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Accès des mineurs à la pornographie : +36% en 5 ans

L’Arcom dévoile les derniers chiffres de Médiamétrie qui témoignent d’une inquiétante augmentation du nombre de mineurs exposés à la pornographie : +36% en 5 ans. C’est phénomène massif qui s’aggrave d’année en année, détaille cette étude consultable en ligne.

Ainsi, chaque mois :

  • 2,3 millions de mineurs fréquentent des sites pornos, un chiffre en croissance rapide ces dernières années.
  • 30% des mineurs se rendent (chaque mois) sur un site pour adultes (contre 37% pour les adultes) et 9% quotidiennement
  • 51% des garçons de 12-13 ans se rend sur ces sites, 65% pour les 16 et 17 ans
  • en moyenne 12% de l’audience des sites adultes est réalisée par les mineurs (17% sur certains sites)
  • quotidiennement, près d’un mineur sur dix se rend sur les sites à destination des adultes
  • 75% des mineurs qui fréquentent des sites pornographiques le font exclusivement sur leur smartphone (55% pour les adultes)

Chaque mois en 2022, plus d’un tiers des internautes s’est rendu sur des sites ‘adultes’. La proportion est à peine plus faible chez les mineurs. Chaque jour, ces sites sont fréquentés par 10% des internautes, quel que soit l’âge.

La part des mineurs fréquentant des sites ‘adultes’ a progressé de +9 points en 5 ans :  de 19% fin 2017 à 28% fin 2022 et la fréquentation moyenne quotidienne des mineurs est également en hausse.

Une explosion de l’exposition des mineurs à la pornographie

Le nombre de mineurs visitant des sites adultes chaque mois a augmenté de +36% en 5 ans (+ 600 000). Le nombre d’adultes est en revanche assez stable. Les visiteurs de sites porno dit aussi “sites adultes” y passent en moyenne 1h45 par mois avec une durée de consultation qui varie fortement selon l’âge.

  • Les sites à destination des adultes concernent plus de 19 millions d’internautes chaque mois, soit 36% des internautes.
  • Les visiteurs de ces sites y passent en moyenne 1h45 par mois, une durée portée à près de 2h pour les majeurs, mais en revanche inférieure à une heure pour les mineurs (50 mns)
  • L’âge et le sexe sont des déterminants forts de la consommation de pornographie : plus de la moitié des garçons de 1217 ans s’y rendent 
  • Dès 12 ans, les garçons qui visitent des sites adultes y passent une heure par mois en moyenne, et 36 minutes par mois dès l’âge de 10 ans !
  • Tout âge confondu, chaque mois en moyenne, les hommes sont 2,5 fois plus nombreux (53%  vs 20%) et passent sur les sites adultes trois fois plus de temps que les femmes (2h12 par mois vs 43 minutes).
  • Le temps passé sur les sites adultes est particulièrement concentré sur quelques sites pour les mineurs : les 5 premiers sites captent 59% du temps passé sur les sites adultes (vs 43% chez les majeurs). Le premier d’entre eux, qui connaît une envolée des visiteurs mineurs depuis 2017, rassemble 1,4 million de mineurs chaque mois, soit 18% des visiteurs. Pour plusieurs sites, les mineurs représentent plus de 10% de l’audience.

L’Arcom est engagée dans cette bataille

Conformément à la loi du 30 juillet 2020 visant à protéger des violences conjugales, l’Arcom est chargée de  faire respecter l’interdiction de l’accès des mineurs aux sites pornographiques. L’Arcom a ainsi mis en demeure dix sites pornographiques de mettre en œuvre des mesures concrètes afin d’empêcher l’accès des mineurs à  leurs contenus. Une décision du tribunal administratif de Paris est d’ailleurs attendue le vendredi 7 juillet à ce sujet.

De son côté, le Sénat a publié en septembre 2022 un rapport d’information sur l’industrie du porno, au nom de la délégation aux droits des femmes, dévoilant l’enfer du décor mais aussi la responsabilité des réseaux sociaux, et incluant des recommandations pour lutter contre les violences pornographiques et leurs conséquences.

Enfin, l’académie de médecin a également pointé les nombreux dangers du porno le 24 janvier 2023, tandis qu’en Grande-Bretagne, un rapport de police indique que 50% des agressions sexuelles sont dues à l’addiction au porno.

A ce sujet, lire aussi :

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La masturbation : l’avis d’un prêtre dominicain

La masturbation : l’avis d’un prêtre dominicain, le Frère Paul-Adrien !

Faut-il arrêter ou continuer la masturbation ? La masturbation féminine ou la masturbation masculine est-elle bien ou pas pour la santé physique et mentale ? Comment arrêter l’addiction à la masturbation ? Comment arrêter de voir les films pornographiques ? Pourquoi arrêter la masturbation ? Le challenge no fap / nofap ?

Voici des questions auxquelles le dominicain Frère Paul-Adrien essaye de répondre dans cette vidéo, après plusieurs recherches auprès d’experts. Si vous avez encore des doutes s’il faut arrêter de se masturber ou pas, cette vidéo est faites pour vous. Que tu sois en couple ou célibataire, la masturbation est un acte qui peut impacter plusieurs aspects de ta vie sur le moins et long terme.

Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous sur le chat’ ! (écoute anonyme et gratuite) :

 

Son propos sur la masturbation :

« La masturbation, on n’en parle pas beaucoup, mais c’est délicat à traiter comme sujet. Mais je m’aperçois que cela concerne plus de monde que ce qui n’y paraît, à juste titre d’ailleurs, parce qu’il y a des vrais  enjeux derrière : des enjeux sur la vie affective, la vie amoureuse, sur le rapport à son propre corps, sur l’acte sexuel, qui est une bonne chose. Il y a aussi des enjeux spirituels. Donc je comprends qu’il y ait des gens qui luttent avec le porno. C’est un vrai sujet de conversation. Je m’étais dit que j’allais prendre le temps pour faire une vidéo  sur ce sujet…

Porno et whisky, même combat ?

