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Foire aux questions

Quel business génère la vente de sex toys ? La réponse de Chat GPT !

La vente de sex toys constitue un véritable business, une industrie prospère et en croissance, générant d’importants revenus à l’échelle mondiale, nous explique Chat GPT.

Les sex toys sont commercialisés dans le cadre de l’industrie du porno, appelée aussi industrie des plaisirs adultes ou du divertissement pour adultes. Voici quelques aspects du business généré par la vente de sex toys :

  1. Fabrication et conception de produits : L’industrie des sex toys implique la fabrication et la conception de divers types de jouets sexuels, tels que des vibromasseurs, des godes, des stimulateurs clitoridiens, des masturbateurs, des accessoires BDSM, des poupées sexuelles, etc. Les entreprises spécialisées dans la fabrication de sex toys travaillent à développer des produits innovants, sûrs et attractifs pour répondre aux besoins et aux désirs des consommateurs. (Notre commentaire : oui, mais attention à l’addiction aux sex toys…)
  2. Distribution et vente au détail : Les sex toys sont distribués et vendus dans divers canaux, y compris les boutiques spécialisées, les sites web de vente en ligne, les sex shops, les grands magasins, certaines pharmacies, les clubs érotiques et les ventes à domicile. Certains fabricants et détaillants vendent également leurs produits directement aux consommateurs par le biais de leurs propres boutiques en ligne. (Notre commentaire : un business lucratif !)
  3. Marketing et publicité : Les entreprises de sex toys déploient des stratégies marketing et de publicité pour promouvoir leurs produits. Cela peut inclure des campagnes publicitaires en ligne, des partenariats avec des influenceurs ou des célébrités, la participation à des salons professionnels et des événements spécialisés, ainsi que des promotions spéciales pour attirer l’attention des consommateurs. (Notre commentaire : toute une stratégie commerciale !…)
  4. Conseil : En plus de vendre des produits, de nombreuses entreprises de sex toys fournissent également des conseils pour aider les consommateurs à utiliser les jouets de manière sûre et satisfaisante. Cela peut inclure des guides d’utilisation, des vidéos informatives, des conseils sur la santé sexuelle, etc. (Notre commentaire : le service après vente permet aussi de mettre les clients en confiance… mais quid des dangers pour le couple et la sexualité, sont-il vraiment abordés ?…)
  5. Recherche et développement : L’industrie des sex toys investit également dans la recherche et le développement de nouveaux produits, de nouvelles technologies et d’innovations pour améliorer l’expérience des consommateurs. Cela peut inclure des avancées dans les matériaux utilisés, les fonctionnalités, la connectivité sans fil, les applications mobiles, etc. (Notre commentaire : à quand le robot sex toy ?).

Chat GPT conclue : il convient de noter que la vente de sex toys peut varier selon les réglementations et les normes sociales propres à chaque pays. Certains pays peuvent avoir des restrictions légales plus strictes sur la vente et la promotion de ces produits.

Malheureusement, Chat GPT n’a pas été en mesure de nous fournir le chiffre d’affaires que représente la vente de sex toys en France ou dans le monde. De plus, il est à noter que sous leur apparence ludique, l’utilisation sex toys comporte de nombreux risques que Chat GPT dévoile ici :

Et vous, qu’en pensez-vous ? Le business des sex toys est-il florissant selon vous ? En avez-vous déjà acheté ? Venez en discuter avec nous sur le live chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)

Pour aller plus loin :

Sex-toys-Chat-GPT
Foire aux questions

Quels sont les dangers des sex toys ? La réponse de Chat GPT !

Selon Chat GPT, les sex toys peuvent présenter certains dangers s’ils sont utilisés de manière inappropriée ou non sécuritaire. De ce point de vue, voici quelques points importants à considérer, selon ce moteur d’intelligence artificielle (IA) :

  1. Matériaux de mauvaise qualité : certains sex toys bon marché peuvent être fabriqués à partir de matériaux de mauvaise qualité tels que le phtalate, un produit chimique potentiellement toxique. Il est préférable d’opter pour des sex toys fabriqués à partir de matériaux sûrs tels que le silicone médical, le verre ou l’acier inoxydable.
  2. Réactions allergiques : certaines personnes peuvent être sensibles ou allergiques à certains matériaux utilisés dans les sex toys. Il est important de lire attentivement les informations sur les matériaux utilisés et de vérifier s’il y a des allergies connues avant d’utiliser un sex toy.
  3. Irritations ou blessures : une utilisation incorrecte ou excessive des sex toys peut entraîner des irritations, des abrasions ou des blessures. Il est essentiel de suivre les instructions d’utilisation du fabricant, d’utiliser suffisamment de lubrifiant à base d’eau et de faire preuve de prudence pour éviter tout traumatisme ou dommage.
  4. Infections : si les sex toys ne sont pas nettoyés correctement et régulièrement, ils peuvent devenir un terrain propice à la croissance bactérienne. Il est important de nettoyer les sex toys avant et après chaque utilisation en suivant les instructions du fabricant, et de les ranger dans un endroit propre et sec.
  5. Utilisation excessive ou dépendance : l’utilisation excessive de sex toys peut potentiellement conduire à une dépendance ou à une difficulté à éprouver du plaisir sans leur utilisation. Comme pour toute activité, il est important de maintenir un équilibre et de ne pas devenir dépendant de leur usage.

