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Le Sénat vote une mesure contre l’accès des mineurs au porno

Le projet de loi de sécurisation de l’espace numérique proposé par le ministre du Numérique, Jean-Noël Barrot, et qui s’attaque à plusieurs fronts dont l’accès des mineurs au porno en ligne, a été voté mardi par le Sénat à l’unanimité.

Bloquer et déréférencer les sites pornos

Afin d’obliger les sites pornographiques à contrôler effectivement l’âge de leurs utilisateurs, alors que 2,3 millions de mineurs visitent ces sites chaque mois, le texte prévoit bien de donner le pouvoir à l’Arcom de bloquer et déréférencer les sites qui ne proposeraient pas de vérification assez solide et opérationnelle de l’âge effectif des utilisateurs. Le tout par une procédure administrative et pas judiciaire, afin de réduire les délais et faciliter les sanctions, sur le modèle de l’Autorité nationale des jeux en ce qui concerne les jeux d’argent. L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, une autorité indépendante, pourrait aussi prononcer des amendes « dissuasives », allant jusqu’à 1 % du chiffre d’affaires mondial hors taxe réalisé par l’entreprise concernée à 2 % en cas de réitération des manquements.

« On se laisse un peu embrouiller par l’industrie du porno »

Sur ce point, un consensus s’est dégagé sans problème au sein de l’hémicycle, et la sénatrice socialiste Laurence Rossignol, l’une des auteures du rapport publié il y a un peu moins d’un an avec Annick Billon (UC), Alexandra Borchio-Fontimp (LR) et Laurence Cohen (PCF), a « salué l’intention du gouvernement de faire un pas en avant en ce qui concerne la lutte contre la toxicité de l’industrie pornographique. »

Mais elle a immédiatement ajouté qu’en l’état actuel du projet de loi, « on se laissait un peu embrouiller par le lobby du porno. » Parce que si l’ensemble des sénatrices et sénateurs ont pu se mettre d’accord sur la nécessité des sanctions, c’est sur la procédure qui permettrait de définir quel site contrevient à ses obligations ou pas que les sénatrices Laurence Rossignol et Laurence Cohen ont interpellé le gouvernement. Ainsi, ces sénatrices de la délégation aux droits des femmes ont alerté sur l’efficacité du « référentiel » que devrait produire l’Arcom sur ce sujet. Ce référentiel déterminerait les « exigences techniques auxquelles devront répondre les systèmes de vérification d’âge. » 

« Une obligation minimale »

Une rédaction qui présente le risque de « créer une obligation minimale »pour les sites pornographiques, « une obligation de moyens et non de résultats » a estimé Laurence Rossignol, qui pourraient « se contenter de satisfaire au référentiel. » Laurence Cohen a, elle, réitéré l’importance « d’envoyer un message fort aux plateformes pornographiques », qui doivent « jouer une part active » dans la prévention.

Ainsi la sénatrice Annick Billon (UC) a évoqué le rapport co-écrit avec ses collègues sénatrices Alexandra Borchio Fontimp (LR), Laurence Rossignol (PS) et Laurence Cohen (PCF), soulignant que ce dernier « a apporté une véritable expertise sur l’industrie pornographique, sujet alors absent du débat public et des politiques publiques ».  « La pornographie, disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 a des conséquences graves sur les mineurs », a-t-elle rappelé : « addiction, comportements et pratiques sexuelles à risque, et les conséquences qui se répercutent sur l’ensemble de notre société ».

Annick Billon a ainsi rappelé la préconisation de ce rapport « d’imposer un véritable contrôle de l’âge des internautes », rappelant que la loi du 30 juillet 2020 « oblige ce contrôle d’accès et que l’Arcom n’a toujours pas fait usage de sa nouvelle compétence et qu’elle doit avoir une attitude pro-active ». En proposant un amendement de suppression sur le référentiel de vérification de l’âge laissé à l’Arcom, ce qui aurait aussi une implication sur les décisions de justice attendues, les sénatrices Laurence Rossignol (PS) et Laurence Cohen (PCF) ont donc ainsi souhaité attirer l’attention des parlementaires et de l’exécutif sur les risques opérationnels que portait le dispositif, et qui pourrait donc selon elles laisser une trop grande marge aux plateformes.

« C’est aux plateformes d’apporter la preuve qu’ils ont tout mis en œuvre pour contrôler la fréquentation de leurs sites par des mineurs, et ce dans l’état de l’art et en prenant en compte les évolutions technologiques », a ajouté Laurence Rossignol, pour justifier ces précisions par rapport au rapport de la délégation aux droits des femmes. « Entre-temps, a-t-elle ajouté, l’état de l’art a évolué et un certain nombre de discussions avec des spécialistes m’amènent à penser qu’il y a un risque fort que ce référentiel ne soit qu’une obligation de moyen. Il ne faut pas qu’il devienne le seul point de référence, surtout si l’on prend trois ans pour l’établir alors que les outils évoluent… » a détaillé la sénatrice socialiste.

