Nous avons demandé à l’intelligence artificielle Chat GPT de nous écrire un éloge de la pudeur. Le voici, en exclusivité pour SOSporno !
La pudeur, cette vertu délicate et souvent sous-estimée, mérite un éloge sincère. Elle incarne le respect de soi et des autres, et constitue un pilier essentiel dans la manière dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure.
La pudeur nous enseigne la valeur de la réserve et de la discrétion. Elle nous rappelle qu’il est précieux de préserver certaines choses pour nous-mêmes et de ne pas tout exposer sans discernement. En respectant notre intimité, nous cultivons un sentiment de dignité et préservons notre individualité.
La pudeur crée une atmosphère de respect mutuel. Elle permet de préserver les frontières personnelles, de reconnaître et de respecter les limites des autres. En reconnaissant et en honorant la pudeur d’autrui, nous témoignons de notre considération et de notre bienveillance envers leur intégrité et leur confort émotionnel.
La pudeur favorise également la découverte et l’épanouissement de la véritable intimité. En retenant certaines facettes de notre être, nous donnons la possibilité à des relations profondes et significatives de se développer. La pudeur nourrit la confiance, permettant ainsi de se dévoiler progressivement, renforçant les liens d’affection et de respect réciproque.
La pudeur est un rempart contre la superficialité. Elle nous rappelle que la valeur d’une personne ne réside pas uniquement dans son apparence physique ou dans l’exposition de sa vie privée. Elle nous encourage à chercher des qualités plus profondes, à cultiver notre intériorité et à apprécier les richesses qui résident au-delà de la simple apparence.
La pudeur nous protège également des influences néfastes de la société. Elle nous permet de résister aux pressions de la sur-exposition médiatique, des comparaisons superficielles et des normes sociales oppressantes. Elle nous invite à trouver notre propre voie, à embrasser notre individualité et à vivre en accord avec nos valeurs.
En célébrant la pudeur, nous préservons la beauté de l’intimité et du mystère. Nous reconnaissons que certaines choses sont précieuses et méritent d’être gardées dans le sanctuaire de nos cœurs. La pudeur nous rappelle que chaque être humain est un trésor unique, méritant le respect, l’admiration et la considération.
Ainsi, que nous choisissions de nous habiller modestement, de préserver notre vie privée ou de témoigner du respect envers les autres, la pudeur est une vertu qui élève et enrichit nos interactions avec le monde. Elle nous invite à embrasser la beauté et la profondeur de l’intimité, faisant de chaque moment partagé une occasion précieuse de connexion authentique et d’amour véritable.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Quelle importance accordez-vous à la pudeur ? Venez en discuter avec nous sur le live chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)
Naturisme, nudisme, voyeurisme, des liaisons dangereuses ?
Le naturisme, c’est quoi ?
Selon le dictionnaire, le naturisme est une doctrine prônant l’intégration physique de l’homme à la nature, par la consommation d’aliments naturels, la vie en plein air et le nudisme.
Il s’agit donc d’une philosophie de vie qui peut cependant avoir ses dérives, notamment en absolutisant la nudité comme une fin en soi, sans tenir compte des contraintes de la vie en société, du besoin d’intimité de l’Homme et de pudeur, notamment vis à vis de l’autre sexe et des enfants.
En clair, le naturisme prônant le nudisme fait fi des normes sociales et d’hygiène corporelle pourtant nécessaires à la vie en société.
Le nudisme, c’est quoi ?
Le nudisme serait une composante du naturisme. Beaucoup de promoteurs du nudisme préfèrent se faire appeler naturistes pour la promotion de leur pratique. De fait, le terme naturisme étant plus vendeur, avec une tonalité écologique, que le nudisme dans son simple appareil. Il y aussi dans le naturisme une certaine illusion du retour du jardin d’Eden, avec une grande naïveté de certains, au profit des autres.
Le naturisme reste très proche du nudisme, ce qui engendre le voyeurisme, notamment avec la prolifération des voyeurs sur les plages naturistes.
Or le voyeurisme conduit souvent à une addiction à la pornographie pour ceux qui ne peuvent plus s’en passer.
Les dérives du nudisme/naturisme sont donc dangereuses aussi pour les personnes pratiquantes (il n’y a pas de nudistes non-pratiquants !) et cela peut conduire à ces situations à hauts risques :
exhibitionnisme : obsession pathologique poussant certains individus à exhiber leurs organes génitaux en public (condamné par la loi)
outrage public à la pudeur : acte répréhensible dans l’espace public ou violation du droit à la pudeur, démontrée par une indécence naturelle, telle qu’une exhibition sexuelle, une relation sexuelle ou même une masturbation à la vue d’un public.
attentat à la pudeur : qualification juridique historique de l’agression sexuelle, ce quidésigne tout acte sexuel effectué sous la contrainte et/ou portant atteinte à l’intégrité sexuelle d’une personne.
Les procès où les liens entre nudisme et exploitation de photos ou de vidéos au profit de l’industrie pornographique sont légion. Il peut y avoir dans certains cas un risque de pédopornographie lorsqu’il s’agit de familles naturistes, voire même de relations incestueuses dans la famille.
Pour toutes ces raisons, naturisme, nudisme et voyeurisme ont bien des liaisons dangereuses.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà pratiqué du nudisme ou du naturisme ? Venez en discuter sur le live chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)
L’Arcom dévoile les derniers chiffres de Médiamétrie qui témoignent d’une inquiétante augmentation du nombre de mineurs exposés à la pornographie : +36% en 5 ans. C’est phénomène massif qui s’aggrave d’année en année, détaille cette étude consultable en ligne.