« C’est ici que je ressors ma comparaison avec le whisky : je suis un bon amateur  de whisky. Celui 12 ans d’âge écossais, ça me parle. Le whisky, c’est comme le sexe, c’est bon, c’est une bonne chose, ça fait partie des plaisirs de la vie. Le sexe a été voulu par Dieu, et il a dit que « c’est très bon » (La Bible, livre de la Genèse, chapitre 1). De mon côté, j’y ai renoncé pour pouvoir suivre le Christ avec tout ce que je suis. Mais ce n’est pas parce que j’y ai renoncé que je ne suis pas capable de savoir ce que sont les bonnes choses : donc le sexe, c’est bon.

Maintenant, est-ce que le sexe tout seul, c’est une bonne chose ? Alors je vous pose la question : est-ce que boire du whisky tout seul, c’est une bonne chose ? Imaginez la même  situation, c’est juste un homme qui vous dit « j’étais triste, j’avais le moral dans les  baskets, donc j’étais tout seul chez moi, et j’ai  pris mes 2 verres de whisky ». Je comprends, c’est vrai que la vie est pas toujours facile.  Mais en même temps, on a quand même le sentiment que c’est une bêtise, et qu’un warning s’allume !

La masturbation, c’est la même chose. On devrait avoir ce warning, qui prend plutôt la forme d’un sentiment diffus de culpabilité. On ne se sent pas à l’aise. Ces personnes  ne sont pas fières de se masturber. Ce n’est pas cela, la vie. Visez quelque chose de plus grand !

Se masturber réduit-il le cancer de la prostate ?

Il y aurait une étude qui vient de médecins américains et qui vous dit que se masturber, c’est quelque chose qui réduit le cancer de la prostate. Écoutez,  je sais pas ce qu’elle vaut cette étude, et à titre personnel, vous ne pourrez pas m’enlever de la tête le fait que ça ressemble furieusement à l’une de ces arnaques sur Internet !

Enfin, imaginez quelqu’un qui vous dit « deux whisky par jour, c’est le meilleur moyen pour éviter un cancer ». Il se dit « bon OK très bien, mais je vais peut-être quand-même essayer de trouver d’autres moyens ! ». Et puis les adolescents de 1618, ils ne se masturbaient pas pour éviter un cancer de la prostate ! Et les gens de 40 ans qui se masturbent, ça me fend le cœur ! C’est parce qu’ils sont malheureux, cela a besoin d’être dit. Avant de nous parle du cancer de la prostate,  faut nous parler du malheur des gens ! Ou alors des problèmes d’addiction. Parce que ça aussi, c’est un vrai problème : oui, la masturbation entraîne des phénomènes d’addiction. Alors  évidemment, ça fait pas très glamour ou très sexy, mais y a quand même de la sagesse là-dedans !

Se masturber, une vraie addiction

Imaginez une autre situation : un de vos amis vous dit : « J’ai du mal à m’endormir, alors ce que je fais, c’est que le soir avant de m’endormir, ça me détend, je me prends mon verre de whisky ! Tous les soirs. Dans ma chambre tout seul ». Vous voyez le signal que ça renvoie ? C’est pas le bon. Je pense que cette personne, on lui dirait « mon coco, je sais pas où  tu vas, mais tu vas pas dans la bonne direction. À mon avis, il y a un pas du côté de l’alcoolisme qui est en train d’être franchi. » Si on me répond : « Ah, l’alcoolisme tout de suite… la masturbation, c’est pas pareil… ».

Le plaisir sexuel

Bon écoutez : le plaisir sexuel, c’est un plaisir d’une telle intensité… que tout le monde le veut. Et donc il y a tout un mécanisme qui se met en place avec les  neurotransmetteurs, le circuit de la récompense, enfin bref, y a tout un mécanisme d’addiction  qui se met en place très vite. Alors qu’en fait, le sexe est une belle chose. Être “accro”, entre  guillemets, au sexe, normalement, le but derrière, c’est que ça vous permet d’être accro à une personne, c’est à dire que vous l’avez dans la peau. Vous l’aimez, quoi ! C’est la vôtre, vous vous donnez à elle. Et puis, ce qui est bien, c’est qu’ensuite, comme vous êtes deux, il y a quelqu’un pour vous. Et avec le temps, les choses deviennent réglées de manière  naturelle. Et pour ce qu’il y a de plus beaux, c’est-à-dire, une personne en face.

Pour revenir au whisky,  c’est la même chose. Normalement, le vrai plaisir du whisky, ce n’est pas ce qu’il y a dans le verre. Même le très bon whisky 12 ans d’âge écossais. Le vrai plaisir du whisky, c’est tout un contexte, c’est l’ambiance, la soirée, la personne avec qui vous le prenez. Quand vous êtes tout seul, à la place de s’attacher à une personne, on s’attache à la bouteille. C’est pour ça que je comprends les personnes qui se battent pour arrêter la masturbation. Est-ce qu’il y a de la grandeur là-dedans ?