Des arguments qui n’ont pas convaincu Jean-Noël Barrot : « En réalité, si nous n’avons pas de référentiel, ce n’est pas sur les plateformes que nous rejetons la responsabilité, mais bien sûr le juge », a maintenu le ministre, en expliquant que ce serait à la charge du juge de décider si la protection mise en place était fiable ou non, et ce sans référence commune. « Finalement, le référentiel vient sécuriser la capacité juridique de l’Arcom : il faut que l’on puisse a minima fixer des conditions dans lesquelles on considère que le blocage et le déréférencement peuvent être décidés » a poursuivi Jean-Noël Barrot.

Le gouvernement laisse donc à l’Arcom le choix d’établir les exigences techniques de limite d’âge

En proposant d’inscrire dans la loi qu’avant la fameuse vérification d’identité, la page d’accueil des sites pornographiques devrait être un « écran noir », et non des images floutées, Laurence Cohen a permis un débat pour préciser sur le statut de ce futur « référentiel. » Tant le rapporteur que les ministres ont exprimé leur accord avec les objectifs poursuivis par Laurence Cohen, mais ils ne tenaient pas à inscrire la mesure dans la loi, et ont appelé les sénatrices de la délégation aux droits des femmes à s’en remettre au référentiel qui sera produit par l’Arcom, tout en s’engageant à pousser pour que cette nécessité d’un « écran noir » y figure.

« Je vous donne acte de votre bonne volonté. Mais ici nous sommes des législateurs », lui a rétorqué Laurence Rossignol. « Le meilleur moyen de se garantir que cette mesure soit appliquée, ça reste encore de voter l’amendement. On n’aura alors plus besoin de pousser l’Arcom », a-t-elle ajouté. Une mauvaise solution, a estimé la secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance, Charlotte Caubel : « Pour donner des pouvoirs à l’Arcom il fallait donner une base légale au référentiel, mais mettre la teneur du référentiel dans la loi me paraît aller trop loin, parce que cela voudrait dire revenir devant le législateur à chaque évolution technologique. Il y a un engagement du gouvernement sur les délais et complétude de ce référentiel. Mais attention à ne pas alourdir par la loi son contenu, qui doit rester souple et adaptable aux évolutions technologiques. »

La responsabilité des réseaux sociaux également pointée du doigt

La responsabilité des réseaux sociaux s’est également invitée dans le débat, avec une promesse du ministre Jean-Noël Barrot de mettre en place un groupe de travail “transpartisan et paritaire” pour se pencher sur cette question.

Plus globalement, le projet de loi entend adapter le droit français à de nouvelles réglementations européennes, régulant les risques d’abus de position dominante ou la diffusion des contenus problématiques chez les plus gros acteurs du numérique, tout en renforçant la protection des utilisateurs, en particulier s’ils sont mineurs.

Avec cette loi qui doit revenir à la chambre basse, l’Arcom aurait plus de marge de manœuvre dans la lutte contre l’accès des mineurs aux sites pornographiques. Elle pourra ainsi ordonner le blocage de ceux n’ayant pas mis en place une protection suffisante, sans attendre la décision d’un juge. Le projet de loi entend également mettre en place une solution permettant d’avertir directement toute personne sur le point de se diriger vers un site identifié comme malveillant.

Une autre mesure pourrait entraîner un banissement d’un réseau social lors d’une condamnation pour haine en ligne, cyber-harcèlement et d’autres infractions. Le cyber-harcèlement sexuel, comme le revenge porn, pourrait donc également en faire les frais. « Même derrière un pseudo, même derrière un avatar, chacun peut être condamné »,  a ainsi prévenu Jean-Noël Barrot.

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Pour aller plus loin :

 

Les débats en vidéo :

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Foire aux questions

Littérature érotique, romans érotiques : bienfaits ou méfaits ?

Que penser de la littérature érotique, en particulier des romans érotiques ? Bienfaits ou méfaits ? On fait le point.

C’est l’été, et c’est l’occasion de se replonger dans de bons romans. Mais est-ce toujours bon de lire ce qu’il nous passe sous la main, dans les maisons de vacances ou la résidence secondaire de Tati Ursula ?

Aujourd’hui, de plus en plus de récits racontent la vie sexuelle de leurs auteurs, sans pudeur ni aucun filtre. Certes, sans images, mais les mots ont aussi leur pouvoir de suggestion et une histoire érotique peut vite troubler le lecteur, voire l’entraîner dans un plaisir malsain à l’aide de descriptions sexuelles.

Bienfait ou méfaits de la littérature érotique ?

Est-ce un bienfait de lire un roman érotique, tel qu’on l’appelle pudiquement pour ne pas dire roman pornographique ? Non, bien sûr, ce n’est pas anodin. Le vice ne conduit pas à l’amour. La beauté de l’amour homme-femme ne se limite pas aux rapports sexuels, surtout lorsqu’il sont crument décrits. L’amour vrai, c’est bien mieux. Il se vit dans le don total de soi-même, sans retard, sans retour et sans restriction, avec un profond respect de chacun et dans l’intimité conjugale.