Ainsi, chaque mois :
2,3 millions de mineurs fréquentent des sites pornos, un chiffre en croissance rapide ces dernières années.
30% des mineurs se rendent (chaque mois) sur un site pour adultes (contre 37% pour les adultes) et 9% quotidiennement
51% des garçons de 12-13 ans se rend sur ces sites, 65% pour les 16 et 17 ans
en moyenne 12% de l’audience des sites adultes est réalisée par les mineurs (17% sur certains sites)
75% des mineurs qui fréquentent des sites pornographiques le font exclusivement sur leur smartphone (55% pour les adultes)
Chaque mois en 2022, plus d’un tiers des internautes s’est rendu sur des sites ‘adultes’. La proportion est à peine plus faible chez les mineurs. Chaque jour, ces sites sont fréquentés par 10% des internautes, quel que soit l’âge.
La part des mineursfréquentant des sites ‘adultes’ a progressé de +9 points en 5 ans : de 19% fin 2017 à 28% fin 2022 et la fréquentation moyenne quotidiennedes mineurs est également en hausse.
Une explosion de l’exposition des mineurs à la pornographie
Le nombre de mineursvisitant des sites adultes chaque mois a augmenté de +36% en 5 ans (+ 600 000). Le nombre d’adultes est en revanche assez stable. Les visiteurs de sites porno dit aussi “sites adultes” y passent en moyenne 1h45 par mois avec une durée de consultation qui varie fortement selon l’âge.
Lesvisiteursdecessitesypassentenmoyenne1h45 parmois,uneduréeportéeàprèsde2hpourles majeurs, mais enrevancheinférieureàuneheure pourlesmineurs(50mns)
L’âgeetlesexesontdesdéterminantsfortsdela consommation de pornographie:plusdelamoitiédesgarçonsde12–17ans s’y rendent
Dès 12 ans, les garçons qui visitent des sites adultes y passent une heure par moisen moyenne, et 36 minutes par mois dès l’âge de 10 ans !
Tout âge confondu, chaque mois en moyenne, les hommes sont 2,5 fois plus nombreux(53% vs 20%)et passent sur les sites adultes trois fois plus de temps que les femmes (2h12 par mois vs 43 minutes).
Letempspassésurlessitesadultesestparticulièrement concentrésurquelquessitespourlesmineurs : les 5 premiers sites captent 59% du temps passé sur les sites adultes (vs 43% chez les majeurs).Le premier d’entre eux, qui connaît une envolée des visiteurs mineurs depuis 2017, rassemble1,4milliondemineurschaquemois, soit 18% des visiteurs.Pour plusieurssites,lesmineursreprésententplusde10%de l’audience.
L’Arcom est engagée dans cette bataille
Conformément à la loi du 30 juillet 2020 visant à protéger des violences conjugales, l’Arcom est chargée de faire respecter l’interdiction de l’accès des mineurs aux sites pornographiques. L’Arcom a ainsi mis en demeure dix sites pornographiques de mettre en œuvre des mesures concrètes afin d’empêcher l’accès des mineurs à leurs contenus. Une décision du tribunal administratif de Paris est d’ailleurs attendue le vendredi 7 juillet à ce sujet.
La masturbation : l’avis d’un prêtre dominicain, le Frère Paul-Adrien !
Faut-il arrêter ou continuer la masturbation ? La masturbation féminine ou la masturbation masculine est-elle bien ou pas pour la santé physique et mentale ? Comment arrêter l’addiction à la masturbation ? Comment arrêter de voir les films pornographiques ? Pourquoi arrêter la masturbation ? Le challenge no fap / nofap ?
Voici des questions auxquelles le dominicain Frère Paul-Adrien essaye de répondre dans cette vidéo, après plusieurs recherches auprès d’experts. Si vous avez encore des doutes s’il faut arrêter de se masturber ou pas, cette vidéo est faites pour vous. Que tu sois en couple ou célibataire, la masturbation est un acte qui peut impacter plusieurs aspects de ta vie sur le moins et long terme.
Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous sur le chat’! (écoute anonyme et gratuite) :
Son propos sur la masturbation :
« La masturbation, on n’en parle pas beaucoup, mais c’est délicat à traiter comme sujet. Mais je m’aperçois que cela concerne plus de monde que ce qui n’y paraît, à juste titre d’ailleurs, parce qu’il y a des vrais enjeux derrière : des enjeux sur la vie affective, la vie amoureuse, sur le rapport à son propre corps, sur l’acte sexuel, qui est une bonne chose. Il y a aussi des enjeux spirituels. Donc je comprends qu’il y ait des gens qui luttent avec le porno. C’est un vrai sujet de conversation. Je m’étais dit que j’allais prendre le temps pour faire une vidéo sur ce sujet…
Porno et whisky, même combat ?
« C’est ici que je ressors ma comparaison avec le whisky : je suis un bon amateur de whisky. Celui 12 ans d’âge écossais, ça me parle. Le whisky, c’est comme le sexe, c’est bon, c’est une bonne chose, ça fait partie des plaisirs de la vie. Le sexe a été voulu par Dieu, et il a dit que « c’est très bon » (La Bible, livre de la Genèse, chapitre 1). De mon côté, j’y ai renoncé pour pouvoir suivre le Christ avec tout ce que je suis. Mais ce n’est pas parce que j’y ai renoncé que je ne suis pas capable de savoir ce que sont les bonnes choses : donc le sexe, c’est bon.