Il est recommandé de choisir des sex toys de qualité provenant de fabricants réputés, précise Chat GPT, de les utiliser de manière responsable et de les entretenir correctement pour minimiser les risques potentiels. Si vous avez des préoccupations spécifiques, il est préférable de consulter les informations fournies par le fabricant ou de demander l’avis d’un professionnel de la santé.

Notre commentaire : on peut tout de même s’interroger sur l’intérêt d’apporter dans une relation sexuelle d’amour un objet qui peut provoquer des blessures, des irritations, des réactions allergiques, des infections bactériennes, une utilisation excessive ou une dépendance !

De plus, comme Chat GPT l’a précisé dans un second temps, leur utilisation peut avoir une incidence sur la qualité d’une relation intime entre deux partenaires. 

En effet :

  1. L’utilisation de sex toys peut créer une dépendance avec une focalisation excessive sur la stimulation générée par ces jouets sexuels, ce qui peut affecter la connexion intime avec le partenaire.
  2. Il est important, précise Chat GPT, de maintenir un équilibre pour ne pas substituer l’intimité émotionnelle et la connexion physique avec leur utilisation.
  3. Les sex toys peuvent être perçus comme une solution de remplacement pour l’interaction intime entre les deux personnes.

Autrement dit, les sex toys peuvent entraver, comme une barrière ou un intru, l’échange gratuit entre deux personnes qui se disent leur amour. Et leur utilisation peut conduire à du fétichisme. Par fétichisme, nous entendons une pratique enfermant la relation sexuelle dans l’usage quasi-obligatoire d’objets spécifiques, de matériaux (cuir, etc.), de parties du corps ou de scénarios particuliers sans lesquels l’acte de se donner l’un à l’autre n’a plus de valeur aux yeux d’un ou même des deux partenaires.

Enfin, il est à noter que la banalisation des sex toys provient de l’industrie pornographique qui en fait tout un commerce.

    Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà utilisé des sex toys ? Venez en discuter avec nous sur le live chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)

    Pour aller plus loin :

    Francais-pudeur-pudiques
    Actus

    Les Français et la pudeur : 74% des Français se déclarent pudiques

    Un sondage Ifop “les Français et la pudeur” de 2019 rapportait que 74% des Français se déclarent pudiques.

    Tout d’abord, les Français se disent assez satisfaits de leur physique, en se donnant pour eux-mêmes la note moyenne de 6,6/10, à 49%, ce qui montre que la pudeur n’est pas une question de honte. Les hommes se disent légèrement plus satisfaits de leur physique que les femmes, avec une note moyenne de 6,9/10 contre 6,4/10 pour les femmes.

    Par ailleurs, les Français âgés de 35 ans et plus valorisent davantage leur corps que les plus jeunes (6,7/10 contre 6,4/10).

    Ensuite, 56% pratiquent une activité physique au moins une fois par semaine, ce qui donne un bon aperçu de la manière dont les Français prennent soin de leur corps et de leur santé (taux qui pourrait être largement amélioré, mais les addictions comme celle du porno n’y aident pas).

    Les Français les plus satisfaits de leur physique se situent dans le Grand Est (7,1) et en Bretagne (7,0) – on reconnaît ici la fierté légendaire des Bretons.

    Les 3/4 des Français se disent pudiques

    Autre enseignement de ce sondage sur les Français et la pudeur, 74% des Français se déclarent pudiques, dont 17% très pudiques. En revanche, 52% des Français satisfaits de leur corps ne sont pas pudiques – certains d’entre eux peuvent donc aimer exhiber leur corps. Dit autrement, 1/4 des Français ne sont pas pudique, il y a donc toute une pédagogie de la pudeur à leur transmettre.

    A noter, les femmes sont plus pudiques que les hommes (81% contre 66%) – peut-être parce que les hommes sont plus sensibles à la nudité que les femmes ? En revanche, les Français très satisfaits sur le plan physique sont moins pudiques (62%) que les personnes non satisfaites.