Littérature érotique/romans érotiques font souvent tomber dans l’addiction au porno.

De plus, le risque de lire des romans érotiques est de tomber dans une addiction au porno : beaucoup de femmes addictes au porno nous confient sur SOSporno.net être tombées dans cette addiction en ayant commencé par la littérature érotique ! (Parfois aussi, certains Mangas).

En prime, certaines expériences sexuelles de la vie réelle sont à risques pour le couple (sextoys, etc.) comme parfois pour la dignité des personnes ou leur intégrité physique (fouets…). Des pratiques sexuelles souvent malsaines, dominatrices, captatrices, parfois violentes. Décrire celles-ci dans les romans érotiques (parfois avec force détails) c’est risquer qu’elles soient reproduites, par mimétisme, chez les lecteurs qui les découvriront…

Une confusion érotisme-pornographie savamment entretenue

Catherine Millet, auteur à succès du roman *érotique* La Vie sexuelle de Catherine M. (2001) dans laquelle elle raconte ses pratiques sexuelles le reconnaît : « Érotisme et pornographie, aujourd’hui, ça ne veut plus dire grand-chose ».

De son côté, l’écrivain Gilles Lapouge remarque que  « l’érotisme est souvent la pornographie de la veille ». Qu’on ne s’y trompe pas : les scènes érotiques du roman Cinquante nuances de Grey se sont retrouvées traduites en scènes pornographiques dans le film éponyme, seulement cinq ans après. 

Le romancier académicien et cinéaste Alain Robbe-Grillet (1922-2008) déclarait lui : « La pornographie, c’est l’érotisme des autres ! ». L’un des subterfuges pour masquer la pornographie est l’appel à l’esthétique, comme s’il suffisait d’invoquer le beau pour éviter le pouvoir de séduction de l’abaissement et du malsain.

Jouer avec les mots

Il y a enfin le moyen « légal » : il suffit d’ajouter une thèse ou un message à portée pseudo-philosophique pour que la diffusion des images pornographiques soit légitimée. Ainsi, Catherine Breillat, productrice d’un film érotique, déclarait : « La commission de classification a compris qu’il ne s’agissait pas d’un porno, mais d’un devoir de philo. C’est pour cela que le film n’a été interdit qu’au moins de 16 ans ».

Au début de la révolution sexuelle (1968), Vladimir Jankélévitch, (1903-1985), philosophe né dans le « sexualisme » (son père avait traduit Freud), dénonça le nouvel érotisme : « L’érotisme accablant, suffocant où nous sommes plongés, et qui sert […] à abêtir le genre humain, n’est ni une cause, ni une conséquence de la sécheresse contemporaine ; il est cette sécheresse elle-même. »

Ce qui le rapprocha de l’immense écrivain Soljenitsyne, qui écrivit : « on asservit le peuple plus facilement avec la pornographie qu’avec les miradors. »

Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà lu de la littérature érotique ? Venez en discuter avec nous sur le live chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)

Pour aller plus loin :

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Foire aux questions

Bikini string et top less, conduite à risque sur la plage ?

Se promener en bikini string ou top less sur la plage n’est pas sans risques, d’abord pour celles qui s’y aventurent, mais aussi pour les addics au sexe ou au porno, que cela n’aidera pas beaucoup !

Alors que les seins nus déferlaient sur les plages dans les années 1980 et 1990, ils se font aujourd’hui plus rares, comme le soulignent de nombreux articles de presse. En 2019, un sondage Ifop indiquait ainsi que seules 19% des Françaises de moins de 50 ans se mettent parfois seins nus sur la plage.

Attention aux risques de brûlures… mais pas seulement !

De plus, 56% des femmes expliquent que c’est la crainte d’un cancer du sein, et donc du soleil, qui les retient de tomber le haut.

Cependant, le lien avec le cancer ne serait scientifiquement pas établi, même si les femmes atteintes d’un cancer du sein doivent faire particulièrement attention : « On évoque rarement le risque du soleil pour les femmes atteintes d’un cancer du sein et pourtant elles restent des femmes comme les autres, précise Nasrine Callet, gynécologue à l’Institut Curie, au magazine Elle. Les femmes qui ont eu recours à la chimiothérapie ou à la radiothérapie doivent être plus vigilantes à l’exposition au soleil. Non pas à cause de risque de récidive du cancer mais parce que la peau du sein est davantage photosensible. »

En revanche, l’exposition brève et intensive au soleil va de pair avec le risque de brûlure, voire même de cancer de la peau. Ainsi, lorsque l’on cherche à bronzer rapidement, on oublie généralement toutes règles de bonne conduite face au soleil, ce qui augmente considérablement l’incidence du mélanome.

De plus, la peau de poitrine est plus fin et parce que c’est une partie bombée, le risque de brûlure par coup de soleil est plus élevé. Récemment, un généticien de l’école de médecine de l’UCLA, Steve Horvath, a démontré que la peau des seins avait trois ans d’avance sur le vieillissement de la peau du reste du corps. Cela dit, les mains, le visage ou encore les pieds sont de loin les parties les plus à risque de cancer de la peau, car on omet de les protéger en raison de leur exposition permanente. 