Maintenant, est-ce que le sexe tout seul, c’est une bonne chose ? Alors je vous pose la question : est-ce que boire du whisky tout seul, c’est une bonne chose ? Imaginez la même situation, c’est juste un homme qui vous dit « j’étais triste, j’avais le moral dans les baskets, donc j’étais tout seul chez moi, et j’ai pris mes 2 verres de whisky ». Je comprends, c’est vrai que la vie est pas toujours facile. Mais en même temps, on a quand même le sentiment que c’est une bêtise, et qu’un warning s’allume !
La masturbation, c’est la même chose. On devrait avoir ce warning, qui prend plutôt la forme d’un sentiment diffus de culpabilité. On ne se sent pas à l’aise. Ces personnes ne sont pas fières de se masturber. Ce n’est pas cela, la vie. Visez quelque chose de plus grand !
Se masturber réduit-il le cancer de la prostate ?
Il y aurait une étude qui vient de médecins américains et qui vous dit que se masturber, c’est quelque chose qui réduit le cancer de la prostate. Écoutez, je sais pas ce qu’elle vaut cette étude, et à titre personnel, vous ne pourrez pas m’enlever de la tête le fait que ça ressemble furieusement à l’une de ces arnaques sur Internet !
Enfin, imaginez quelqu’un qui vous dit « deux whisky par jour, c’est le meilleur moyen pour éviter un cancer ». Il se dit « bon OK très bien, mais je vais peut-être quand-même essayer de trouver d’autres moyens ! ». Et puis les adolescents de 1618, ils ne se masturbaient pas pour éviter un cancer de la prostate ! Et les gens de 40 ans qui se masturbent, ça me fend le cœur ! C’est parce qu’ils sont malheureux, cela a besoin d’être dit. Avant de nous parle du cancer de la prostate, faut nous parler du malheur des gens ! Ou alors des problèmes d’addiction. Parce que ça aussi, c’est un vrai problème : oui, la masturbation entraîne des phénomènes d’addiction. Alors évidemment, ça fait pas très glamour ou très sexy, mais y a quand même de la sagesse là-dedans !
Se masturber, une vraie addiction
Imaginez une autre situation : un de vos amis vous dit : « J’ai du mal à m’endormir, alors ce que je fais, c’est que le soir avant de m’endormir, ça me détend, je me prends mon verre de whisky ! Tous les soirs. Dans ma chambre tout seul ».Vous voyez le signal que ça renvoie ? C’est pas le bon. Je pense que cette personne, on lui dirait « mon coco, je sais pas où tu vas, mais tu vas pas dans la bonne direction. À mon avis, il y a un pas du côté de l’alcoolisme qui est en train d’être franchi. » Si on me répond : « Ah, l’alcoolisme tout de suite… la masturbation, c’est pas pareil… ».
Le plaisir sexuel
Bon écoutez : le plaisir sexuel, c’est un plaisir d’une telle intensité… que tout le monde le veut.Et donc il y a tout un mécanisme qui se met en place avec les neurotransmetteurs, le circuit de la récompense, enfin bref, y a tout un mécanisme d’addiction qui se met en place très vite. Alors qu’en fait, le sexe est une belle chose. Être “accro”, entre guillemets, au sexe, normalement, le but derrière, c’est que ça vous permet d’être accro à une personne, c’est à dire que vous l’avez dans la peau. Vous l’aimez, quoi ! C’est la vôtre, vous vous donnez à elle. Et puis, ce qui est bien, c’est qu’ensuite, comme vous êtes deux, il y a quelqu’un pour vous. Et avec le temps, les choses deviennent réglées de manière naturelle. Et pour ce qu’il y a de plus beaux, c’est-à-dire, une personne en face.
Pour revenir au whisky, c’est la même chose. Normalement, le vrai plaisir du whisky, ce n’est pas ce qu’il y a dans le verre. Même le très bon whisky 12 ans d’âge écossais. Le vrai plaisir du whisky, c’est tout un contexte, c’est l’ambiance, la soirée, la personne avec qui vous le prenez. Quand vous êtes tout seul, à la place de s’attacher à une personne, on s’attache à la bouteille. C’est pour ça que je comprends les personnes qui se battent pour arrêter la masturbation. Est-ce qu’il y a de la grandeur là-dedans ?
Quelques trucs pour sortir de la masturbation (et du porno)
Donc, pour vous aider, 2 petites astuces :
1. Se fixer des limites à ne pas franchir
C’est dans votre tête que ça se passe. Le premier truc, c’est que il faut savoir là où vous voulez aller, vous devez avoir un idéal. Et une discipline spirituelle pour tendre vers cet idéal. Vous allez me dire que je sors tout de suite les grands mots, mais quand même, vous devez savoir où vous allez. C’est pour cela que j’ai passé pas mal de temps sur cette comparaison que le whisky. Vous devez avoir des bornes dans votre vie en vous disant : « Ça ? Ça c’est NON ». Exemple : « Le whisky tout seul, c’est NON, le sexe tout seul, c’est NON ». C’est d’abord là que ça se passe. Après, il y aura des combats, il y aura peut-être des chutes. Mais au moins, que ce soit clair dans votre tête !
