Celui que je recommande sur Android, c’est Truple. Et sur PC, il est plus intrusif, c’est Pluckeye. Les deux sont biens parce que c’est fait pour être autogéré. Il ne s’agit pas des systèmes de mot de passe et de systèmes de délais. Et donc, en fait, vous vous autoéduquez à résister à la tentation. Franchement, c’est pas mal.
Le 2eme facteur déclenchant, ce sont les insomnies. C’est toujours le concept de la bouteille de whisky, c’est pour ça que je dis que ça marche pas mal comme comparaison. Vous n’avez pas de bouteille de whisky dans votre table de chevet ? C’est pas bien d’avoir une bouteille de whisky dans sa chambre ! Eh bien dans votre chambre, il n’y a pas internet, pas de téléphone portable ou des trucs comme ça !
La 3e astuce, c’est la prière et la confession, parce que oui, j’ai pas commencé par là, mais la masturbation est un péché (= séparation de l’amour de Dieu, ndlr). J’ai pas commencé par à parce que ça faisait un peu trop le curé qui vient avec ses gros sabots. Mais soyons clairs ! Confessez-vous. Et vous aurez plus d’estime pour vous-même. Et vous ferez des choses grandes. Alors je sais que c’est pas facile, donc on est là pour vous aider et vous accompagner (venez en parler sur le chat’!). On n’est pas là pour vous juger. On fait ce qu’on peut. Et je le redis, pour que les choses soient bien claires, Dieu n’est pas venu sauver les justes, mais les pécheurs. On en est tous là.
Dernier point, c’est l’hygiène de vie : il faut avoir une vie remplie, avec du sport, et tout et tout. Ça ne résoudra pas tous les problèmes d’insomnies, mais on fait ce qu’on peut, et ça commence aussi par là. Après, il y a plein d’autres conseils. J’avais fait une vidéo qui reste parfaitement d’actualité, à laquelle je vous renvoie, « Arrêter le porno ». Parce que tous les conseils que je donne là sont quasiment exploitables ici. Je sais que c’est pas facile, et je sais que c’est pas une discussion très agréable… Si jamais je vous disais le nombre de personnes que ça concerne, cela vous déculpabilisera ou pas ? En tout cas, cela prouve qu’on sait ce que c’est. Donc courage les petits gars !
Et puis dites-vous que c’est beau d’avoir une belle vie, donc allez-y, levez-vous !
Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous sur le chat’! (écoute anonyme et bienveillante) :
Ce que dit le catéchisme de l’Eglise catholique de la luxure et de la masturbation :
§2351
La luxure est un désir désordonné ou une jouissance déréglée du plaisir vénérien. Le plaisir sexuel est moralement désordonnée, quand il est recherché pour lui-même, isolé des finalités de procréation et d’union.
§2352
Par la masturbation, il faut entendre l’excitation volontaire des organes génitaux, afin d’en retirer un plaisir vénérien. «Dans la ligne d’une tradition constante, tant le magistère de l’Église que le sens moral des fidèles ont affirmé sans hésitation que la masturbation est un acte intrinsèquement et gravement désordonné». «Quel qu’en soit le motif, l’usage délibéré de la faculté sexuelle en dehors des rapports conjugaux normaux en contredit la finalité». La jouissance sexuelle y est recherchée en dehors de «la relation sexuelle requise par l’ordre moral, celle qui réalise, dans le contexte d’un amour vrai, le sens intégral de la donation mutuelle et de la procréation humaine» (CDF, décl. «Persona humana» 9).
Pour former un jugement équitable sur la responsabilité morale des sujets et pour orienter l’action pastorale, on tiendra compte de l’immaturité affective, de la force des habitudes contractées, de l’état d’angoisse ou des autres facteurs psychiques ou sociaux qui peuvent atténuer, voire même réduire au minimum la culpabilité morale.
Dans un rapport rendu public le 24 janvier 2023, l’Académie de médecine pointe du doigts les nombreux dangers du porno, dont le « chemsex ». Mais qu’est-ce que c’est ?
“Chemsex” est un mot-valise combinant « chemical » (produits chimiques en anglais) et sexe, est le fait de combiner la pratique du sexe et la prise de drogue(s). Le porno est souvent lié.