    A propos de la nudité

    87 % des Français disent apparaître nus devant leur partenaire, seulement 63% dorment nus et 35% sont déjà apparus nus devant d’autres personnes dans un vestiaire. Les Français dorment davantage nus lorsqu’ils se caractérisent de non-pudiques (83%) contre 55% chez les pudiques, de même pour ceux qui se montrent plus facilement nus dans les vestiaires (65% contre 24%).

    La confrontation au regard des autres, pression permanente mais positive dans le cadre du couple

    Durant les douze derniers mois, un Français sur deux (48%) déclare avoir fait l’objet de regards insistants. 34% ont reçu des regards curieux, 32% des regards désireux, 22% des regards gênants et enfin 19% ont subi des regards avec moquerie.

    Les regards insistants portés sur les jeunes de 18 à 24 ans ont eu un effet sur le regard que ceux-ci portent à leur corps. Au sein du couple, le regard porté par le conjoint est à 86% dit rassurant, il fait accepter ses défauts à 73% et fait se sentir beau/belle à 73%. Cependant, pour 21%, le regard que porte le conjoint fait percevoir les défauts physiques et pour 10% des personnes le regard est dévalorisant (13% chez les femmes contre 8% chez les hommes).

    Ainsi, on peut en conclure les couples appréhendent mieux la nudité de l’autre.

    Et vous, qu’en pensez-vous ? Pour vous, la pudeur, c’est quoi ? Etes-vous pudique ? Venez en discuter avec nous sur le live chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)

    Pour aller plus loin :

    Agressions-sexuelles-pornographie-mineurs
    Actus

    50% des agressions sexuelles sont dues à l’addiction au porno

    50% des agressions sexuelles perpétrées par des mineurs sont dues à l’addiction au porno, a estimé en mai la Commissaire à l’enfance de Grande-Bretagne, qui réclame des mesures plus « robustes » pour protéger les enfants. Selon ses chiffres, les jeunes commencent à être addict au porno dès 13 ans et 1/10e des jeunes de 16 à 21 ans tombent dans cette addiction dès 9 ans.

    « Je pense que nous avons plus que jamais des arguments en faveur de la mise en place des protections les plus solides pour les enfants en ligne. Aucun enfant ne devrait pouvoir accéder ou regarder de la pornographie », a martelé la Commissaire à l’enfance du Royaume-Uni, Rachel de Souza, selon The Guardian.

    Selon son rapport, qui s’est penché sur 379 transcriptions d’interrogatoires policiers dans des dossiers d’agressions sexuelles impliquant seulement des mineurs, environ 50% d’entre eux référaient à des actes sexuels violents vus précédemment sur des sites porno.

    Parmi tous les dossiers qui concernent ces mineurs, de nombreux cas d’agressions physiques, comme des actes de strangulation, d’étouffement ou encore des claques, ont été répertoriés. Plusieurs d’entre elles étaient aussi accompagnées d’injures.

    Des mineurs très accros au porno

    Dans plusieurs dossiers, l’agresseur aurait par ailleurs reconnu avoir un rapport malsain ou excessif à la pornographie, l’un d’entre eux ayant même confié avoir été « vraiment très accro au porno ».

    Dans d’autres cas, l’abuseur a fait référence à des actes pervers qu’il avait vus sur des plateformes, selon ce que la victime aurait décrit aux policiers, ou encore qu’elle sentait avoir été traitée comme « une pornstar ».

    En moyenne, les jeunes impliqués dans ces agressions sexuelles sont tombés dans la pornographie dès l’âge de 13 ans. Pire encore, un dixième des jeunes de 16 à 21 ans ont commencé dès l’âge de 9 ans, selon les données rapportées par The Guardian.

    La Commissaire anglaise à l’enfance a aussi estimé qu’il faudrait « inverser la tendance des méfaits de la pornographie aux enfants », en proposant des mesures « robustes », comme des vérifications d’âge obligatoire et des lois en conséquence, ainsi que des amendes salées pour les plateformes porno contrevenantes.

    Une autre méthode serait une première identification avec paiement 0€ par carte bancaire, comme on sait le faire dans d’autres domaines. Par ailleurs, ces chiffres soulignent l’importance d’une prévention à mener auprès des jeunes dans les écoles, avec les associations compétentes luttant contre le développement de cette addiction.

    En France en 2022, un rapport sénatorial, suivi d’un rapport de l’académie de médecine, puis d’une enquête de l’Arcom ont levé le voile sur l’extrême danger que présente la pornographie pour la jeunesse comme dans la vie adulte.