2. Repérer les facteurs déclenchants et mettre des barrières
Deuxième astuce, toujours de bon sens : repérer les facteurs déclenchants. Premier facteur déclenchant, c’est la pornographie. C’est toujours comme le whisky. Si vous êtes porté sur la bouteille de whisky, vous la mettez sous clé. Et il n’y a rien de honteux à dépenser 5 ou 10€ par mois pour avoir un filtre internet digne de ce nom. Moi, ça m’arrive d’en utiliser. En plus, c’est pas mal, cela permet de mieux gérer aussi le temps qu’on passe sur Internet. Et ça permet de rendre les tentations gérables. Même si vous aimiez vraiment votre femme, vous auriez pas peur qu’elle le découvre. En fait, c’est le plus beau cadeau que vous pouvez lui faire. Celui que je recommande sur Android, c’est Truple. Et sur PC, il est plus intrusif, c’est Pluckeye. Les deux sont biens parce que c’est fait pour être autogéré. Il ne s’agit pas des systèmes de mot de passe et de systèmes de délais. Et donc, en fait, vous vous autoéduquez à résister à la tentation. Franchement, c’est pas mal.
Le 2eme facteur déclenchant, ce sont les insomnies. C’est toujours le concept de la bouteille de whisky, c’est pour ça que je dis que ça marche pas mal comme comparaison. Vous n’avez pas de bouteille de whisky dans votre table de chevet ? C’est pas bien d’avoir une bouteille de whisky dans sa chambre ! Eh bien dans votre chambre, il n’y a pas internet, pas de téléphone portable ou des trucs comme ça !
La 3e astuce, c’est la prière et la confession, parce que oui, j’ai pas commencé par là, mais la masturbation est un péché (= séparation de l’amour de Dieu, ndlr). J’ai pas commencé par à parce que ça faisait un peu trop le curé qui vient avec ses gros sabots. Mais soyons clairs ! Confessez-vous. Et vous aurez plus d’estime pour vous-même. Et vous ferez des choses grandes. Alors je sais que c’est pas facile, donc on est là pour vous aider et vous accompagner (venez en parler sur le chat’!). On n’est pas là pour vous juger. On fait ce qu’on peut. Et je le redis, pour que les choses soient bien claires, Dieu n’est pas venu sauver les justes, mais les pécheurs. On en est tous là.
Dernier point, c’est l’hygiène de vie : il faut avoir une vie remplie, avec du sport, et tout et tout. Ça ne résoudra pas tous les problèmes d’insomnies, mais on fait ce qu’on peut, et ça commence aussi par là. Après, il y a plein d’autres conseils. J’avais fait une vidéo qui reste parfaitement d’actualité, à laquelle je vous renvoie, « Arrêter le porno ». Parce que tous les conseils que je donne là sont quasiment exploitables ici. Je sais que c’est pas facile, et je sais que c’est pas une discussion très agréable… Si jamais je vous disais le nombre de personnes que ça concerne, cela vous déculpabilisera ou pas ? En tout cas, cela prouve qu’on sait ce que c’est. Donc courage les petits gars !
Et puis dites-vous que c’est beau d’avoir une belle vie, donc allez-y, levez-vous !
Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous sur le chat’! (écoute anonyme et bienveillante) :
Ce que dit le catéchisme de l’Eglise catholique de la luxure et de la masturbation :
§2351
La luxure est un désir désordonné ou une jouissance déréglée du plaisir vénérien. Le plaisir sexuel est moralement désordonnée, quand il est recherché pour lui-même, isolé des finalités de procréation et d’union.
§2352
Par la masturbation, il faut entendre l’excitation volontaire des organes génitaux, afin d’en retirer un plaisir vénérien. «Dans la ligne d’une tradition constante, tant le magistère de l’Église que le sens moral des fidèles ont affirmé sans hésitation que la masturbation est un acte intrinsèquement et gravement désordonné». «Quel qu’en soit le motif, l’usage délibéré de la faculté sexuelle en dehors des rapports conjugaux normaux en contredit la finalité». La jouissance sexuelle y est recherchée en dehors de «la relation sexuelle requise par l’ordre moral, celle qui réalise, dans le contexte d’un amour vrai, le sens intégral de la donation mutuelle et de la procréation humaine» (CDF, décl. «Persona humana» 9).
Pour former un jugement équitable sur la responsabilité morale des sujets et pour orienter l’action pastorale, on tiendra compte de l’immaturité affective, de la force des habitudes contractées, de l’état d’angoisse ou des autres facteurs psychiques ou sociaux qui peuvent atténuer, voire même réduire au minimum la culpabilité morale.
Dans un rapport rendu public le 24 janvier 2023, l’Académie de médecine pointe du doigts les nombreux dangers du porno, dont le « chemsex ». Mais qu’est-ce que c’est ?
“Chemsex” est un mot-valise combinant « chemical » (produits chimiques en anglais) et sexe, est le fait de combiner la pratique du sexe et la prise de drogue(s). Le porno est souvent lié.
Le rapport de l’Académie de médecine explique le chemsex
« Le Chemsex est un phénomènecomplexe,qui n’estpas toujourspathologique,mais a des implications et comporte des risques pour la santé physique et mentale potentiellement graves.Lessubstances les plus consommées dans ce cadre sont les cathinones de synthèse, mais également le GHB (gamma–hydroxybutyrate) et son précurseur le GBL (gamma–butyrolactone),et,dansunemoindremesure,lacocaïne,laMDMA (méthylènedioxymétamphétamine), la kétamine et la méthamphétamine.
