22ndSep

En mai 1989, le Conseil Pontifical pour les communications sociales (Vatican) mettait déjà en garde les médias des effets du porno – dangers beaucoup mieux connus et reconnus aujourd’hui. Extrait d’un document qui visait alors à « illustrer les effets les plus graves de la pornographie et de la violence sur les individus et la société » .

L’expérience quotidienne confirme les études faites dans le monde entier sur les conséquences négatives de la pornographie. On entend par pornographie, au sein des média, la violation, grâce à l’usage des techniques audiovisuelles, du droit à la ‘privacy’ du corps humain dans sa nature homme ou femme. Cette violation réduit la personne humaine et le corps humain à un objet anonyme, destiné à un mauvais usage et dont l’intention est la jouissance concupiscente. La violence, dans ce contexte, peut être comprise comme une présentation, faisant appel aux instincts humains les plus bas, d’actions qui sont contraires à la dignité de la personne et qui évoquent une intense force physique exercée de manière profondément offensive et souvent passionnée. Les spécialistes divergent parfois sur l’étendue de l’impact de ce phénomène et sur la manière dont les individus et les groupes sont touchés par celui-ci. Les lignes de faîte de la question apparaissent cependant claires, nettes et inquiétantes.

Porno = dépréciation de la sexualité, perversion des relations humaines, asservissement des individus, destruction du couple et de la famille

Personne ne peut se considérer exempt des effets dégradants de la pornographie et de la violence, ou à l’abri des dégâts causés par ceux qui se laissent inspirer par celles-ci. Les enfants et les jeunes sont particulièrement vulnérables et spécialement exposés à en devenir les victimes. La pornographie et la violence sadique déprécient la sexualité, pervertissent les relations humaines, asservissent les individus – en particulier les enfants et les femmes -, détruisent le mariage et la vie de famille, inspirent des attitudes anti-sociales et affaiblissent la fibre morale de la société.

Il est donc évident qu’un des effets de la pornographie est le péché (= se couper de l’amour de Dieu, ndlr). La participation volontaire à la production et à la diffusion de ces produits nocifs doit être considérée comme un mal moral sérieux. De plus, cette production et cette diffusion ne pourraient pas avoir lieu s’il n’y avait pas un marché de demande. Ceux qui font usage de ce matériel ne nuisent donc pas seulement à eux-mêmes mais contribuent à la promotion d’échanges commerciaux néfastes.

Une fréquente exposition des jeunes enfants au contexte de violence dans les média peut être troublante pour ceux-ci, encore incapable de distinguer nettement entre imagination et réalité. Successivement, la violence sadique au sein des média peut conditionner les personnes impressionnables, surtout les jeunes, au point qu’ils la considèrent acceptable, normale et digne d’être imitée.

Un lien entre pornographie, violence sadique et meurtres

On a dit qu’un lien existerait entre pornographie et violence sadique. Une certaine pornographie est ouvertement violente dans son expression et son contenu. Ceux qui voient, entendent ou lisent un tel matériel risquent de l’introduire dans leur propre comportement. Ils en arrivent à perdre tout respect envers les autres en tant qu’enfants de Dieu et en tant que frères et sœurs de la même famille humaine. Un tel lien entre pornographie et violence sadique a des implications particulières pour les personnes atteintes de maladie mentale.

Ce que l’on appelle la pornographie douce (« soft core ») peut progressivement paralyser la sensibilité, étouffant graduellement le sens moral des individus au point de les rendre moralement et personnellement indifférents aux droits et à la dignité d’autrui. La pornographie-comme la drogue-crée un besoin et pousse les individus à rechercher du matériel plus excitant (le « hard core ») et pervers, la pornographie dure. La probabilité d’une attitude anti-sociale sera d’autant plus grande, dans la mesure où le processus se poursuivra.

La pornographie favorise les fantasmes et les comportements malsains. Elle compromet le développement moral de la personne et les relations humaines saines et adultes, particulièrement dans le mariage et la famille, qui exigent une confiance mutuelle ainsi qu’une intégrité morale explicite de l’esprit et des actions de chaque personne.

La pornographie met en cause le caractère familial de l’authentique sexualité humaine. Dans la mesure où la sexualité est considérée comme une recherche frénétique de jouissance individuelle, plutot qu’une expression durable d’amour dans le mariage, la pornographie apparaîtra comme un facteur capable de miner la vie familiale dans sa totalité.

Au pire, la pornographie agira comme élément d’incitation ou de renforcement, un complice indirect, dans les cas d’agressions sexuelles graves et dangereuses : contre les enfants, ou encore les enlèvements et les meurtres.

Un des messages centraux de la pornographie et de la violence est le mépris des autres : considérés comme objets plus que comme personnes. La pornographie et la violence suppriment ainsi la tendresse et la compassion, pour faire place à l’indifférence et même à la brutalité.

Et toi, qu’en penses-tu ? Vois-tu un lien entre violence et porno ? Viens en discuter avec nous par le live chat’ !


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