Le rapport de l’Académie de médecine explique le chemsex
« Le Chemsex est un phénomènecomplexe,qui n’estpas toujourspathologique,mais a des implications et comporte des risques pour la santé physique et mentale potentiellement graves.Lessubstances les plus consommées dans ce cadre sont les cathinones de synthèse, mais également le GHB (gamma–hydroxybutyrate) et son précurseur le GBL (gamma–butyrolactone),et,dansunemoindremesure,lacocaïne,laMDMA (méthylènedioxymétamphétamine), la kétamine et la méthamphétamine.
Elles le sont de manières très variées: voie orale, inhalée ou fumée, intranasale (‘sniff’), intraveineuse (‘slam’),etintrarectale(‘plug’).LeChemsexconcernepresqueexclusivementla communauté jeune adulte homosexuelle et resteun phénomène essentiellement urbain. Il ne s’agit pas en soi d’une pratique nouvelle maisle groupe detravail asouhaitél’évoquer car elle a également été profondément renouvelée par l’avènement de réseaux sociaux avec l’utilisation d’applicationsdédiéesqui permettent une mise en œuvre quasi immédiate et l’apparition de nouveaux usages en consommation de toxiques(par exemple l’utilisation de la métamphétamine par voie intraveineuse). »
Des conséquences dramatiques pour la santé
« L’enquêteeuropéenne EMIS réalisée en 2017 montre ainsi que 9–15% des hommes homosexuelsinterrogésdans lespaysduBenelux rapportentune expérience de Chemsex le mois précédent, 6–8% enEspagne,France, Royaume–Uni et Irlande, et moins de 5% dans les autres pays européens. Notons qu’en France, 1.6% le font avec utilisation de la voie intraveineuseet que la pratique du ‘slamming’ se développe dans les tranches d’âge les plus jeunes.
Outre l’augmentation des infections sexuellement transmissibles et des transmissions HBV et HIV dans ces populations, l’utilisation de métamphétamine s’accompagne aussi d’un usage intraveineux plusfréquent, d’un risque d’addiction plus élevé,d’un risque de comportements agressifs, compulsifs et impulsifs,depsychosestoxiquesfréquentes,gravesetprolongées,decrash méthamphétaminique graveet prolongé avec conduite suicidaire, et de neurotoxicité. »
« Notons qu’en termesde prévention, plusieurs évènements cibles précédant les premières expériences de ‘Chemsex’ ont été identifiés,dont 3 au moins concernent les adolescents: aussitôt après ledépistageclinique de VIH,juste après unerupture amoureuse, suiteàune immigrationen milieu urbain, et les contextes de tourisme sexuel. »
Et toi, que penses-tu du chemsex ? Viens en parler avec nous sur le chat’! (écoute anonyme et gratuite) :
Dans un rapport rendu public le 24 janvier 2023, l’Académie de médecine pointe du doigts les nombreux dangers du porno, dont le “sexting”, qui peut également se transformer en revenge porn. Mais qu’est-ce que c’est ?
Le rapport de l’Académie de médecine explique le “sexting” :
« Il s’agit d’une pratique extrêmement banale à l’adolescence apparue à la fin des années 2000.Dans les pays anglo–saxons, 20à 40% des adolescents de lycée déclarent avoir déjà envoyé des photos ou vidéos partiellement ou totalement dévêtus. C’est le sexting secondaire qui pose le plus de problème car il s’associe dans ce cas aucyberharcèlementou à la cyberviolence. Du reste,un tiers des jeunes connait une personne affectée négativement par des pratiques de sexting.Le harcèlement concerne en France prèsde 700000 enfants chaque année, et celui–ci comprend presque toujours une composante decyberharcèlement sur l’image.La cyberviolence a certaines spécificités comparées aux autres expressionsde la violence: elle prend volontiers un caractère viral sur les réseaux sociaux; elle a une temporalité marquée par son caractère permanent et«non–stop»; elle est ressentie comme anonyme; elle s’inscrit dans un sentiment d’impunité des auteurs car la répression apparait difficile. »