Elles le sont de manières très variées: voie orale, inhalée ou fumée, intranasale (‘sniff’), intraveineuse (‘slam’),etintrarectale(‘plug’).LeChemsexconcernepresqueexclusivementla communauté jeune adulte homosexuelle et resteun phénomène essentiellement urbain. Il ne s’agit pas en soi d’une pratique nouvelle maisle groupe detravail asouhaitél’évoquer car elle a également été profondément renouvelée par l’avènement de réseaux sociaux avec l’utilisation d’applicationsdédiéesqui permettent une mise en œuvre quasi immédiate et l’apparition de nouveaux usages en consommation de toxiques(par exemple l’utilisation de la métamphétamine par voie intraveineuse). »
Des conséquences dramatiques pour la santé
« L’enquêteeuropéenne EMIS réalisée en 2017 montre ainsi que 9–15% des hommes homosexuelsinterrogésdans lespaysduBenelux rapportentune expérience de Chemsex le mois précédent, 6–8% enEspagne,France, Royaume–Uni et Irlande, et moins de 5% dans les autres pays européens. Notons qu’en France, 1.6% le font avec utilisation de la voie intraveineuseet que la pratique du ‘slamming’ se développe dans les tranches d’âge les plus jeunes.
Outre l’augmentation des infections sexuellement transmissibles et des transmissions HBV et HIV dans ces populations, l’utilisation de métamphétamine s’accompagne aussi d’un usage intraveineux plusfréquent, d’un risque d’addiction plus élevé,d’un risque de comportements agressifs, compulsifs et impulsifs,depsychosestoxiquesfréquentes,gravesetprolongées,decrash méthamphétaminique graveet prolongé avec conduite suicidaire, et de neurotoxicité. »
« Notons qu’en termesde prévention, plusieurs évènements cibles précédant les premières expériences de ‘Chemsex’ ont été identifiés,dont 3 au moins concernent les adolescents: aussitôt après ledépistageclinique de VIH,juste après unerupture amoureuse, suiteàune immigrationen milieu urbain, et les contextes de tourisme sexuel. »
Et toi, que penses-tu du chemsex ? Viens en parler avec nous sur le chat’! (écoute anonyme et gratuite) :
Dans un rapport rendu public le 24 janvier 2023, l’Académie de médecine pointe du doigts les nombreux dangers du porno, dont le “sexting”, qui peut également se transformer en revenge porn. Mais qu’est-ce que c’est ?
Le rapport de l’Académie de médecine explique le “sexting” :
« Il s’agit d’une pratique extrêmement banale à l’adolescence apparue à la fin des années 2000.Dans les pays anglo–saxons, 20à 40% des adolescents de lycée déclarent avoir déjà envoyé des photos ou vidéos partiellement ou totalement dévêtus. C’est le sexting secondaire qui pose le plus de problème car il s’associe dans ce cas aucyberharcèlementou à la cyberviolence. Du reste,un tiers des jeunes connait une personne affectée négativement par des pratiques de sexting.Le harcèlement concerne en France prèsde 700000 enfants chaque année, et celui–ci comprend presque toujours une composante decyberharcèlement sur l’image.La cyberviolence a certaines spécificités comparées aux autres expressionsde la violence: elle prend volontiers un caractère viral sur les réseaux sociaux; elle a une temporalité marquée par son caractère permanent et«non–stop»; elle est ressentie comme anonyme; elle s’inscrit dans un sentiment d’impunité des auteurs car la répression apparait difficile. »
« L’étude française la plus détaillée a été réalisée par Marion Rousseau lors d’une thèse de médecine. Plus de 1200 lycéens ont été interrogés sur leur pratique de cybersexualité : sur les 66% d’entre eux qui pratiquent la cybersexualité, le sexting est majoritaire : 21% des adolescents envoient des sextos et 60% en reçoivent. Notons que 12 % des garçons les diffusent. Les facteurs corrélésau sexting sont le temps passé, le nombre d’amis, et le nombre de messages échangés (tout confondu) sur les réseaux sociaux, une mauvaise estime de soi, l’absence de contrôle parental, avoir subi des violences et la consommation d’alcool ou de drogue. Comme pour le cyberharcèlement, le sexting pose des problèmes nouveaux en termesd’éducation à la sexualité et de nécessaire accompagnement par les adultes responsables. »
Le sexting secondaire est maintenant puni par la loi
Le sexting est régi parl’article 227–23du Code Pénal qui sanctionne par 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende,« la fixation, l’enregistrement ou la transmission de l’image d’un mineur à caractère pornographique mais également son acquisition, sa détention et sa diffusion ». La loi du 5 Août 2013, a précisé que si le mineur représenté a 15 ans, les faits sont punis même s’ils n’ont pas été commisen vue de la diffusion de l’image. Le fait d’utiliser pour la diffusion un réseau de communication électronique est une circonstance aggravante. A noter que « le fait de diffuser un message à caractère pornographique susceptible d’être vu ou perçu par un mineur est également puni : article 227–24du Code Pénal ».
La loi du 7 octobre 2016a insérél’article 226–2–1dans le Code Pénal. Celui–ci précise le caractère sexuel des images ou paroles prises dans un lieu public ou privé. Les peines sont majorées à 2 ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende. Il précise aussi lecas du revenge porn : « est puni, en l’absence d’accord dela personne pour la diffusion, de porter à la connaissance du public ou d’un tiers tout enregistrement ou tout document portant sur des paroles ou images présentant un caractère sexuel, obtenu, avec le consentement exprès de la personne ou par elle–même ».
