Un témoignage fort sur l’addiction au porno et à la masturbation
Dans cette vidéo percutante, un jeune homme partage sans filtre son combat contre la pornographie et la masturbation.
Tombé très jeune dans cette dépendance, il raconte avec lucidité les mécanismes de l’addiction au porno, la spirale de la culpabilité, l’isolement, et les blessures intimes que cela peut provoquer.
Ce témoignage authentique met en lumière la réalité souvent cachée de milliers de jeunes aujourd’hui. Il parle de solitude, de perte de contrôle, de la pression silencieuse, mais aussi d’espérance : celle de s’en sortir, de se relever, et de retrouver une liberté intérieure.
Ce témoignage est là pour soutenir, éclairer et ouvrir un chemin de libération à tous ceux qui luttent dans l’ombre.
Je suis ici pour vous parler de la pornographie et de la masturbation.
Parce que j’ai eu le malheur de tomber dedans assez jeune…
…et d’y être resté bloqué pendant plus de cinq ans.
C’est arrivé de manière très banale : on m’en avait parlé en cours, au collège.
Et je me suis dit : « Pourquoi pas essayer ? »
Si j’avais su l’enfer dans lequel ça allait me précipiter, je me serais retenu.
Au début, c’est de la curiosité. Parce que tout le monde en parle. Parce que c’est facile. Accessible.
Et petit à petit, les étapes s’enchaînent…
Du jour au lendemain, on se retrouve complètement accro.
Moi, je suis devenu dépendant à la masturbation — et, par extension, à la pornographie — pendant plus de cinq ans.
Je me suis battu chaque jour.
Et je peux vous le dire : c’est une véritable addiction, parce que c’est omniprésent.
Je ne pouvais pas me lever et vivre une journée normale sans poser ces actes.
Sans regarder une vidéo.
Un jour, je me suis dit : « Allez, pas aujourd’hui. »
Et je me suis rendu compte que je n’y arrivais pas.
Au début, c’était une vidéo de temps en temps.
Et puis c’est devenu deux, trois vidéos par jour.
Et si je ne le faisais pas, je me retrouvais dans un état de stress intense.
C’était horrible.
J’en avais besoin. Tous les jours. Deux ou trois fois.
Et les vidéos, au début très “soft”, devenaient de plus en plus “hard”.
En fait, c’est lié à la dopamine — la molécule de la récompense.
Le cerveau enregistre le plaisir et en redemande.
Sauf qu’il s’habitue.
Et ce qui suffisait hier ne suffit plus demain.
Il en faut toujours plus : plus fort, plus intense, plus extrême.
Et un jour, ce qu’on regarde à l’écran ne suffit plus.
On commence à vouloir essayer dans la vraie vie.
Ce qui est terrible dans cette addiction, c’est la solitude.
Moi, c’est ce qui m’a fait le plus souffrir.
C’est difficile d’en parler en famille, parce qu’il y a aussi la honte.
La culpabilité.
La culpabilité de l’acte lui-même — la masturbation — mais aussi parfois celle des vidéos qu’on regarde.
À la fin, tu te retrouves seul dans ton lit, les larmes aux yeux, à te dire :
« Mais qu’est-ce que j’ai fait ? Pourquoi je fais ça ? »
Et puis tu te rends compte que ton regard change.
Tu ne regardes plus les filles de la même façon.
Ton imagination déborde.
Et la culpabilité devient écrasante.
C’est ce qui m’a précipité dans ce que j’appelle “cet enfer” :
avoir honte de moi-même, ne plus réussir à me regarder dans une glace.
Comment je m’en suis sorti ?
D’abord, en reconnaissant que c’était une addiction.
Que ce serait un combat long.
Et surtout, en me faisant entourer.
Il faut en parler. À des personnes de confiance.
On pense toujours qu’on est sale, qu’on va être jugé.
Mais le jour où j’en ai parlé à des amis, je me suis rendu compte que 99 % de mon entourage masculin vivait la même chose.
C’est plus facile à plusieurs.
Comme pour arrêter de fumer : c’est toujours plus simple à deux que seul.
La pornographie te blesse profondément, au plus intime de toi-même.
C’est une blessure réelle.
Et comme toutes les blessures… elle peut rouvrir à tout moment.
Et toi, que penses-tu de l’addiction à la pornographie et à la masturbation ? Viens en parler avec nous sur le chat’ :
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