     

    Et vous, qu’en pensez-vous ? Agressions sexuelles et pornographie sont-elles liées, selon vous ? Venez en discuter avec nous sur le live chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)

    Pour aller plus loin :

    Pour-ou-contre-croc-top
    ActusFoire aux questions

    Pour ou contre le crop top ?

    On parle beaucoup du burkini sur les plages ou dans les piscines, mais que pensez-vous du crop top ?

    Alors que les températures montent et le soleil tape de plus en plus fort, voici qu’un coin de ventre et de dos n’est plus épargné par les coups de soleil : le nombril et le bas du dos.

    Certes il ne faut pas verser dans la pudibonderie, tout ça tout ça, ni dans les injonctions à se couvrir de bas en haut en plein cagnard, comme dans certains pays.

    Certes, suite au péché originel, Adam s’est retrouvé un peu gêné devant la nudité d’Eve : « ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s’en firent des pagnes » (Genèse 3,7).

    Certes, le Créateur a voulu aussi que nos corps soient aussi faits pour s’aimer jusqu’au don total, donc pour se donner l’un à l’autre, sans retard, sans retour et sans restriction. Comme le dit aussi le Cantique des cantiques, poème le plus sensuel de la Bible. Un jour, nous ressusciterons, y compris notre chair, pour rendre gloire à Dieu !

    Pas de brigade anti crop top, donc, ni encore moins de police des tenues vestimentaires. Cependant, il est intéressant de s’interroger sur ce que signifie porter un crop top.

    Que signifie porter un crop top ?

    Première question : est-ce une sorte de maillot de bain de ville, surtout lorsqu’il est moulant ? On peut légitimement se le demander.

    En matière de se vêtir, toutes les contrées de notre bas monde ne sont pas logées à la même enseigne. C’est donc aussi une question de culture. En Inde par exemple, les femmes sont très pudiques, ne portent pas de décolletés ou de jupes courtes, se couvrent une ou deux épaules avec le traditionnel sari. Mais pourtant celui-ci permet de dévoiler un peu de son dos et de son ventre, et souvent son nombril, avec parois un piercing. Ce qui aide aussi clairement à se refroidir lors des fortes chaleurs qui peuvent atteindre 50° !

    En Afrique ou en Amérique latine, le rapport au corps n’est pas le même que dans l’hémisphère Nord. Ainsi, les femmes peuvent allaiter en public sans craindre les regards pervertis, et même parfois garder les seins à l’air sans avoir à se soucier du regard des hommes !

    En Europe en revanche, où les températures sont tout de même bien inférieures, montrer son nombril n’a pas du tout la même signification. De fait, avec l’explosion des agressions sexuelles et des viols, des violences conjugales et de l’addiction à la pornographie chez les mineurs comme les adultes, un nombril à l’air n’émeut plus grand monde. La question de la pudeur est relativisée, même si, en France, 3/4 des Français disent y rester attachés.

    On s’est donc presque habitué à voir les femmes faire leur jogging en tenues moulantes (le fameux body si près du corps),  ou porter des shorts si courts (le fameux shorty). Et l’on se demande bien quel morceau de tissu on pourrait encore enlever sans voir le bas des fesses, si ce n’est pas déjà le cas !

    Quelle est l’intention derrière le port d’un crop top ?

    Les femmes ne s’y trompent pas, l’objectif est atteint : cela attire le regard des hommes, indubitablement. Il est en de même pour le crop top : d’aucuns affirmeront que dans l’imaginaire masculin, le nombril représenterait ce qui se trouve derrière, à savoir, grosso modo, le haut du vagin. Donc rien de moins que l’objectif final, le but ultime, d’où sa valeur ! Montrer son nombril en public pourrait donc être perçu par les garçons, en tout cas inconsciemment, comme une invitation à la séduction. Le respect de la pudeur – osons encore ce mot – donc de soi-même et des autres, exigerait de ne pas trop l’exhiber, surtout devant n’importe qui.

    Le risque avec la mode du crop top – à quand la suivante ? – est donc de donner à voir un peu trop de soi-même. Mais aussi, de se soumettre sans liberté aux injonctions sociales actuelles (« toutes mes copines le font »), jusqu’à devenir esclave de son propre corps et des regards des garçons.

    A-t-on besoin du crop top pour se mettre en valeur ?

    Pourtant, notre valeur ne réside pas dans la beauté de notre corps ou notre manière de nous habiller, mais dans qui nous sommes réellement, dans les talents que nous cultivons ou dans la manière d’apporter sa pierre à l’édification d’un monde meilleur, de se donner aux autres sans se regarder le nombril.