Manque de pudeur ?

Les femmes sont aussi 59% à redouter, en bronzant seins nus, d’« attiser le désir des hommes », 51% à craindre d’« être l’objet d’agression physique ou sexuelle » et 41% à appréhender les « critiques négatives ». Justement, Stéphanie se refuse le topless « à cause des mecs qui font des commentaires et prennent des photos », et « le regard des hommes » angoisse aussi Solveig. Comme pour le bikini string.

Se balader en bikini string ou bronzer top less n’est donc pas sans risques :

  • Attiser le désir des hommes – y compris de ceux qui sont addicts au sexe ou à la pornographie
  • Recevoir des critiques négatives ou des grossièretés
  • Se faire insulter (cela arrive régulièrement) en se faisant traiter de prostituée
  • Etre prise en photo à son insu (ou non) et cette photo partagée dans les réseaux sociaux
  • Subir une agression physique ou sexuelle
  • Passer à d’autres conduites à risque comme le nudisme ou l’exhibitionnisme.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà pratiqué le bikini string et/ou le top less sur la plage ? Pensez-vous que c’est risqué ? Venez en discuter avec nous sur le live chat’ ! (discussion anonyme et bienveillante)

Pour aller plus loin :

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Foire aux questionsPorno

Naturisme, nudisme, voyeurisme : liaisons dangereuses ?

Naturisme, nudisme, voyeurisme, des liaisons dangereuses ?

Le naturisme, c’est quoi ?

Selon le dictionnaire, le naturisme est une doctrine prônant l’intégration physique de l’homme à la nature, par la consommation d’aliments naturels, la vie en plein air et le nudisme.

Il s’agit donc d’une philosophie de vie qui peut cependant avoir ses dérives, notamment en absolutisant la nudité comme une fin en soi, sans tenir compte des contraintes de la vie en société, du besoin d’intimité de l’Homme et de pudeur, notamment vis à vis de l’autre sexe et des enfants.

En clair, le naturisme prônant le nudisme fait fi des normes sociales et d’hygiène corporelle pourtant nécessaires à la vie en société.

Le nudisme, c’est quoi ?

Le nudisme serait une composante du naturisme. Beaucoup de promoteurs du nudisme préfèrent se faire appeler naturistes pour la promotion de leur pratique. De fait, le terme naturisme étant plus vendeur, avec une tonalité écologique, que le nudisme dans son simple appareil. Il y aussi dans le naturisme une certaine illusion du retour du jardin d’Eden, avec une grande naïveté de certains, au profit des autres.

Le naturisme reste très proche du nudisme, ce qui engendre le voyeurisme, notamment avec la prolifération des voyeurs sur les plages naturistes.

Or le voyeurisme conduit souvent à une addiction à la pornographie pour ceux qui ne peuvent plus s’en passer.

Les dérives du nudisme/naturisme sont donc dangereuses aussi pour les personnes pratiquantes (il n’y a pas de nudistes non-pratiquants !) et cela peut conduire à ces situations à hauts risques :

  • exhibitionnisme : obsession pathologique poussant certains individus à exhiber leurs organes génitaux en public (condamné par la loi)
  • outrage public à la pudeur : acte répréhensible dans l’espace public ou violation du droit à la pudeur, démontrée par une indécence naturelle, telle qu’une exhibition sexuelle, une relation sexuelle ou même une masturbation à la vue d’un public.
  • attentat à la pudeur : qualification juridique historique de l’agression sexuelle, ce qui désigne tout acte sexuel effectué sous la contrainte et/ou portant atteinte à l’intégrité sexuelle d’une personne.

Les procès où les liens entre nudisme et exploitation de photos ou de vidéos au profit de l’industrie pornographique sont légion. Il peut y avoir dans certains cas un risque de pédopornographie lorsqu’il s’agit de familles naturistes, voire même de relations incestueuses dans la famille.

Pour toutes ces raisons, naturisme, nudisme et voyeurisme ont bien des liaisons dangereuses.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà pratiqué du nudisme ou du naturisme ? Venez en discuter sur le live chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)

Pour aller plus loin :

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    Foire aux questions

    Porno sur les heures de travail : que risque le salarié ?

    Pour un salarié, surfer trop longtemps sur Internet pendant ses heures de travail peut être abusif : mais alors, quid de la consultation de sites porno ? Les conséquences sont graves.

    Utiliser Internet trop longtemps ou trop régulièrement pour son propre plaisir dans le cadre de son travail peut justifier une sanction disciplinaire proportionnée, allant jusqu’au licenciement pour faute grave, voire même jusqu’au licenciement pour faute lourde. Dans le cadre de la consultation de sites porno, cela peut aller jusqu’à une sévère condamnation pénale.