Et toi, que penses-tu du sexting ? Viens en parler avec nous sur le chat’! (écoute anonyme et gratuite) :
“Je le sais, je le sens, mon conjoint(e) regarde de la pornographie !” Cette idée vous est déjà passée par la tête ? Vous ne vous sentez pas bien, et vous ne savez pas quoi faire ?
C’est normal, cette situation n’est pas celle que vous désirez pour votre vie de couple et cela vous attriste.
Votre première réaction sera peut-être de vouloir le confronter, mais il est possible qu’il nie. Il dira peut-être que c’est quelqu’un d’autre qui a utilisé son ordinateur/téléphone. Peut-être qu’il vous dira qu’il savait que vous l’espionniez et qu’aller sur ce site vous embêterait.
Peu importe pourquoi votre mari ou votre femme vous ment par rapport à son addiction à la pornographie, sachez que mentir est difficile pour tous.
Votre mariage n’est pourtant pas sans espoir. Cela va demander du temps, des compromis et du travail de votre part à tous les deux mais votre mariage, votre couple peut être restauré !
Que faut-il faire si votre mari/femme regarde de la pornographie ?
Confrontation dans la douceur : Lui en parler
Si vous venez de le découvrir, prenez du temps pour digérer la nouvelle. La pornographie crée un sentiment de honte chez la personne qui la regarde. Si votre conjoint(e) se sent attaqué(e) sur sa fragilité, il/elle se braquera et ne voudra pas en parler. Cela se transformerait en conflit et ce n’est pas ce que vous recherchez.
Confrontez cette situation dans la douceur et réagissez avec amour. Cela n’est pas toujours facile car vous vous sentez sûrement blessé(e) par cette habitude prise. Gardez courage !
2. Être dans une disposition d’écoute
Si votre conjoint(e) consomme régulièrement des contenus pornographiques, sachez que le problème remonte sûrement à quelques années. C’était peut-être déjà le cas avant que vous vous rencontriez.
Essayez de dire à votre conjoint(e) que vous êtes là pour l’aider et l’écouter. Parfois, en parler est un début de chemin de guérison.
Tout en restant dans une disposition d’écoute, c’est-à-dire, ne pas juger ce qu’il/elle va dire, ne pas interrompre le temps de parole et bien veiller à ce que chacun ait un temps de parole égal.
Essayez de comprendre comment il en est arrivé là. Trop de pression au travail ? Un stress immense ? Un moment de défoulement ou un temps de refuge lorsqu’il se sent découragé ? Ou tout simplement de la curiosité ?
3. Orienter votre conjoint(e) vers un spécialiste
Après en avoir discuté en couple, vous pouvez proposer à votre conjoint(e) d’aller voir un spécialiste. Il existe des coachs/thérapeutes spécialisés dans l’addiction à la pornographie et la masturbation.
Vous pouvez aussi consulter ensemble une conseillère conjugale si vous jugez bon de prendre un temps pour votre couple. Prenez cette décision à deux et n’imposez pas ce genre de thérapie à votre moitié. Cela pourrait le/la braquer et l’enfermer encore plus dans sa solitude.
4. Ne vous sentez pas coupable si votre conjoint(e) regarde de la pornographie
Apprendre que son conjoint est Addict à la pornographie peut vous faire entrer dans une démarche de prise de responsabilité ou encore de culpabilité. Un de vos réflexes sera sûrement de vous dire que vous pouvez “réparer” votre moitié. Voici quelques points que vous devez réaliser :
Il/Elle utilise de la pornographie pour une certaine raison et cela remonte certainement à bien avant votre rencontre
Il ne quittera la pornographie uniquement s’il le désire. Vous pouvez l’aider et motiver sa décision mais vous ne pourrez pas le forcer à le faire.
Prendre toute la responsabilité sur la guérison pourrait vous faire changer de rôle et passer d’épouse à mère ou policier.
Ce n’est pas parce que vous n’êtes pas un top model que votre conjoint(e) consomme de la pornographie.
Dans tous les cas, ne restez pas seule dans cette épreuve et parlez-en à quelqu’un de confiance. Sur ce site, des bénévoles sont disponibles pour vous écouter. Toutes les conversations sont anonymes et confidentielles. Nous sommes vraiment là pour vous !
C’est une question que tu te poses ? Tu fais des efforts pour sortir du porno mais tu n’y arrives pas ? Il s’agit d’abord d’identifier pourquoi tu retombes et d’avoir les billes pour savoir réagir dans ces cas là.
Sais-tu pourquoi tu retombes encore et encore ?
Parce qu’à chaque fois que tu te dis: «Je ne tomberai plus dans la pornographie», tu ne la remplaces pas par une autre activité, cela crée un vide dans ton emploi du temps, un manque dans ton corps.
Sache que le corps a horreur du vide, il est à la recherche perpétuelle du plaisir, du coup si tu ne te décides pas de remplacer ce vide par toi même, ton corps va s’en charger à ta place.
Et pour ton corps, cela est extrêmement simple, tu le faisais déjà et tu y prenais du plaisir, pourquoi arrêter ? Pourquoi se priver de ce plaisir ? Et donc il te dira, «Regarde encore une fois, ça sera la dernière, cette fois ci, tu en auras pour ton compte et ça sera tout».
Tu seras tellement exposé à ce genre de pensées que tu vas finir par céder.