    Qu’on se le dise : on peut très bien exister sans crop top, montrer un autre visage de sa personnalité, et réserver presque exclusivement son nombril au futur être aimé, comme un cadeau spécial ! Qui osera ce challenge autrement plus exigeant que dévoiler son nombril ?

    Notre corps est le temple de l’Esprit de Dieu, qui est amour, pas des marchands de tissus de plus en plus raccourcis, n’en déplaise aux regards obliques.

    Et vous, qu’en pensez-vous ? Portez-vous un crop top ? Venez en discuter avec nous sur le live chat’ ! (discussion anonyme et bienveillante) :

    Pour aller plus loin :

    Chantage-revenge-porn-reagir
    Foire aux questions

    Chantage au revenge porn : comment l’éviter ? comment réagir ?

    Votre petit ami vous fait un chantage au revenge porn en vous menaçant de vous quitter s’il n’obtient pas ce qu’il veut ? Voici quelques conseils pour éviter le pire… et réagir en cas de problème.

    Comment éviter le revenge porn ?

    Pour éviter le revenge porn, d’abord éviter… de se laisser filmer dans n’importe quelle situation !

    Ensuite, en cas de chantage au revenge porn, on peut rappeler à la personne ce qu’elle risque devant le tribunal, en s’appuyant sur les textes de loi.

    Les conséquences sont souvent choquantes psychologiquement et dramatiques pour la victime. L’industrie du porno partage malheureusement les effets délétères du revenge porn comme l’atteinte à la dignité des personnes, la diffusion incontrôlable des vidéos une fois publiées, et la difficulté des recours, même si en France, le reveng porn est sévèrement condamné depuis 2016.

    L’industrie porno, grand gagnante du revenge porn

    Pour les hébergeurs ou éditeurs de contenus pornographiques, toutes les vidéos sont bonnes à prendre, y compris celles du revenge porn. Ces vidéos ne doivent donc pas tomber entre leurs mains !

    De nombreuses solutions existent afin de lutter contre le revenge porn et venir en aide aux victimes de ce chantage.

    Tout d’abord, le ministère de l’Education Nationale a mis en ligne une page spéciale sur le reveng porn (dit aussi sexting non consenti) et propose ces modalités d’actions :

    Les premiers réflexes en cas de revenge porn

    Si vous êtes concerné par du revenge porn :

    1. Garder une preuve (capture d’écran)
    2. Signaler le contenu (comment signaler sur Instagram,  FacebookSnapchatYoutube)
    3. En parler à un proche (un ami, une personne de ta famille…)
    4. Appeler le 3018 (numéro vert “cyberviolences“) ou le 3020 (numéro vert “non au harcèlement“)

    D’autres initiatives pour les victimes

    • L’association stop.fisha est présente sur Instagram pour lutter contre le cybersexisme. Elle propose de la prévention de l’aide pour porter plainte.
    • L’association e-Enfance a pour ambition de protéger les enfants et les jeunes dans leur utilisation d’Internet. Créée en 2005 et reconnue d’utilité publique, propose un numéro national (le 0 800 200 000) gratuit et confidentiel pour répondre aux questions des parents, enfants ou professionnels et les seconder dans leurs démarches. Elle a aussi entrepris un rapprochement avec Snap Chat pour lutter contre le revenge porn.
    • L’appli mobile 3018 pour signaler toute situation de cyberharcèlement et prise en charge rapide : chat’, questionnaire, fiches pratiques et possibilité de stockage des preuves. Pour télécharger l’appli (iOS ou Android) rendez-vous sur les plateformes habituelles iOS et Google Play.

    Et toi, qu’en penses-tu ? Es-tu victime de revenge porn ? Viens en discuter sur le live chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)

    Pour aller plus loin :

    Mineurs-pornographie
    ActusPorno

    Accès des mineurs à la pornographie : +36% en 5 ans

    L’Arcom dévoile les derniers chiffres de Médiamétrie qui témoignent d’une inquiétante augmentation du nombre de mineurs exposés à la pornographie : +36% en 5 ans. C’est phénomène massif qui s’aggrave d’année en année, détaille cette étude consultable en ligne.