Quelques trucs pour sortir de la masturbation (et du porno)

Donc, pour vous aider, 2 petites astuces :

1. Se fixer des limites à ne pas franchir

C’est dans votre tête que ça se passe. Le premier truc, c’est que il faut savoir là où vous voulez aller, vous devez avoir un idéal. Et une discipline spirituelle pour tendre vers cet idéal. Vous allez me dire que je sors tout de suite les grands mots, mais quand même, vous devez savoir où vous allez. C’est pour cela que j’ai passé pas mal de temps sur cette comparaison que le whisky. Vous devez avoir des bornes dans votre vie en vous disant : « Ça ? Ça c’est NON ». Exemple : « Le whisky tout seul, c’est NON, le sexe tout seul, c’est NON ». C’est d’abord là que ça se passe. Après, il y aura des combats, il y aura peut-être des chutes. Mais au moins, que ce soit clair dans votre tête !

2. Repérer les facteurs déclenchants et mettre des barrières

Deuxième astuce, toujours de bon sens : repérer  les facteurs déclenchants. Premier facteur déclenchant, c’est la pornographie. C’est toujours comme le whisky. Si vous êtes porté sur la bouteille de whisky, vous la mettez sous clé. Et il n’y a rien de honteux à dépenser 5 ou 10€ par mois pour avoir un filtre internet digne de ce nom. Moi, ça m’arrive d’en utiliser. En plus, c’est pas mal, cela permet de mieux gérer aussi  le temps qu’on passe sur Internet. Et ça permet de rendre les tentations gérables. Même si vous aimiez vraiment votre femme, vous auriez pas peur qu’elle le découvre. En fait, c’est le plus beau cadeau que vous pouvez lui faire. Celui que je recommande sur Android, c’est Truple. Et sur PC, il est plus intrusif, c’est Pluckeye. Les deux sont biens parce que c’est  fait pour être autogéré. Il ne s’agit pas des systèmes de mot de passe et de systèmes de délais. Et donc, en fait, vous vous autoéduquez à résister à la tentation. Franchement, c’est pas mal.

Le 2eme facteur déclenchant, ce sont les insomnies. C’est toujours le concept de la bouteille de whisky, c’est pour ça que je dis que ça marche pas mal comme comparaison. Vous n’avez pas de bouteille de whisky dans votre table de chevet ? C’est pas bien d’avoir une bouteille de whisky dans sa chambre ! Eh bien dans votre chambre, il n’y a pas internet, pas de téléphone portable ou des trucs comme ça !

La 3e astuce, c’est la prière et la confession, parce que oui, j’ai pas commencé par là, mais la masturbation est un péché (= séparation de l’amour de Dieu, ndlr). J’ai pas commencé par à parce que ça faisait un peu trop le curé qui vient avec ses gros sabots. Mais soyons clairs ! Confessez-vous. Et vous aurez plus d’estime pour vous-même. Et vous ferez des choses grandes. Alors je sais que c’est pas facile, donc on est là pour vous aider et vous accompagner (venez en parler sur le chat’!). On n’est pas là pour vous juger. On fait ce qu’on peut. Et je  le redis, pour que les choses soient bien claires, Dieu n’est pas venu sauver les justes, mais les pécheurs. On en est tous là.

Dernier point, c’est l’hygiène de vie : il faut  avoir une vie remplie, avec du sport, et tout et tout. Ça ne résoudra pas tous les problèmes d’insomnies, mais on fait ce qu’on peut, et ça commence aussi par là. Après, il y a plein d’autres conseils. J’avais fait une vidéo qui reste parfaitement d’actualité, à laquelle je vous renvoie, « Arrêter le porno ». Parce que tous les conseils que je donne là sont quasiment exploitables ici. Je sais que c’est pas facile, et  je sais que c’est pas une discussion très agréable… Si jamais je vous disais le nombre de personnes que ça concerne, cela vous déculpabilisera ou pas ? En tout cas, cela prouve qu’on sait ce que c’est. Donc courage  les petits gars !

Et puis dites-vous que c’est beau d’avoir une belle vie, donc allez-y, levez-vous !

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Pour aller plus loin sur le sujet :


Notes

Ce que dit le catéchisme de l’Eglise catholique de la luxure et de la masturbation :

§2351
La luxure est un désir désordonné ou une jouissance déréglée du plaisir vénérien. Le plaisir sexuel est moralement désordonnée, quand il est recherché pour lui-même, isolé des finalités de procréation et d’union.

§2352
Par la masturbation, il faut entendre l’excitation volontaire des organes génitaux, afin d’en retirer un plaisir vénérien. «Dans la ligne d’une tradition constante, tant le magistère de l’Église que le sens moral des fidèles ont affirmé sans hésitation que la masturbation est un acte intrinsèquement et gravement désordonné». «Quel qu’en soit le motif, l’usage délibéré de la faculté sexuelle en dehors des rapports conjugaux normaux en contredit la finalité». La jouissance sexuelle y est recherchée en dehors de «la relation sexuelle requise par l’ordre moral, celle qui réalise, dans le contexte d’un amour vrai, le sens intégral de la donation mutuelle et de la procréation humaine» (CDF, décl. «Persona humana» 9).

Pour former un jugement équitable sur la responsabilité morale des sujets et pour orienter l’action pastorale, on tiendra compte de l’immaturité affective, de la force des habitudes contractées, de l’état d’angoisse ou des autres facteurs psychiques ou sociaux qui peuvent atténuer, voire même réduire au minimum la culpabilité morale.

 

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Le chemsex, c’est quoi ? L’avis de l’Académie de médecine

Dans un rapport rendu public le 24 janvier 2023, l’Académie de médecine pointe du doigts les nombreux dangers du porno, dont le « chemsex ». Mais qu’est-ce que c’est ?

Chemsex” est un mot-valise combinant « chemical » (produits chimiques en anglais) et sexe, est le fait de combiner la pratique du sexe et la prise de drogue(s). Le porno est souvent lié.