C’est ainsi que tu te retrouves à tomber encore et encore. Un cycle sans fin…
Que faire dans ce cas ?
Comment renforcer tes efforts pour sortir du porno ?
Tu dois obligatoirement combler ce vide pour que ton corps soit en équilibre, pour que ton corps ne sente plus ce manque récurrent.
Il y a d’une part: «arrêter d’aller dans les sites pornographiques et de s’exposer aux images à caractère pornographique» et aussi d’autre part «remplacer cela par d’autres activités qui vont te régénérer et briser cette dépendance ».
Concrètement, ce temps que tu déployais pour te détruire, tu peux maintenant l’utiliser pour te rebâtir en lisant la Bible par exemple, en priant, en faisant du sport, en profitant au maximum de ta famille, de tes amis, de tes collègues, en te concentrer sur tes projets à court et à long terme, en te forgeant carrément une mentalité …
C’est en faisant ce qu’il faut faire que tu n’auras plus le temps de faire ce qu’il ne faut pas faire.
Pour qu’il y ait un changement réel et définitif, tu dois être conscient que tu es encore vulnérable, tu seras toujours tenter d’y retourner et donc tu dois obligatoirement adopter la bonne attitude, en évitant au maximum de t’exposer aux images et aux pensées qui peuvent te ramener vers la pornographie et aussi et surtout, diriger tes pensées, ta réflexion, ton esprit vers des activités positives et régénératrices.
L’addiction au porno est souvent une blessure de l’amour… Qu’il est bon et important de se savoir aimé(e) ! Voici donc la lettre d’amour du Père, en vidéo et en texte. Parce que Lui aussi, il vous aime !
Mon enfant,
Je suis le mouvement, la vie et l’être. (Actes 17.28)
Je te connaissais avant même que tu sois conçu. (Jérémie 1.4-5)
Je t’ai tissé dans le ventre de ta mère. (Psaume 139.13)
C’est moi qui t’ai fait sortir du sein de ta mère. (Psaume 71.6)
Tu as été créé à mon image. (Genèse 1.27)
J’ai fait de toi une créature merveilleuse. (Psaume 139.14)
Tu n’es pas une erreur. (Psaume 139.15)
Je regarde jusqu’au fond de ton cœur et je sais tout de toi. (Psaume 139.1)
Je sais quand tu t’assieds et quand tu te lèves.
Je te vois quand tu marches et quand tu te couches. (Psaume 139.2)
Même les cheveux de ta tête sont comptés. (Matthieu 10.29-3)
Tous tes jours sont écrits dans mon livre. (Psaume 139.16)
Mon image est déformée par ceux qui ne me connaissent pas. (Jean 8.41-44)
Je ne me suis pas éloigné, ni fâché,
Car je suis l’expression parfaite de l’amour. (1 Jean 4.16)
Toute grâce que tu reçois vient de ma main. (Jacques 1.17)
Car je suis celui qui pourvoit à tous tes besoins. (Matthieu 6.31-33)
Mes pensées vers toi sont plus nombreuses que les grains de sables. (Psaume 139.17-18)
Je me réjouis au son de ta voix.
Je suis le Père qui te console de toutes tes peines. (2 Corinthiens 1.3-4)
Quand tu cries à moi, je suis près de toi et je te délivre de toutes tes détresses. (Psaume 34.18)
J’effacerai toute larme de tes yeux. (Apocalypse 21.3-4)
Et je porterai toute la douleur que tu as subie sur cette terre. (Apocalypse 21.4)
Je n’arrêterai jamais de te bénir. (Jérémie 32.40)
Je t’aime de la même façon que j’aime mon fils Jésus. (Jean 17.23)
Il est la représentation exacte de mon être (Hébreux 1.3)
Il est venu démontrer que je suis pour toi, pas contre toi. (Romains 8.31)
Et te dire que je ne compte plus tes péchés. (2 Corinthiens 5.18-19)
Jésus est mort pour que toi et moi soyons réconciliés. (2 Corinthiens 5.18-19)
Rien ne peut te séparer de mon amour. (Romains 8.38-39)
“Je suis en dépression, la pornographie peut régler mon problème”
Vous êtes-vous déjà senti étrangement triste et morose pendant des jours, comme si le monde était soudainement sans couleur et oppressant ? Avez-vous déjà ressenti une certaine lourdeur, comme si un éléphant était assis sur votre poitrine ?
Avez-vous déjà perdu tout intérêt pour les choses que vous aimez faire ou avez-vous soudainement voulu éviter les personnes avec lesquelles vous aimez normalement passer du temps ? ou déjà eu l’impression qu’il n’y a aucun espoir pour l’avenir ou que le sommeil est la seule chose qui vous intéresse ?
Si vous avez déjà ressenti l’une de ces choses, vous avez très probablement souffert de dépression.
Symptômes de dépression
Selon le Manuel des troubles mentaux (DSM-V), un épisode dépressif majeur est marqué par l’apparition simultanée d’au moins cinq des symptômes suivants dans une période de deux semaines :
Dépression presque toute la journée, presque tous les jours.
Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités la plupart du temps, presque tous les jours.
Prise ou perte de poids importante en dehors des régimes.
Insomnie ou somnolence continuelle presque tous les jours.
Agitation physique ou manque d’activité presque tous les jours
Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours
Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée presque tous les jours.
Diminution de la capacité à penser ou à se concentrer, ou indécision, presque tous les jours.