« L’étude française la plus détaillée a été réalisée par Marion Rousseau lors d’une thèse de médecine. Plus de 1200 lycéens ont été interrogés sur leur pratique de cybersexualité : sur les 66% d’entre eux qui pratiquent la cybersexualité, le sexting est majoritaire : 21% des adolescents envoient des sextos et 60% en reçoivent. Notons que 12 % des garçons les diffusent. Les facteurs corrélésau sexting sont le temps passé, le nombre d’amis, et le nombre de messages échangés (tout confondu) sur les réseaux sociaux, une mauvaise estime de soi, l’absence de contrôle parental, avoir subi des violences et la consommation d’alcool ou de drogue. Comme pour le cyberharcèlement, le sexting pose des problèmes nouveaux en termesd’éducation à la sexualité et de nécessaire accompagnement par les adultes responsables. »
Le sexting secondaire est maintenant puni par la loi
Le sexting est régi parl’article 227–23du Code Pénal qui sanctionne par 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende,« la fixation, l’enregistrement ou la transmission de l’image d’un mineur à caractère pornographique mais également son acquisition, sa détention et sa diffusion ». La loi du 5 Août 2013, a précisé que si le mineur représenté a 15 ans, les faits sont punis même s’ils n’ont pas été commisen vue de la diffusion de l’image. Le fait d’utiliser pour la diffusion un réseau de communication électronique est une circonstance aggravante. A noter que « le fait de diffuser un message à caractère pornographique susceptible d’être vu ou perçu par un mineur est également puni : article 227–24du Code Pénal ».
La loi du 7 octobre 2016a insérél’article 226–2–1dans le Code Pénal. Celui–ci précise le caractère sexuel des images ou paroles prises dans un lieu public ou privé. Les peines sont majorées à 2 ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende. Il précise aussi lecas du revenge porn : « est puni, en l’absence d’accord dela personne pour la diffusion, de porter à la connaissance du public ou d’un tiers tout enregistrement ou tout document portant sur des paroles ou images présentant un caractère sexuel, obtenu, avec le consentement exprès de la personne ou par elle–même ».
Et toi, que penses-tu du sexting ? Viens en parler avec nous sur le chat’! (écoute anonyme et gratuite) :
Dans un rapport rendu public le 24 janvier 2023, l’Académie de médecine pointe du doigts les nombreux dangers du porno. Notre synthèse.
La libération de la sexualité et l’accès à la pornographie sont des phénomènes désormais anciens qui ont débuté dans les années 1970-1980. Mais c’est l’avènement des nouveaux médias et leur généralisation, spécialement Internet, qui ont rendu la pornographie accessible partout, facilement et par tous, y compris par les enfants. Alertée par les Associations familiales catholiques (AFC), la Haute Autorité en Santé a demandé à l’Académie nationale de médecine de travailler sur le sujet.
Un travail qui fait écho au rapport sénatorial de septembre 2022 sur la pornographie, dont nous avions longuement parlé ici.
Ainsi, dans son rapport, l’Académie de médecine développe une réflexion sur trois axes :
l’ampleur du phénomène chez l’enfant et l’adolescent, en particulier en France ;
les effets et les conséquences que cette exposition précoce à la pornographie peut avoir sur les enfants et les adolescents, en particulier sur leur sexualité future en termes d’attentes, de comportements ou de dynamiques relationnelles ;
les mesures que la société devrait mettre en place pour pallier les conséquences de ces phénomènes et, protéger les enfants. (« C’est désormais la pornographie qui vient aux jeunes, et non une démarche volontaire » affirme le rapport : on peut se demander pourquoi rien n’est fait – ce qui serait possible techniquement – pour bloquer ces sites Internet.)
Nous avons souhaité résumer pour vous ce rapport en 7 points saillants :
Le porno met parfois en image des pratiques violentes,douloureuses,humiliantesvoirezoophiles
Le porno touche d’abord les garçons
Le porno influence la sexualité des futurs adultes
Il existe un lien entre le porno et la violence dans notre société
Les enfants peuvent «être changés » par la pornographie
Le porno engendre une soumission de la femme
Des pratiques nouvelles et comportements problématiques : sexting/sextos/sextape… sexchem (drogues), conduites addictives, exploitation sexuelle des mineur(e)s.
1.Le porno met parfois en image des pratiques violentes,douloureuses,humiliantesvoirezoophiles
Il arrive régulièrement que des acteurs porno ou producteurs de porno soient mis en examen pour viols en réunion.