Le rapport de l’Académie de médecine explique le chemsex

« Le Chemsex est un phénomène complexe, qui n’est pas toujours pathologique, mais a des implications et comporte des risques pour la santé physique et mentale potentiellement graves. Les substances les plus consommées dans ce cadre sont les cathinones de synthèse, mais également le GHB (gammahydroxybutyrate) et son précurseur le GBL (gammabutyrolactone), et, dans une moindre mesure, la cocaïne, la MDMA (méthylènedioxymétamphétamine), la kétamine et la méthamphétamine.

Elles le sont de manières très variées : voie orale, inhalée ou fumée, intranasale (‘sniff’), intraveineuse (‘slam’), et intrarectale (‘plug’). Le Chemsex concerne presque exclusivement la communauté jeune adulte homosexuelle et reste un phénomène essentiellement urbain. Il ne s’agit pas en soi d’une pratique nouvelle mais le groupe de travail a souhaité l’évoquer car elle a également été profondément renouvelée par l’avènement de réseaux sociaux avec l’utilisation d’applications dédiées qui permettent une mise en œuvre quasi immédiate et l’apparition de nouveaux usages en consommation de toxiques (par exemple l’utilisation de la métamphétamine par voie intraveineuse). »

Des conséquences dramatiques pour la santé

« L’enquête européenne EMIS réalisée en 2017 montre ainsi que 915% des hommes homosexuels interrogés dans les pays du Benelux rapportent une expérience de Chemsex le mois précédent, 68% en Espagne, France, RoyaumeUni et Irlande, et moins de 5% dans les autres pays européens. Notons qu’en France, 1.6% le font avec utilisation de la voie intraveineuse et que la pratique du ‘slamming’ se développe dans les tranches d’âge les plus jeunes.

Outre l’augmentation des infections sexuellement transmissibles et des transmissions HBV et HIV dans ces populations, l’utilisation de métamphétamine s’accompagne aussi d’un usage intraveineux plus fréquent, d’un risque d’addiction plus élevé, d’un risque de comportements agressifs, compulsifs et impulsifs, de psychoses toxiques fréquentes, graves et prolongées, de crash méthamphétaminique grave et prolongé avec conduite suicidaire, et de neurotoxicité. »

« Notons qu’en termes de prévention, plusieurs évènements cibles précédant les premières expériences de ‘Chemsex’ ont été identifiés, dont 3 au moins concernent les adolescents : aussitôt après le dépistage clinique de VIH, juste après une rupture amoureuse, suite à une immigration en milieu urbain, et les contextes de tourisme sexuel. »

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Pour aller plus loin :

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Le sexting, c’est quoi ?

Dans un rapport rendu public le 24 janvier 2023, l’Académie de médecine pointe du doigts les nombreux dangers du porno, dont le “sexting”, qui peut également se transformer en revenge porn. Mais qu’est-ce que c’est ?

Le rapport de l’Académie de médecine explique le “sexting” :

« Il s’agit d’une pratique extrêmement banale à l’adolescence apparue à la fin des années 2000. Dans les pays anglosaxons, 20 à 40% des adolescents de lycée déclarent avoir déjà envoyé des photos ou vidéos partiellement ou totalement dévêtus. C’est le sexting secondaire qui pose le plus de problème car il s’associe dans ce cas au cyberharcèlement ou à la cyberviolence. Du reste, un tiers des jeunes connait une personne affectée négativement par des pratiques de sexting. Le harcèlement concerne en France près de 700 000 enfants chaque année, et celuici comprend presque toujours une composante de cyberharcèlement sur l’image. La cyberviolence a certaines spécificités comparées aux autres expressions de la violence : elle prend volontiers un caractère viral sur les réseaux sociaux ; elle a une temporalité marquée par son caractère permanent et « nonstop » ; elle est ressentie comme anonyme ; elle s’inscrit dans un sentiment d’impunité des auteurs car la répression apparait difficile. »

« L’étude française la plus détaillée a été réalisée par Marion Rousseau lors d’une thèse de médecine. Plus de 1200 lycéens ont été interrogés sur leur pratique de cybersexualité : sur les 66% d’entre eux qui pratiquent la cybersexualité, le sexting est majoritaire : 21% des adolescents envoient des sextos et 60% en reçoivent. Notons que 12 %  des garçons les diffusent. Les facteurs corrélés au sexting sont le temps passé, le nombre d’amis, et le nombre de messages échangés (tout confondu) sur les réseaux sociaux, une mauvaise estime de soi, l’absence de contrôle parental, avoir subi des violences et la consommation d’alcool ou de drogue. Comme pour le cyberharcèlement, le sexting pose des problèmes nouveaux en termes d’éducation à la sexualité et de nécessaire accompagnement par les adultes responsables. »

Le sexting secondaire est maintenant puni par la loi

Le sexting est régi par l’article 22723 du Code Pénal qui sanctionne par 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, « la fixation, l’enregistrement ou la transmission de l’image d’un mineur à caractère pornographique mais également son acquisition, sa détention et sa diffusion ». La loi du 5 Août 2013, a précisé que si le mineur représenté a 15 ans, les faits sont punis même s’ils n’ont pas été commis en vue de la diffusion de l’image. Le fait d’utiliser pour la diffusion un réseau de communication électronique est une circonstance aggravante. A noter que « le fait de diffuser un message à caractère pornographique susceptible d’être vu ou perçu par un mineur est également puni : article 22724 du Code Pénal ».