    Ainsi, chaque mois :

    • 2,3 millions de mineurs fréquentent des sites pornos, un chiffre en croissance rapide ces dernières années.
    • 30% des mineurs se rendent (chaque mois) sur un site pour adultes (contre 37% pour les adultes) et 9% quotidiennement
    • 51% des garçons de 12-13 ans se rend sur ces sites, 65% pour les 16 et 17 ans
    • en moyenne 12% de l’audience des sites adultes est réalisée par les mineurs (17% sur certains sites)
    • quotidiennement, près d’un mineur sur dix se rend sur les sites à destination des adultes
    • 75% des mineurs qui fréquentent des sites pornographiques le font exclusivement sur leur smartphone (55% pour les adultes)

    Chaque mois en 2022, plus d’un tiers des internautes s’est rendu sur des sites ‘adultes’. La proportion est à peine plus faible chez les mineurs. Chaque jour, ces sites sont fréquentés par 10% des internautes, quel que soit l’âge.

    La part des mineurs fréquentant des sites ‘adultes’ a progressé de +9 points en 5 ans :  de 19% fin 2017 à 28% fin 2022 et la fréquentation moyenne quotidienne des mineurs est également en hausse.

    Une explosion de l’exposition des mineurs à la pornographie

    Le nombre de mineurs visitant des sites adultes chaque mois a augmenté de +36% en 5 ans (+ 600 000). Le nombre d’adultes est en revanche assez stable. Les visiteurs de sites porno dit aussi “sites adultes” y passent en moyenne 1h45 par mois avec une durée de consultation qui varie fortement selon l’âge.

    • Les sites à destination des adultes concernent plus de 19 millions d’internautes chaque mois, soit 36% des internautes.
    • Les visiteurs de ces sites y passent en moyenne 1h45 par mois, une durée portée à près de 2h pour les majeurs, mais en revanche inférieure à une heure pour les mineurs (50 mns)
    • L’âge et le sexe sont des déterminants forts de la consommation de pornographie : plus de la moitié des garçons de 1217 ans s’y rendent 
    • Dès 12 ans, les garçons qui visitent des sites adultes y passent une heure par mois en moyenne, et 36 minutes par mois dès l’âge de 10 ans !
    • Tout âge confondu, chaque mois en moyenne, les hommes sont 2,5 fois plus nombreux (53%  vs 20%) et passent sur les sites adultes trois fois plus de temps que les femmes (2h12 par mois vs 43 minutes).
    • Le temps passé sur les sites adultes est particulièrement concentré sur quelques sites pour les mineurs : les 5 premiers sites captent 59% du temps passé sur les sites adultes (vs 43% chez les majeurs). Le premier d’entre eux, qui connaît une envolée des visiteurs mineurs depuis 2017, rassemble 1,4 million de mineurs chaque mois, soit 18% des visiteurs. Pour plusieurs sites, les mineurs représentent plus de 10% de l’audience.

    L’Arcom est engagée dans cette bataille

    Conformément à la loi du 30 juillet 2020 visant à protéger des violences conjugales, l’Arcom est chargée de  faire respecter l’interdiction de l’accès des mineurs aux sites pornographiques. L’Arcom a ainsi mis en demeure dix sites pornographiques de mettre en œuvre des mesures concrètes afin d’empêcher l’accès des mineurs à  leurs contenus. Une décision du tribunal administratif de Paris est d’ailleurs attendue le vendredi 7 juillet à ce sujet.

    De son côté, le Sénat a publié en septembre 2022 un rapport d’information sur l’industrie du porno, au nom de la délégation aux droits des femmes, dévoilant l’enfer du décor mais aussi la responsabilité des réseaux sociaux, et incluant des recommandations pour lutter contre les violences pornographiques et leurs conséquences.

    Enfin, l’académie de médecin a également pointé les nombreux dangers du porno le 24 janvier 2023, tandis qu’en Grande-Bretagne, un rapport de police indique que 50% des agressions sexuelles sont dues à l’addiction au porno.

    A ce sujet, lire aussi :

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    Erotisme-pornographie
    Foire aux questions

    Quelle différence entre érotisme et pornographie ?

    On parle souvent par exemple de photos érotiques ou de photos de charme, comme de littérature érotique ou de romans érotiques, sans parler de pornographie : mais quelle est la différence avec l’érotisme ? Est-ce identique ?

    L’érotisme, c’est quoi ?

    D’après le dictionnaire, érotisme signifie :

    • Le goût pour ce qui est érotique, ce qui a rapport à l’amour, à la sexualité et à l’art de les représenter ; recherche variée du plaisir sensuel, sexuel.
    • Caractère érotique de quelqu’un, de quelque chose. L’érotisme dans l’œuvre d’Anaïs Nin. L’érotisme du film Henry and June.

    L’étymologie du mot érotisme/érotique :

    • Erotisme/érotique vient du latin tardif eroticus, qui signifie ‘relatif à l’amour’ ; du grec ancien erōtos, génitif de erōs, ‘amour’.

    La pornographie, c’est quoi ?