Dans son introduction, l’Académie de médecine précise que la pornographie a toujours existé et qu’elle est devenue une affaire d’argent :« Depuis les années 70 et la libération sexuelle, elle fait partie de notre société. Il est difficile d’affirmer si elle est plus violente ou extrême aujourd’hui.Néanmoins sa diffusion plus grande et plus facile inquiète (…).En effet, depuis l’avènement de la vidéo dans les années1980 et encore plus dans les années 2000 avec internet et les nouveaux médias, on peut considérer que la pornographie est partout et surtout accessible même par des enfantsen quelques clics. Les photos ou films pornographiques sont très facilementdisponibles, même quand ils mettent en image des pratiquesviolentes,douloureuses,humiliantesvoirezoophiles.Certaines,nonmoins accessibles,décrivent des viols.Le porno est devenu plus une affaire d’argent que de sexualité puisqu’il représente 25% du trafic web de vidéos dans le monde. »
La première partie du rapport concerne « l’ampleur du phénomène chez l’enfant et l’adolescent, en particulier en France, et l’appréciation des évolutions récentes et préoccupantes qui peuvent émerger ». La seconde questionanalyse« les conséquencesd’un accès ou d’une exposition précoce à la pornographie sur la sexualité future en termes d’attentes, de comportements ou de dynamique relationnelle ».
De plus, l’Académie de médecine fait le lien entre porno et comportements déviants :« Plus spécifiquement, la question se pose de savoir s’ilexiste une relation de cause à effet directe avec certaines problématiques de l’adolescent et du jeune adulteayant traità la sexualité et aux comportements déviants ».
En ce qui concerne l’âge, précise le rapport, cela commence très tôt :« les quelques études qui ont exploré les enfants d’âge pré-pubère (âgés de 10–11 ans) montrent que l’accès volontaire à la pornographie est limité à 2 à 5 % chez les garçons et 1 % chez les filles » (à SOSporno.net, nous constatons souvent des débuts vers 12 ans). Néanmoins, ajoute l’étude, « la prévalence de l’exposition comme de l’accès augmente rapidement avec l’âge pour atteindre un plateau en dernière année de lycée».
« Les données les plus importantes sont issues d’un sondage Ipsos réalisé en février 2017 pour l’Observatoire de la Parentalité et de l’Education Numérique sur un échantillon représentatif de 1005 adolescents et adolescentes âgés de 15 à 17 ans ».
2. Le porno touche d’abord les garçons
Selon l’Académie de médecine, beaucoup de jeunes jugent avoir été exposées trop jeunes.
Sans surprise, les garçons sont également plus gros consommateursavec 10 % de consommateurs réguliers (une fois par semaine).« Parmi les garçons, on retrouve les différences d’exposition à la pornographie: 26% des adolescents homosexuels interrogés et 25% des bisexuels (contre 9% des hétérosexuels); 25% des adolescents scolarisés en ZEP, contre 10% en zone non prioritaire; 23% des étudiants (contre 14% des collégiens et 9% des lycéens); 20% des adolescents ayant déjà eu un rapport sexuel (contre 7% de ceux n’en ayant jamais eu). La moitié des adolescents interrogés (53% desgarçons et 52% des filles) a été exposéeinvolontairement à la pornographie ».
« L’âge moyen du 1er visionnageest de 13.9 ans chez les adolescents (les plus jeunes interrogés âgés de 15 ans),contre 14.7 ans chez ceux âgés de 17 ans, plus tôt à 13.6 ans chezlesadolescents musulmans (contre 14.1 et 14.7 ans chezlesathéeset lescatholiques respectivement); plus tôt à 13.6 ans et 13.8 ans chezlesadolescents homosexuels et bisexuels respectivement (contre 14.4 ans chez les hétérosexuels) ».
Les circonstances du premier visionnagetel que les adolescents les déclarent dans l’enquête,« sont“seul“le plus souvent pour 64% des garçons et 47% des filles;ou“en groupeavec un ou des ami(s)“pour 31% des garçons et 36% des filles;“avec le petit copain ou la petite copine“pour 3%des garçons et 13% des filles;“avec un membre de l’entourage familial (cousin, frère, sœur…) “pour 1% des garçons et 4% des filles ».