    1. Le salarié peut être sanctionné s’il utilise abusivement Internet à son travail

    En particulier, si le salarié :

    • a utilisé abusivement un accès internet de son travail pour un usage non-professionnel pendant son temps de travail (le nombre et les durées des connections seront pris en compte, ce que peut renseigner l’administrateur réseau)
    • a consulté des sites érotiques ou pornographiques sur son lieu de travail
    • a utilisé la messagerie au nom de l’entreprise pour des échanges de nature à porter préjudice à l’image de l’entreprise
    • a téléchargé au travail des logiciels extérieurs à l’entreprise et non autorisé ou critiquables
    • a créé un préjudice au travail dans l’entreprise, par exemple en téléchargeant un gros volume de fichiers, ayant entrainé un encombrement du réseau.

    2. Jurisprudence concernant la consultation de sites porno pendant les heures de travail

    En France, la jurisprudence de la Cour de cassation a ainsi considéré que :

    • L’utilisation de sa messagerie par un salarié pour la réception et l’envoi d’un nombre conséquent d’images ou vidéos pornos constituent un manquement délibéré et répété à l’interdiction posée par la charte informatique de l’entreprise, susceptibles de revêtir une qualification pénale, sont constitutifs d’une faute grave et justifiaient le licenciement immédiat de l’intéressé (mercredi 15 décembre 2010 – pourvoi en cassation n°09-42691).
    • La consultation de différents sites internet, à partir de l’ordinateur de l’entreprise, de sites  « d’activité sexuelle et de rencontres  » ou de téléchargement de logiciels permettant d’effacer les fichiers temporaires du disque dur,  constituent à eux seuls des manquements graves du salarié à ses obligations découlant du contrat de travail, et donc constitutifs d’une faute grave (mercredi 21 septembre 2011 – n° de pourvoi: 10-14869).
    • La consultation de manière répétée de sites pornos pendant les heures de service justifient le licenciement pour faute grave (jeudi 10 mai 2012 – n° de pourvoi : 10-28585).
    • L’envoi depuis l’ordinateur de travail de courriels accompagnés de vidéos à caractère sexuel, en violation des obligations contractuelles et du règlement intérieur de l’entreprise prohibant les connexions sur internet à des fins personnelles, caractérise une faute et justifie le licenciement (mercredi 18 décembre 2013, n° de pourvoi : 12-17832).

    3. Au pénal : détournement de l’ordinateur et de la connexion internet au travail : 6 mois de prison avec sursis pour le salarié

    Un usage abusif d’Internet au travail peut entraîner des poursuites pénales et une lourde condamnation à l’encontre du salarié.

    Ainsi, selon la Chambre criminelle de la Cour de cassation, se rend coupable du délit d’abus de confiance le salarié qui détourne l’ordinateur professionnel pour visiter des sites à caractère érotique ou pornographique et pour stocker, sur son disque dur, de très nombreux messages et photographies de même nature. Dans cet exemple, ce salarié avait utilisé sa messagerie professionnelle pour des envois ou des réceptions de courriels se rapportant à des thèmes sexuels. De plus, circonstance aggravante, il alimentait et consultait, depuis son ordinateur professionnel et aux heures de travail, le site personnel à caractère pornographique qu’il avait créé (mercredi 19 mai 2004 N°: 03-83953).

    Ce salarié avait été condamné à 6 mois de prison avec sursis et à payer 20 000 euros à titre de dommages-intérêts à son ancien employeur, par la Cour d’appel de Paris. Son pourvoi a été rejeté par la chambre criminelle de la Cour de cassation ! A ne pas imiter, donc…

    Sur le plan social, c’est le manquement du salarié à ses obligations contractuelles qui est sanctionné. Une telle condamnation est généralement précédée d’un licenciement pour faute lourde, qui ressemble au licenciement pour faute grave, mais est encore plus sévère pour le salarié, et qui le prive donc de toute assurance chômage.

    4. Les risques au plan humain

    L’addiction à la pornographie provoque chez le salarié une baisse de régime, voire un état dépressif, et donc des conflits avec ses collègues mais aussi dans son entourage, un mal-être qui peut aller jusqu’au burn-out. N’attendez pas qu’il soit trop tard ! La prévention doit aussi se faire en entreprise.

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    Pour aller plus loin, sur le porno :

    Comment s’en sortir :

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    Foire aux questions

    Tourner dans un film porno : quels sont les risques ?

    Le fait de tourner dans un film porno comporte donc de nombreux risques associés à cette industrie.

    Le rapport sénatorial “Porno, l’enfer du décor” a mis en évidence le caractère systémique et massif des violences envers les femmes qui sont perpétrées dans le milieu de la pornographie. La massification de la pornographie en ligne et l’industrialisation de ce secteur économique ont eu entre autre pour conséquence la construction d’un système de domination et de violences faites aux femmes dans l’industrie pornographique.