La loi du 7 octobre 2016 a inséré l’article 22621 dans le Code Pénal. Celuici précise le caractère sexuel des images ou paroles prises dans un lieu public ou privé. Les peines sont majorées à 2 ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende. Il précise aussi le cas du revenge porn : « est puni, en l’absence d’accord de la personne pour la diffusion, de porter à la connaissance du public ou d’un tiers tout
enregistrement ou tout document portant sur des paroles ou images présentant un caractère sexuel, obtenu, avec le consentement exprès de la personne ou par ellemême ».

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Pour aller plus loin :

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Que faire lorsque son conjoint regarde de la pornographie ?

“Je le sais, je le sens, mon conjoint(e) regarde de la pornographie !” Cette idée vous est déjà passée par la tête ? Vous ne vous sentez pas bien, et vous ne savez pas quoi faire ? 

C’est normal, cette situation n’est pas celle que vous désirez pour votre vie de couple et cela vous attriste.

Votre première réaction sera peut-être de vouloir le confronter, mais il est possible qu’il nie. Il dira peut-être que c’est quelqu’un d’autre qui a utilisé son ordinateur/téléphone. Peut-être qu’il vous dira qu’il savait que vous l’espionniez et qu’aller sur ce site vous embêterait.

Peu importe pourquoi votre mari ou votre femme vous ment par rapport à son addiction à la pornographie, sachez que mentir est difficile pour tous.
Votre mariage n’est pourtant pas sans espoir. Cela va demander du temps, des compromis et du travail de votre part à tous les deux mais votre mariage, votre couple peut être restauré !

Que faut-il faire si votre mari/femme regarde de la pornographie ?

  1. Confrontation dans la douceur : Lui en parler

Si vous venez de le découvrir, prenez du temps pour digérer la nouvelle. La pornographie crée un sentiment de honte chez la personne qui la regarde. Si votre conjoint(e) se sent attaqué(e) sur sa fragilité, il/elle se braquera et ne voudra pas en parler. Cela se transformerait en conflit et ce n’est pas ce que vous recherchez.

Confrontez cette situation dans la douceur et réagissez avec amour. Cela n’est pas toujours facile car vous vous sentez sûrement blessé(e) par cette habitude prise. Gardez courage !

2. Être dans une disposition d’écoute

Si votre conjoint(e) consomme régulièrement des contenus pornographiques, sachez que le problème remonte sûrement à quelques années. C’était peut-être déjà le cas avant que vous vous rencontriez.
Essayez de dire à votre conjoint(e) que vous êtes là pour l’aider et l’écouter. Parfois, en parler est un début de chemin de guérison.

Tout en restant dans une disposition d’écoute, c’est-à-dire, ne pas juger ce qu’il/elle va dire, ne pas interrompre le temps de parole et bien veiller à ce que chacun ait un temps de parole égal.

Essayez de comprendre comment il en est arrivé là. Trop de pression au travail ? Un stress immense ? Un moment de défoulement ou un temps de refuge lorsqu’il se sent découragé ? Ou tout simplement de la curiosité ?

3. Orienter votre conjoint(e) vers un spécialiste

Après en avoir discuté en couple, vous pouvez proposer à votre conjoint(e) d’aller voir un spécialiste. Il existe des coachs/thérapeutes spécialisés dans l’addiction à la pornographie et la masturbation.
Vous pouvez aussi consulter ensemble une conseillère conjugale si vous jugez bon de prendre un temps pour votre couple. Prenez cette décision à deux et n’imposez pas ce genre de thérapie à votre moitié. Cela pourrait le/la braquer et l’enfermer encore plus dans sa solitude.

4. Ne vous sentez pas coupable si votre conjoint(e) regarde de la pornographie

Apprendre que son conjoint est Addict à la pornographie peut vous faire entrer dans une démarche de prise de responsabilité ou encore de culpabilité. Un de vos réflexes sera sûrement de vous dire que vous pouvez “réparer” votre moitié. Voici quelques points que vous devez réaliser :

  • Il/Elle utilise de la pornographie pour une certaine raison et cela remonte certainement à bien avant votre rencontre
  • Il ne quittera la pornographie uniquement s’il le désire. Vous pouvez l’aider et motiver sa décision mais vous ne pourrez pas le forcer à le faire.
  • Prendre toute la responsabilité sur la guérison pourrait vous faire changer de rôle et passer d’épouse à mère ou policier.
  • Ce n’est pas parce que vous n’êtes pas un top model que votre conjoint(e) consomme de la pornographie.

Lire aussi : Face au porno, comment réagir ?

Dans tous les cas, ne restez pas seule dans cette épreuve et parlez-en à quelqu’un de confiance. Sur ce site, des bénévoles sont disponibles pour vous écouter. Toutes les conversations sont anonymes et confidentielles. Nous sommes vraiment là pour vous !

 

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« Pourquoi je continue à tomber malgré mes efforts ? »

C’est une question que tu te poses ? Tu fais des efforts pour sortir du porno mais tu n’y arrives pas ?
Il s’agit d’abord d’identifier pourquoi tu retombes et d’avoir les billes pour savoir réagir dans ces cas là.

Sais-tu pourquoi tu retombes encore et encore ? 

Parce qu’à chaque fois que tu te dis: «Je ne tomberai plus dans la pornographie», tu ne la remplaces pas par une autre activité, cela crée un vide dans ton emploi du temps, un manque dans ton corps.  

Sache que le corps a horreur du vide, il est à la recherche perpétuelle du plaisir, du coup si tu ne te décides pas de remplacer ce vide par toi même, ton corps va s’en charger à ta place.

Et pour ton corps, cela est extrêmement simple, tu le faisais déjà et tu y prenais du plaisir, pourquoi arrêter ? Pourquoi se priver de ce plaisir ? Et donc il te dira, «Regarde encore une fois, ça sera la dernière, cette fois ci, tu en auras pour ton compte et ça sera tout». 