Le rapport précise que plus de la moitié des jeunes (53% des garçons et 59% des filles) jugent avoir été trop jeunes lors de leur premier visionnage ; notons que 100% des jeunes filles non scolarisées, 100% des jeunes filles musulmanes, et 93% des adolescentes scolarisées en zone prioritaire jugent avoir été exposées tropjeunes.
L’addiction au porno s’installe souvent très tôt. Selon l’Académie de médecine, l’usage de drogues peut l’accompagner…
3. Le porno influence la sexualité des futurs adultes
La proportion d’adolescents pour qui l’exposition et l’accès à la pornographieontparticipé à leur apprentissage de la sexualité «est très significative », souligne le rapport: «48% des garçons (dont 10% considère l’influence importante) et 37% des filles (dont 3% considère l’influence importante) ». Cette proportion, précise l’Académie de médecine, «est plus importante chez les plus jeunes, chez ceux ayant déjà eu un rapport sexuel (55% chez les garçons et 44% chez les filles) ou chez ceux qui se sont déjà masturbés, chez les adolescents homosexuels ou bisexuels,chez les plus jeunes (collégiens), chez les adolescents scolarisés en zone prioritaire (73% contre 46%), et chez les musulmans (73% contre 48% chez les catholiquesou les sans religion) ».
4. Il existe un lien entre le porno et la violence dans notre société
«En parallèlede la simplification d’accès à la pornographie, on constate une exposition médiatique constante auxcontenus violents et une régulation de la violenceà partir de points de vue ou prises de positiontoujours plus polarisés », affirme également l’Académie de médecine. «Ces deux phénomènes ont aussi un impact sur les enfants et adolescents.Dès lors,il est difficile de faire un lien direct entre violence contemporaine et accès à la pornographie. Reste que dans des contextes de pratiques spécifiques (protection de l’enfance, victimologie, droit des victimes, enquête surcas de viol oud’abus sexuel intrafamilial…),sont parfois rapportéesdes violences accompagnéesd’une consommation decontenuspornographiquespar les auteurs seuls ou en compagnie des victimes ».
5. Les enfants peuvent «être changés » par la pornographie
«Près de 80% des jeunes interrogés pensent que les films pornographiques sont une caricature de la normalité des corps et des comportements », affirme l’Académie de médecine.«Néanmoins,les enfants et les adolescents peuvent tout autant apprendredequ’être changéspar la pornographie.Par ailleurs, la plupart des experts soulignent que la sexualité associée à la consommation de pornographie est déconnectée le plus souvent de tout sentiment affectif. »
6. Le porno engendre une soumission de la femme
Le porno, un esclavage ? Il y a bien soumission de la femme et pratiques à risques… selon l’Académie de médecine.
Le porno véhicule une vision de la femme comme objet sexuel, selon l’Académie de médecine : «La pornographie dans son immense majorité promeut de forts stéréotypes de genre contribuant à montrer la femme comme un objet sexuel, croyance fréquente chez les garçonsconsommateurs. De manière générale, la pornographie contribue à une vision du monde moins progressisteen termesd’égalité de genre: l’homme y est volontiers dominant,la femme soumise. »
Enfin, notons que «les jeunes consommant régulièrement des médias pornographiques sont plus souvent susceptibles de déclarer avoir plusieurs partenaires, pratiquer du “sexe anal” ou consommer de l’alcool et des drogues. Ainsi, il semble que l’exposition et l’accès à la pornographie soient associés à des attitudes irréalistes au sujet de la sexualité (par exemple en termes de performances); à une sexualité plus permissive (par exemple en facilitant la pratique de la fellation ou de la sodomie); à une plus grande acceptation de la sexualité occasionnelle (avec ses retombées dommageables en termes de prévention des maladies sexuellement transmissibles et de recours à l’intervention volontaire de grossesse); et à une certaine maladresse dans les relations intimes à l’autre ».
7. Des pratiques nouvelles et comportements problématiques
La dernière partie du rapport évoque les pratiques nouvelles et comportements problématiques que sont le “sexting“ (envoi de photos/vidéos de soi nu ou de tiers à d’autres personnes, c’est à dire sextape, sextos, etc.), « lesconduites addictivesà lapornographie», ou encore le “chemsex” (usage de substances psychoactives avec du porno) et qui vont jusqu’à l’exploitation sexuelle des mineurs.
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