    Les risques très courants de tourner dans un film porno sont donc :

    1. Risques pour la santé : Les acteurs de films pornos peuvent être exposés à un risque plus élevé d’infections ou de maladies sexuellement transmissibles (IST/MST) en raison des rapports sexuels non-protégés que les contraintes d’un tournage de film porno imposent. De plus, les protocoles de dépistage régulier ne sont pas toujours respectés.
    2. Impact émotionnel : Le tournage de films pornos a souvent un impact émotionnel sur les acteurs, car cela implique souvent d’être exposé de manière intime devant une caméra et de participer à des actes sexuels avec des personnes que vous ne connaissez pas intimement ;  il vous est donc imposé une relation sexuelle, simulée ou non, pour l’argent, exactement comme dans le cadre de la prostitution. Certains acteurs peuvent éprouver de l’anxiété, de la honte, de la dépression ou d’autres problèmes émotionnels liés à cette expérience qui peut être traumatisante.
    3. Stigmatisation sociale : l’industrie pornographique est souvent associée à la stigmatisation sociale, comme la prostitution. Les acteurs de films pornos peuvent faire face à des conséquences négatives dans leur vie personnelle et professionnelle en raison de leur participation à des films pour adultes, si cela s’apprend.
    4. Confidentialité compromise : Participer à un film porno implique une exposition publique de votre intimité et de votre sexualité. Il existe toujours un risque que votre participation soit découverte par des amis, des membres de votre famille, des collègues ou d’autres personnes de votre entourage, ce qui peut entraîner des conséquences personnelles et sociales. De plus, vous ne pourrez pas faire retirer des images, malgré le droit l’oubli. Enfin, est-il judicieux d’offrir sur la place publique le meilleur de vous-même, ce que vous avez de plus précieux ?
    5. Pressions et abus : L’industrie pornographique est souvent critiquée pour ses pratiques exploitantes et coercitives. Certains acteurs peuvent être soumis à des pressions, à des abus ou à des conditions de travail injustes, surtout lorsque les acteurs de films pornos tombent dans la précarité.
    6. Exploitation financière : Certains acteurs de films pornos peuvent être confrontés à des déséquilibres de pouvoir économiques et à une exploitation financière. Les pratiques de rémunération inéquitables, les contrats injustes ou les pressions économiques peuvent entraîner des conséquences morales préoccupantes.
    7. Objectification et exploitation sexuelle : certaines critiques soutiennent que l’industrie pornographique contribue à l’objectification des corps et à l’exploitation sexuelle des individus, en les réduisant à des objets de plaisir sexuel. Certains acteurs peuvent ressentir une détresse morale en participant à une industrie perçue comme dégradante ou déshumanisante.
    8. Perception de la sexualité : certains s’inquiètent aussi de l’impact que la pornographie peut avoir sur la perception de la sexualité dans la société. La consommation massive de pornographie, comme c’est le cas aujourd’hui dans nos sociétés occidentales, puisse contribuer à des attitudes et des comportements sexuels inappropriés ou irréalistes, d’où l’importance de ne pas en faire la promotion et d’y participer.
    9. Risque moral : que vous soyez croyant ou non, tourner dans un film porno vous fait participer à l’industrie du porno et à ses dérives, en engageant votre responsabilité. Pensez notamment à toutes les victimes des violences faites aux femmes ou bien encore à toutes les victimes – et elles sont très nombreuses – de l’addiction au porno, qui ruine la vie sentimentale, amoureuse, sexuelle, parfois même maritale aussi de nombreux contemporains.

    Pour aller plus loin, sur le même thème :

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    Lire aussi :

    Mineurs-pornographie
    ActusPorno

    Accès des mineurs à la pornographie : +36% en 5 ans

    L’Arcom dévoile les derniers chiffres de Médiamétrie qui témoignent d’une inquiétante augmentation du nombre de mineurs exposés à la pornographie : +36% en 5 ans. C’est phénomène massif qui s’aggrave d’année en année, détaille cette étude consultable en ligne.

    Ainsi, chaque mois :

    • 2,3 millions de mineurs fréquentent des sites pornos, un chiffre en croissance rapide ces dernières années.
    • 30% des mineurs se rendent (chaque mois) sur un site pour adultes (contre 37% pour les adultes) et 9% quotidiennement
    • 51% des garçons de 12-13 ans se rend sur ces sites, 65% pour les 16 et 17 ans
    • en moyenne 12% de l’audience des sites adultes est réalisée par les mineurs (17% sur certains sites)
    • quotidiennement, près d’un mineur sur dix se rend sur les sites à destination des adultes
    • 75% des mineurs qui fréquentent des sites pornographiques le font exclusivement sur leur smartphone (55% pour les adultes)

    Chaque mois en 2022, plus d’un tiers des internautes s’est rendu sur des sites ‘adultes’. La proportion est à peine plus faible chez les mineurs. Chaque jour, ces sites sont fréquentés par 10% des internautes, quel que soit l’âge.

    La part des mineurs fréquentant des sites ‘adultes’ a progressé de +9 points en 5 ans :  de 19% fin 2017 à 28% fin 2022 et la fréquentation moyenne quotidienne des mineurs est également en hausse.