    D’après le dictionnaire, pornographie signifie :

    • Ensemble de produits commerciaux consistant en des représentations d’ordre sexuel et conçus spécialement pour exciter sexuellement les consommateurs.
    • Par extension : obscénité dans une œuvre littéraire, artistique ou cinématographique.
    • On parle aussi de pornographe (un auteur qui se spécialise dans la pornographie) et de pornographie juvénile, c’est à dire de pédopornographie, réprimée par la loi pour les protections des mineurs.

    L’étymologie du mot pornographie :

    • Pornographie vient du grec ancien pornē, ‘prostituée’.

    De fait, la pornographie a un lien avec cet esclavage des femmes qui est la prostitution.

    En clair, la pornographie pervertit l’amour homme-femme et sa relation, dont elle donne une image biaisée, limitée exclusivement à l’acte sexuel réduit à la performance sans délicatesse ni tendresse, souvent violent. Une vision coupée du don de soi à l’autre dans la durée, et au final, de tout amour réellement vécu et offert, en acte et en vérité.

    Les multiples ramifications de la pornographie et de son industrie altèrent aussi bien l’épanouissement psychique et relationnel des enfants, que la vie des couples elle-même, souvent par une sorte d’adultère à distance. Ainsi la pornographie engendre 56% des divorces. Tout le tissu sociétal se trouve gravement altéré par l’addiction au porno, ce qui en fait une problème majeur de santé publique.

    Quelle différence entre érotisme et porno ?

    L’érotisme semble ne pas avoir de lien avec la pornographie, et pourtant, dès lors que l’érotisme conduit à visionner des images dans le but de se donner du plaisir sexuel, il s’agit de pornographie.

    La frontière entre érotisme et pornographie a toujours été floue, car celui-ci est souvent entretenu sciemment, par exemple lorsque des éditeurs proposent de la littérature érotique sans dire qu’il s’agit de pornographie. Ainsi l’érotisme peut être une porte d’entrée dans la pornographie, avant de devenir une addiction, comme nous en témoignent de nombreux internautes, notamment féminins.

    Et toi, qu’en penses-tu ? Fais-tu une différence entre érotisme et pornographie ? Viens en discuter sur le chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)

    Pour aller plus loin :

     

    Sex-friends-pornographie
    Foire aux questions

    Sex friends et pornographie sont-ils liés ?

    Le lien entre sex friends et pornographie n’est pas direct, mais il existe certaines associations et interactions possibles. Voici quelques points à considérer :

    1. Inspiration et influence : pour certains individus, la consommation de pornographie peut influencer leurs attentes et leurs comportements sexuels, y compris les encourager vers la pratique de sex friends. Les scénarios, les positions ou les pratiques sexuelles présentés dans la pornographie peuvent être perçus comme des normes à reproduire ou à imiter dans la réalité. Cela peut potentiellement influencer les préférences ou les demandes sexuelles entre partenaires de sex friends – mais comme dans tout couple également qui s’intéresse au porno.
    2. Exploration sexuelle : la pornographie peut servir de source d’inspiration pour explorer de nouvelles activités ou fantasmes sexuels avec un partenaire de sex friends. Certains couples de sex friends peuvent décider de regarder ensemble du contenu pornographique en croyant pimenter leur expérience sexuelle ou pour trouver de nouvelles idées  ; dans la réalité, le porno ne pimente pas mais déconstruit la sexualité et la vide de l’intérieur.
    3. Référence pour les discussions : la pornographie peut également être utilisée comme point de référence ou de discussion entre partenaires de sex friends, que ce soit pour exprimer des désirs, parler de fantasmes ou simplement partager des intérêts communs. Là encore, ce n’est sans doute pas le bon modèle sexuel à prendre en compte, car la relation est biaisée.
    4. Déconnexion émotionnelle : Il est possible que certaines personnes impliquées dans des relations de sex friends utilisent la pornographie comme un moyen de déconnecter l’aspect émotionnel ou romantique du sexe. Cela peut être particulièrement vrai si les partenaires cherchent une expérience sexuelle sans engagement émotionnel et préfèrent maintenir une distance émotionnelle en se concentrant sur des stimuli visuels voire simplement physiques, plutôt que sur des liens intimes. Il n’y a alors pas de cœur à cœur, dans le don total l’un pour l’autre, ce qui est pourtant essentiel dans toute relation sexuelle entre deux êtres qui s’aiment et qui se montrent leur amour.
    5. Point de vue moral : avoir un sex friend est proche de la consommation de porno car le partenaire peut rapidement être considéré comme un objet, avec toutes les conséquences que cela peut avoir d’un point de vue humain.

    Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà fait le lien entre sex friends et pornographie ? Venez en discuter avec nous sur le live chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)

    Pour aller plus loin, sur le même thème :

    Revenge-porn-victime
    Foire aux questions

    Le revenge porn, c’est quoi ? Comment se protéger ?

    Le revenge porn, c’est quoi et comment s’en protéger ? 

    Le reveng porn – littéralement de l’anglais revanche porno – c’est se venger de son ex, par exemple, en publiant une vidéo sexuellement explicite, à son insu ou sans son consentement. Depuis 2016, cette pratique est sévèrement condamnée par la loi.

    Reveng porn : ce que dit la loi

    La loi définit le revenge porn comme « le fait, en l’absence d’accord de la personne pour la diffusion, de porter à la connaissance du public ou d’un tiers tout enregistrement ou tout document portant sur des paroles ou des images présentant un caractère sexuel, obtenu, avec le consentement exprès ou présumé de la personne ou par elle-même » (art 226-2-1 Code pénal).

    La qualification du délit est caractérisée, peu importe l’intention de l’auteur : vengeance, volonté d’humilier, moqueries, chantage, dès lors qu’est diffusé un contenu sexuel en l’absence d’accord de la personne !

    Ainsi l’article 226–1 du code pénal prévoit un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende en punition au fait de « volontairement porter atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui :

    – En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel.

    – En fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé. »

    L’article 226–2 du code pénal prévoit les mêmes peines pour « le fait de conserver, porter ou laisser porter à la connaissance du public ou d’un tiers ou d’utiliser de quelque manière que ce soit tout enregistrement ou tout document » dans ces conditions.

    Celui qui use de revenge porn peut encourir jusqu’à 2 ans de prison et 60.000 euros d’amende !

    Jusqu’à 2 ans de prison et 60.000 euros d’amende !

    Afin de lutter contre le revenge porn, le code pénal punit encore plus fortement cette atteinte du droit à l’image lorsqu’il a un caractère sexuel. Ainsi, l’article 226–2–1 du code pénal prévoit que « lorsque les délits prévus aux articles 226–1 et 226–2 du code pénal portent sur des paroles ou des images présentant un caractère sexuel prises dans un lieu public ou privé, les peines sont portées à 2 ans d’emprisonnement et à 60 000 € d’amende ».

    Deux consentements différents à respecter

    Il y a d’abord le consentement à la captation du contenu à caractère sexuel, et ensuite le consentement à la diffusion du contenu à caractère sexuel. Les deux doivent être respectés.

    Une atteinte à la vie privée

    La victime de revenge porn subit une atteinte à sa vie privée. En plus d’une action pénale, elle dispose également de la protection de ce droit :

    • Par l’article 12 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : « Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. »
    • Par l’article 8 de la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme : « Droit au respect de la vie privée et familiale : 1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance » (…).
    • Par l’article 9 du code civil : « Chacun a droit au respect de sa vie privée. Les juges peuvent sans préjudice de la réparation du dommage subi prescrire toutes mesures telles que séquestres, saisies et autres, propres à empêcher ou à faire cesser une atteinte à la vie privée. Ces mesures peuvent, s’il y a urgence, être ordonnées en référé. ».

    La responsabilité de l’éditeur (Youtube, Tik Tok, etc.) peut être mise en cause

    La loi du 21 juin 2004 pour la confiance en l’économie numérique (LCEN) prévoit une responsabilité de plein droit pour l’éditeur d’un site internet. Ainsi, sa responsabilité peut être engagée en cas de diffusion sur son site d’un contenu portant atteinte aux droits des tiers, comme du reveng porn. Si après l’avoir notifié à l’éditeur, le contenu litigieux n’est pas retiré, la victime pourra, avec l’aide d’un huissier, saisir le tribunal, qui doit ordonner rapidement à l’éditeur (ou l’hébergeur) de supprimer le contenu.

    Comment se protéger ?

    Dans tous les cas de figure, la meilleure protection contre le revenge porn est la prévention. Soyez prévenu(e) : ne vous laissez pas filmer dans une situations équivoque. Une telle vidéo peut vite se retrouver sur Internet et il vous sera alors presque impossible de l’en retirer, malgré le droit à l’oubli !

    Si vous avez déjà été filmé(e), demandez à la personne d’effacer cette vidéo devant vous, et rappelez-lui les risques judiciaires qu’elle encourt en cas de refus ou de mauvaise utilisation. En ultime recours, n’ayez pas peur de vous défendre en utilisant ces moyens.

    Et toi, qu’en penses-tu ? Es-tu victime de reveng porn ? Viens en discuter sur le live chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)

    Pour aller plus loin :