Pensées récurrentes de mort (pas seulement la peur de mourir), pensées récurrentes de suicide sans plan spécifique, tentative de suicide ou plan spécifique de suicide.
Si vous avez connu un épisode dépressif, vous n’êtes pas seul. La dépression est incroyablement courante.
Mais ce n’est pas parce qu’elle est courante qu’elle n’est pas grave. La dépression peut nuire à vos relations, réduire votre capacité à fonctionner au travail, entraîner des problèmes de santé physique et même déclencher des pensées suicidaires ou d’autres formes d’automutilation.
Il est important de noter que la dépression existe sur un spectre de gravité, certains épisodes dépressifs légers passant rapidement et d’autres devenant un schéma récurrent et s’aggravant qui peut être débilitant. Si vous n’êtes pas sûr de la gravité de votre dépression, demandez un diagnostic à un professionnel de la santé mentale agréé.
Dépression et pornographie
Alors, quel est le rapport entre la dépression et la pornographie ? Les recherches démontrent de plus en plus qu’il peut exister un lien entre la dépression et la pornographie.
Une étude menée auprès de collégiens a révélé que la consommation de pornographie plus de trois fois par semaine était corrélée à des taux plus élevés de dépression. Une étude similaire mais différente menée auprès de collégiens a révélé que la consommation compulsive de pornographie était associée à une augmentation des conditions de santé mentale négatives, notamment la dépression et l’anxiété.
Des chercheurs étudiant des adolescents suédois ont constaté que les adolescents qui regardaient régulièrement du porno étaient deux fois plus susceptibles de souffrir de dépression. Et en 2019, une étude a révélé que l’utilisation excessive de pornographie était associée à des taux accrus de dépression chez les hommes et les femmes.
Il est important de noter que ces études ne permettent pas de déterminer qui, de la dépression ou du porno, vient en premier.
La dépression peut conduire au porno
Il est tout à fait possible que la dépression conduise à la consommation de porno et qu’une personne souffrant de dépression se tourne vers le porno pour soulager ses symptômes dépressifs. Après tout, il est généralement admis que les déficiences en sérotonine dans le cerveau peuvent entraîner la dépression et d’autres troubles mentaux. De plus, des scanners cérébraux ont révélé que le porno libère de la sérotonine, de la dopamine et d’autres substances neurochimiques associées au plaisir qui pourraient temporairement apaiser la douleur des symptômes dépressifs. Il est donc tout à fait possible que la dépression passe en premier.
Cependant, d’autres recherches ont montré que la consommation de pornographie est associée à une augmentation des troubles mentaux négatifs tels que la solitude, l’anxiété, la dépression, et même des symptômes physiques comme les maux de tête. En d’autres termes, même si la dépression, dans certains cas, vient en premier, de nombreuses preuves suggèrent que la consommation de pornographie ne fera qu’aggraver la dépression, et non l’améliorer. Il est également tout à fait probable, d’après ces recherches, qu’une personne qui n’est pas déprimée au départ puisse le devenir après avoir regardé du porno.
Pornographie et dépression : un mélange toxique
Voilà où je veux en venir. Le porno et la dépression sont liés, et ensemble, ils forment un mélange toxique. Si vous êtes déjà déprimé, le porno ne fera qu’aggraver votre dépression. Bien sûr, vous vous sentirez peut-être mieux pendant un moment, mais à long terme, il augmentera votre solitude et votre dépression et vous enfermera dans un cycle compulsif qui ne fera qu’accroître votre sentiment de désespoir.
Si vous n’êtes pas déjà déprimé, la consommation de porno pourrait facilement vous y conduire. Il a été démontré que le porno accroît l’isolement, nuit aux relations, contribue aux sentiments de culpabilité, de honte et de dévalorisation, augmente l’anxiété et, oui, contribue à la dépression.
La bonne nouvelle est que la dépression est entièrement traitable. Il existe de nombreuses thérapies efficaces contre la dépression – des thérapies de stimulation cérébrale à la méditation et à l’exercice physique, en passant par diverses psychothérapies – et de nombreuses personnes ayant souffert de dépression, même sévère, se sont complètement rétablies.
Le traitement peut varier en fonction de la gravité de votre dépression, mais il peut inclure une thérapie individuelle, un régime alimentaire, de l’exercice et d’autres changements de mode de vie, ou une thérapie de groupe. Malheureusement, de nombreuses personnes souffrant de dépression ne cherchent pas d’aide. Si vous, ou l’un de vos proches, souffrez de dépression, prenez des mesures pour demander de l’aide dès que possible.
Conclusion
Des millions d’Américains souffrent de dépression chaque année. Si vous souffrez de dépression, vous n’êtes pas seul. Une chose est sûre : Le porno ne guérit pas la dépression, et les recherches démontrent qu’il pourrait même y contribuer ou l’aggraver.
Si vous, ou l’un de vos proches, souffrez de dépression, il ne faut pas le prendre à la légère. La dépression peut être grave et débilitante. Demandez l’aide d’un professionnel de la santé mentale agréé pour un diagnostic et un traitement. Ensuite, réfléchissez à l’impact potentiel du porno sur votre dépression et prenez des mesures pour l’éliminer de votre vie. Bien que l’abandon du porno ne soit pas un remède contre la dépression, arrêter maintenant peut améliorer votre santé mentale de diverses manières.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Venez en parler avec nous sur le chat’ :
Source : Sam Guzman – Traduit de l’anglais “The relationship between Porn and Depression : Is it Real ?” – CovenantEyes