    Une explosion de l’exposition des mineurs à la pornographie

    Le nombre de mineurs visitant des sites adultes chaque mois a augmenté de +36% en 5 ans (+ 600 000). Le nombre d’adultes est en revanche assez stable. Les visiteurs de sites porno dit aussi “sites adultes” y passent en moyenne 1h45 par mois avec une durée de consultation qui varie fortement selon l’âge.

    • Les sites à destination des adultes concernent plus de 19 millions d’internautes chaque mois, soit 36% des internautes.
    • Les visiteurs de ces sites y passent en moyenne 1h45 par mois, une durée portée à près de 2h pour les majeurs, mais en revanche inférieure à une heure pour les mineurs (50 mns)
    • L’âge et le sexe sont des déterminants forts de la consommation de pornographie : plus de la moitié des garçons de 1217 ans s’y rendent 
    • Dès 12 ans, les garçons qui visitent des sites adultes y passent une heure par mois en moyenne, et 36 minutes par mois dès l’âge de 10 ans !
    • Tout âge confondu, chaque mois en moyenne, les hommes sont 2,5 fois plus nombreux (53%  vs 20%) et passent sur les sites adultes trois fois plus de temps que les femmes (2h12 par mois vs 43 minutes).
    • Le temps passé sur les sites adultes est particulièrement concentré sur quelques sites pour les mineurs : les 5 premiers sites captent 59% du temps passé sur les sites adultes (vs 43% chez les majeurs). Le premier d’entre eux, qui connaît une envolée des visiteurs mineurs depuis 2017, rassemble 1,4 million de mineurs chaque mois, soit 18% des visiteurs. Pour plusieurs sites, les mineurs représentent plus de 10% de l’audience.

    L’Arcom est engagée dans cette bataille

    Conformément à la loi du 30 juillet 2020 visant à protéger des violences conjugales, l’Arcom est chargée de  faire respecter l’interdiction de l’accès des mineurs aux sites pornographiques. L’Arcom a ainsi mis en demeure dix sites pornographiques de mettre en œuvre des mesures concrètes afin d’empêcher l’accès des mineurs à  leurs contenus. Une décision du tribunal administratif de Paris est d’ailleurs attendue le vendredi 7 juillet à ce sujet.

    De son côté, le Sénat a publié en septembre 2022 un rapport d’information sur l’industrie du porno, au nom de la délégation aux droits des femmes, dévoilant l’enfer du décor mais aussi la responsabilité des réseaux sociaux, et incluant des recommandations pour lutter contre les violences pornographiques et leurs conséquences.

    Enfin, l’académie de médecin a également pointé les nombreux dangers du porno le 24 janvier 2023, tandis qu’en Grande-Bretagne, un rapport de police indique que 50% des agressions sexuelles sont dues à l’addiction au porno.

    A ce sujet, lire aussi :

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    Erotisme-pornographie
    Foire aux questions

    Quelle différence entre érotisme et pornographie ?

    On parle souvent par exemple de photos érotiques ou de photos de charme, comme de littérature érotique ou de romans érotiques, sans parler de pornographie : mais quelle est la différence avec l’érotisme ? Est-ce identique ?

    L’érotisme, c’est quoi ?

    D’après le dictionnaire, érotisme signifie :

    • Le goût pour ce qui est érotique, ce qui a rapport à l’amour, à la sexualité et à l’art de les représenter ; recherche variée du plaisir sensuel, sexuel.
    • Caractère érotique de quelqu’un, de quelque chose. L’érotisme dans l’œuvre d’Anaïs Nin. L’érotisme du film Henry and June.

    L’étymologie du mot érotisme/érotique :

    • Erotisme/érotique vient du latin tardif eroticus, qui signifie ‘relatif à l’amour’ ; du grec ancien erōtos, génitif de erōs, ‘amour’.

    La pornographie, c’est quoi ?

    D’après le dictionnaire, pornographie signifie :

    • Ensemble de produits commerciaux consistant en des représentations d’ordre sexuel et conçus spécialement pour exciter sexuellement les consommateurs.
    • Par extension : obscénité dans une œuvre littéraire, artistique ou cinématographique.
    • On parle aussi de pornographe (un auteur qui se spécialise dans la pornographie) et de pornographie juvénile, c’est à dire de pédopornographie, réprimée par la loi pour les protections des mineurs.

    L’étymologie du mot pornographie :

    • Pornographie vient du grec ancien pornē, ‘prostituée’.

    De fait, la pornographie a un lien avec cet esclavage des femmes qui est la prostitution.

    En clair, la pornographie pervertit l’amour homme-femme et sa relation, dont elle donne une image biaisée, limitée exclusivement à l’acte sexuel réduit à la performance sans délicatesse ni tendresse, souvent violent. Une vision coupée du don de soi à l’autre dans la durée, et au final, de tout amour réellement vécu et offert, en acte et en vérité.

    Les multiples ramifications de la pornographie et de son industrie altèrent aussi bien l’épanouissement psychique et relationnel des enfants, que la vie des couples elle-même, souvent par une sorte d’adultère à distance. Ainsi la pornographie engendre 56% des divorces. Tout le tissu sociétal se trouve gravement altéré par l’addiction au porno, ce qui en fait une problème majeur de santé publique.