Tu seras tellement exposé à ce genre de pensées que tu vas finir par céder. 

C’est ainsi que tu te retrouves à tomber encore et encore. Un cycle sans fin…

Que faire dans ce cas ?

Comment renforcer tes efforts pour sortir du porno ?

Tu dois obligatoirement combler ce vide pour que ton corps soit en équilibre, pour que ton corps ne sente plus ce manque récurrent. 

Il y a d’une part: «arrêter d’aller dans les sites pornographiques et de s’exposer aux images à caractère pornographique» et aussi d’autre part «remplacer cela par d’autres activités qui vont te régénérer et briser cette dépendance ».

Concrètement, ce temps que tu déployais pour te détruire, tu peux maintenant l’utiliser pour te rebâtir en lisant la Bible par exemple, en priant, en faisant du sport, en profitant au maximum de ta famille, de tes amis, de tes collègues, en te concentrer sur tes projets à court et à long terme, en te forgeant carrément une mentalité … 

C’est en faisant ce qu’il faut faire que tu n’auras plus le temps de faire ce qu’il ne faut pas faire.

Pour qu’il y ait un changement réel et définitif, tu dois être conscient que tu es encore vulnérable, tu seras toujours tenter d’y retourner et donc tu dois obligatoirement adopter la bonne attitude, en évitant au maximum de t’exposer aux images et aux pensées qui peuvent te ramener vers la pornographie et aussi et surtout, diriger tes pensées, ta réflexion, ton esprit vers des activités positives et régénératrices.

Pour sortir de la pornographie, voici les 10 meilleures méthodes.

N’hésite pas aussi à nous parler via le chat (anonyme et gratuit), à nous poser tes questions. Nous sommes-là pour toi !

Sir Josaphat Bakajika
@Sir_Josaphat_B

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Porno

La lettre d’amour du Père

L’addiction au porno est souvent une blessure de l’amour… Qu’il est bon et important de se savoir aimé(e) ! Voici donc la lettre d’amour du Père, en vidéo et en texte. Parce que Lui aussi, il vous aime !

Mon enfant,

Je suis le mouvement, la vie et l’être. (Actes 17.28)

Je te connaissais avant même que tu sois conçu. (Jérémie 1.4-5)

Je t’ai tissé dans le ventre de ta mère. (Psaume 139.13)

C’est moi qui t’ai fait sortir du sein de ta mère. (Psaume 71.6)

Tu as été créé à mon image. (Genèse 1.27)

J’ai fait de toi une créature merveilleuse. (Psaume 139.14)

Tu n’es pas une erreur. (Psaume 139.15)

Je regarde jusqu’au fond de ton cœur et je sais tout de toi. (Psaume 139.1)

Je sais quand tu t’assieds et quand tu te lèves.

Je te vois quand tu marches et quand tu te couches. (Psaume 139.2)

Même les cheveux de ta tête sont comptés. (Matthieu 10.29-3)

Tous tes jours sont écrits dans mon livre. (Psaume 139.16)

Mon image est déformée par ceux qui ne me connaissent pas. (Jean 8.41-44)

Je ne me suis pas éloigné, ni fâché,

Car je suis l’expression parfaite de l’amour. (1 Jean 4.16)

Toute grâce que tu reçois vient de ma main. (Jacques 1.17)

Car je suis celui qui pourvoit à tous tes besoins. (Matthieu 6.31-33)

Mes pensées vers toi sont plus nombreuses que les grains de sables. (Psaume 139.17-18)

Je me réjouis au son de ta voix.

Je suis le Père qui te console de toutes tes peines. (2 Corinthiens 1.3-4)

Quand tu cries à moi, je suis près de toi et je te délivre de toutes tes détresses. (Psaume 34.18)

J’effacerai toute larme de tes yeux. (Apocalypse 21.3-4)

Et je porterai toute la douleur que tu as subie sur cette terre. (Apocalypse 21.4)

Je n’arrêterai jamais de te bénir. (Jérémie 32.40)

Je t’aime de la même façon que j’aime mon fils Jésus. (Jean 17.23)

Il est la représentation exacte de mon être (Hébreux 1.3)

Il est venu démontrer que je suis pour toi, pas contre toi. (Romains 8.31)

Et te dire que je ne compte plus tes péchés. (2 Corinthiens 5.18-19)

Jésus est mort pour que toi et moi soyons réconciliés. (2 Corinthiens 5.18-19)

Rien ne peut te séparer de mon amour. (Romains 8.38-39)

Je serai toujours ton Père. (Ephésiens 3.14-15)

Veux-tu être mon enfant ? (Jean 1.12-13)

Je t’attends. (Luc 15.11-32)

Ton Père qui t’aime,

Dieu tout puissant.

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Existe-t-il une relation entre dépression et pornographie ?

“Je suis en dépression, la pornographie peut régler mon problème”

Vous êtes-vous déjà senti étrangement triste et morose pendant des jours, comme si le monde était soudainement sans couleur et oppressant ? Avez-vous déjà ressenti une certaine lourdeur, comme si un éléphant était assis sur votre poitrine ?

Avez-vous déjà perdu tout intérêt pour les choses que vous aimez faire ou avez-vous soudainement voulu éviter les personnes avec lesquelles vous aimez normalement passer du temps ? ou déjà eu l’impression qu’il n’y a aucun espoir pour l’avenir ou que le sommeil est la seule chose qui vous intéresse ?

Si vous avez déjà ressenti l’une de ces choses, vous avez très probablement souffert de dépression.