    Quelle différence entre érotisme et porno ?

    L’érotisme semble ne pas avoir de lien avec la pornographie, et pourtant, dès lors que l’érotisme conduit à visionner des images dans le but de se donner du plaisir sexuel, il s’agit de pornographie.

    La frontière entre érotisme et pornographie a toujours été floue, car celui-ci est souvent entretenu sciemment, par exemple lorsque des éditeurs proposent de la littérature érotique sans dire qu’il s’agit de pornographie. Ainsi l’érotisme peut être une porte d’entrée dans la pornographie, avant de devenir une addiction, comme nous en témoignent de nombreux internautes, notamment féminins.

    Et toi, qu’en penses-tu ? Fais-tu une différence entre érotisme et pornographie ? Viens en discuter sur le chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)

    Pour aller plus loin :

     

    Sex-friends-pornographie
    Foire aux questions

    Sex friends et pornographie sont-ils liés ?

    Le lien entre sex friends et pornographie n’est pas direct, mais il existe certaines associations et interactions possibles. Voici quelques points à considérer :

    1. Inspiration et influence : pour certains individus, la consommation de pornographie peut influencer leurs attentes et leurs comportements sexuels, y compris les encourager vers la pratique de sex friends. Les scénarios, les positions ou les pratiques sexuelles présentés dans la pornographie peuvent être perçus comme des normes à reproduire ou à imiter dans la réalité. Cela peut potentiellement influencer les préférences ou les demandes sexuelles entre partenaires de sex friends – mais comme dans tout couple également qui s’intéresse au porno.
    2. Exploration sexuelle : la pornographie peut servir de source d’inspiration pour explorer de nouvelles activités ou fantasmes sexuels avec un partenaire de sex friends. Certains couples de sex friends peuvent décider de regarder ensemble du contenu pornographique en croyant pimenter leur expérience sexuelle ou pour trouver de nouvelles idées  ; dans la réalité, le porno ne pimente pas mais déconstruit la sexualité et la vide de l’intérieur.
    3. Référence pour les discussions : la pornographie peut également être utilisée comme point de référence ou de discussion entre partenaires de sex friends, que ce soit pour exprimer des désirs, parler de fantasmes ou simplement partager des intérêts communs. Là encore, ce n’est sans doute pas le bon modèle sexuel à prendre en compte, car la relation est biaisée.
    4. Déconnexion émotionnelle : Il est possible que certaines personnes impliquées dans des relations de sex friends utilisent la pornographie comme un moyen de déconnecter l’aspect émotionnel ou romantique du sexe. Cela peut être particulièrement vrai si les partenaires cherchent une expérience sexuelle sans engagement émotionnel et préfèrent maintenir une distance émotionnelle en se concentrant sur des stimuli visuels voire simplement physiques, plutôt que sur des liens intimes. Il n’y a alors pas de cœur à cœur, dans le don total l’un pour l’autre, ce qui est pourtant essentiel dans toute relation sexuelle entre deux êtres qui s’aiment et qui se montrent leur amour.
    5. Point de vue moral : avoir un sex friend est proche de la consommation de porno car le partenaire peut rapidement être considéré comme un objet, avec toutes les conséquences que cela peut avoir d’un point de vue humain.

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    Pour aller plus loin, sur le même thème :

    Intelligence-articielle-IA-addiction-porno
    Foire aux questions

    Les conséquences de l’addiction au porno ? Réponse de l’IA !

    Nous avons demandé à un assistant d’Intelligence Artificielle (IA) quelles sont les conséquences de l’addiction au porno. Voici sa réponse, sans équivoque.

    Chat GPT explique : « L’addiction à la pornographie peut avoir plusieurs conséquences négatives sur la vie d’une personne. Tout d’abord, cela peut affecter la santé mentale et émotionnelle de la personne en question, entraînant une diminution de l’estime de soi et une dépression.

    Et d’ajouter : « De plus, cela peut également affecter les relations sociales, professionnelles et familiales de la personne, en créant des problèmes dans les interactions avec les autres, ainsi qu’un manque de concentration et l’incapacité de se concentrer sur des tâches importantes. » 

    « De plus, l’addiction à la pornographie peut également conduire à des comportements inappropriés et dangereux, comme le cyberharcèlement ou le viol en ligne. L’abus continu de la pornographie peut également avoir un impact négatif sur la vie sexuelle d’une personne, en rendant difficile l’établissement d’une relation saine et épanouissante avec un partenaire sexuel. » 

    « Il est important de noter que l’addiction à la pornographie est considérée comme une maladie mentale dans certains cas (!), il est donc essentiel que toute personne présentant ces symptômes cherche une aide professionnelle pour obtenir un traitement adapté à sa situation individuelle. » 

    En résumé, l’Intelligence artificielle est très claire : être addict au porno peut vous conduire à des situations à hauts risques !

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    Pour aller plus loin :