Symptômes de dépression

Selon le Manuel des troubles mentaux (DSM-V), un épisode dépressif majeur est marqué par l’apparition simultanée d’au moins cinq des symptômes suivants dans une période de deux semaines :

  • Dépression presque toute la journée, presque tous les jours.
  • Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités la plupart du temps, presque tous les jours.
  • Prise ou perte de poids importante en dehors des régimes.
  • Insomnie ou somnolence continuelle presque tous les jours.
  • Agitation physique ou manque d’activité presque tous les jours
  • Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours
  • Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée presque tous les jours.
  • Diminution de la capacité à penser ou à se concentrer, ou indécision, presque tous les jours.
  • Pensées récurrentes de mort (pas seulement la peur de mourir), pensées récurrentes de suicide sans plan spécifique, tentative de suicide ou plan spécifique de suicide.

Si vous avez connu un épisode dépressif, vous n’êtes pas seul. La dépression est incroyablement courante.

Mais ce n’est pas parce qu’elle est courante qu’elle n’est pas grave. La dépression peut nuire à vos relations, réduire votre capacité à fonctionner au travail, entraîner des problèmes de santé physique et même déclencher des pensées suicidaires ou d’autres formes d’automutilation.

Il est important de noter que la dépression existe sur un spectre de gravité, certains épisodes dépressifs légers passant rapidement et d’autres devenant un schéma récurrent et s’aggravant qui peut être débilitant. Si vous n’êtes pas sûr de la gravité de votre dépression, demandez un diagnostic à un professionnel de la santé mentale agréé.

Dépression et pornographie

Alors, quel est le rapport entre la dépression et la pornographie ? Les recherches démontrent de plus en plus qu’il peut exister un lien entre la dépression et la pornographie.

Une étude menée auprès de collégiens a révélé que la consommation de pornographie plus de trois fois par semaine était corrélée à des taux plus élevés de dépression. Une étude similaire mais différente menée auprès de collégiens a révélé que la consommation compulsive de pornographie était associée à une augmentation des conditions de santé mentale négatives, notamment la dépression et l’anxiété.

Des chercheurs étudiant des adolescents suédois ont constaté que les adolescents qui regardaient régulièrement du porno étaient deux fois plus susceptibles de souffrir de dépression. Et en 2019, une étude a révélé que l’utilisation excessive de pornographie était associée à des taux accrus de dépression chez les hommes et les femmes.

Il est important de noter que ces études ne permettent pas de déterminer qui, de la dépression ou du porno, vient en premier.

La dépression peut conduire au porno

Il est tout à fait possible que la dépression conduise à la consommation de porno et qu’une personne souffrant de dépression se tourne vers le porno pour soulager ses symptômes dépressifs. Après tout, il est généralement admis que les déficiences en sérotonine dans le cerveau peuvent entraîner la dépression et d’autres troubles mentaux. De plus, des scanners cérébraux ont révélé que le porno libère de la sérotonine, de la dopamine et d’autres substances neurochimiques associées au plaisir qui pourraient temporairement apaiser la douleur des symptômes dépressifs. Il est donc tout à fait possible que la dépression passe en premier.

Cependant, d’autres recherches ont montré que la consommation de pornographie est associée à une augmentation des troubles mentaux négatifs tels que la solitude, l’anxiété, la dépression, et même des symptômes physiques comme les maux de tête. En d’autres termes, même si la dépression, dans certains cas, vient en premier, de nombreuses preuves suggèrent que la consommation de pornographie ne fera qu’aggraver la dépression, et non l’améliorer. Il est également tout à fait probable, d’après ces recherches, qu’une personne qui n’est pas déprimée au départ puisse le devenir après avoir regardé du porno.

Pornographie et dépression : un mélange toxique

Voilà où je veux en venir. Le porno et la dépression sont liés, et ensemble, ils forment un mélange toxique. Si vous êtes déjà déprimé, le porno ne fera qu’aggraver votre dépression. Bien sûr, vous vous sentirez peut-être mieux pendant un moment, mais à long terme, il augmentera votre solitude et votre dépression et vous enfermera dans un cycle compulsif qui ne fera qu’accroître votre sentiment de désespoir.

Si vous n’êtes pas déjà déprimé, la consommation de porno pourrait facilement vous y conduire. Il a été démontré que le porno accroît l’isolement, nuit aux relations, contribue aux sentiments de culpabilité, de honte et de dévalorisation, augmente l’anxiété et, oui, contribue à la dépression.

La bonne nouvelle est que la dépression est entièrement traitable. Il existe de nombreuses thérapies efficaces contre la dépression – des thérapies de stimulation cérébrale à la méditation et à l’exercice physique, en passant par diverses psychothérapies – et de nombreuses personnes ayant souffert de dépression, même sévère, se sont complètement rétablies.

Le traitement peut varier en fonction de la gravité de votre dépression, mais il peut inclure une thérapie individuelle, un régime alimentaire, de l’exercice et d’autres changements de mode de vie, ou une thérapie de groupe. Malheureusement, de nombreuses personnes souffrant de dépression ne cherchent pas d’aide. Si vous, ou l’un de vos proches, souffrez de dépression, prenez des mesures pour demander de l’aide dès que possible.

Conclusion

Des millions d’Américains souffrent de dépression chaque année. Si vous souffrez de dépression, vous n’êtes pas seul. Une chose est sûre : Le porno ne guérit pas la dépression, et les recherches démontrent qu’il pourrait même y contribuer ou l’aggraver.

Si vous, ou l’un de vos proches, souffrez de dépression, il ne faut pas le prendre à la légère. La dépression peut être grave et débilitante. Demandez l’aide d’un professionnel de la santé mentale agréé pour un diagnostic et un traitement. Ensuite, réfléchissez à l’impact potentiel du porno sur votre dépression et prenez des mesures pour l’éliminer de votre vie. Bien que l’abandon du porno ne soit pas un remède contre la dépression, arrêter maintenant peut améliorer votre santé mentale de diverses manières.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Venez en parler avec nous sur le chat’ :


Source : Sam Guzman – Traduit de l’anglais “The relationship between Porn and Depression : Is it Real ?” – CovenantEyes

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Besoin de parler de ton addiction au porno ? Rdv sur le chat’ !

De très nombreuses personnes se confient sur le chat’ gratuit et anonyme de SOSporno : pourquoi pas vous ? Vous pouvez même prendre rendez-vous si aucun bénévole n’est disponible !

Il est trois heures trois du matin, nous recevons via le chat’ cet appel au secours depuis Ha Long, au Viet Nam :

Tôi đang không làm chủ mình được
Xin hướng dẫn cho em
Xin giúp em

Ce qui signifie :

Je ne suis pas maître de moi.
Guidez-moi s’il vous plaît.
Aidez-moi.

 

Ou encore :

J’ai rechuté une énième fois dans le porno la semaine dernière. Je me sens très mal. C’est très douloureux. Encore ces pulsions, encore cette faiblesse.

Et aussi :

J’ai si honte. Malgré mes résolutions, je replonge à chaque fois. Et plusieurs fois par jour…

Et aussi :

Aidez moi svp, je suis addict à la pornographie.

Et aussi :

Je suis totalement accro à la pornographie.

Et aussi :

J’ai l’impression d’être dans un cercle vicieux infernal depuis 1 an !

Et aussi :

Salut, j’ai besoin d’aide : je suis accro au porno depuis 8 ans.

 

Avantages du chat’ :

  • 100% confidentiel
  • ce n’est pas un robot/chat’ bot : un bénévole se rend disponible pour vous écouter en toute bienveillance
  • annoncez clairement la couleur de ce que vous vivez
  • posez toutes vos questions sans tabou
  • parler librement de vos difficultés à sortir du porno
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  • et même la possibilité de prendre rendez-vous avec un de nos bénévoles !

Inconvénients du chat’ :

  • aucun : vous n’avez rien à perdre !

Alors, qu’attendez-vous ? Venez parler avec nous !

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Retrouver son unité et sa liberté en 10 étapes

Voici un extrait du livre Délivré de Tanguy Lafforgue, pour vous permettre de retrouver votre unité et votre liberté en 10 étapes !

L’addiction a des conséquences sur toutes les dimensions de la personne. C’est donc une stratégie globale reposant sur une vision d’ensemble qui fera sortir de l’impasse et retrouver l’unité. Voici des pistes pour installer des limites justes et remettre le faux-moi addictif à sa place. Extrait du livre de Tanguy Lafforgue, Délivré – 10 étapes pour arrêter la pornographie.

Etape 1 : Reconnaître que la stratégie de fuite ne marche pas

Si vous êtes là, c’est que vous vous rendez bien compte que fuir ce problème ne fonctionne pas.

Etape 2 : Découvrir comment reprendre le contrôle

Il y a plusieurs manières de reprendre le contrôle, se faire accompagner en est une.

Etape 3 : Traiter les déclencheurs externes et internes pour désactiver le conditionnement

Le traitement des déclencheurs apporte de la sérénité et de la sécurité, fait baisser la motivation excessive pour les comportement compulsifs et aide à reprendre en main son environnement.

Etape 4 : reconnaître que le mental est en grande partie responsable des compulsions, apprendre à penser avec plus de souplesse, et faire le tri dans les pensées gênantes

Le faux-moi addictif entretient des pensées problématiques ; celles-ci enferment dans les comportements addictifs en les justifiants, sapent la confiance en soi et l’estime de soi. Mais on peut repérer ces “histoires” qu’on se raconte à soi-même puis les modifier ou s’en distancier.

Etape 5 : apprivoiser ses émotions et en faire des alliées pour vivre le deuil.

Le faux-moi addictif a pris la mauvaise habitude de se méfier des émotions, qui représentent pour lui une gêne et suscitent de la honte. Par manque de confiance en soi et par peur de déranger, il préfère les anesthésier, les ignorer. En agissant ainsi, il se coupe des messages utiles qu’elles transmettent. Il va découvrir comment les conscientiser davantage et les décrypter pour mieux s’adapter et interagir.

Etape 6 : se reconnecter à son corps pour reprendre le contrôle du cerveau, mais aussi pour accroître son bien-être

Le corps humain fournit des informations et des ressources utiles. Il permet de se relier à soi et à l’extérieur, de s’ancrer dans le présent, de mieux se connaître et donc de se contrôler. Or, le faux-moi addictif est souvent coupé du corps, ce qui donne aux pensées gênantes une place disproportionnée. La déconnexion permet de se rééquilibrer.

Etape 7 : apprendre à ne plus réagir machinalement aux envies, revoir son rapport au plaisir, prendre en charge ses difficultés au lieu de les fuir

Le faux-moi addictif est “caché” avec l’action. Par peur de l’échec et de la honte, il préfère fuir plutôt que faire face aux obstacles et aux difficultés. Il perd ainsi de multiples occasions d’apprendre et de renforcer sa confiance en soi. Il va petit à petit retrouver le contact avec l’action, découvrir comment se responsabiliser, apprendre de ses expériences négatives, et devenir acteur de sa vie.

Etape 8 : renforcer sa motivation pour changer

Le premier ingrédient nécessaire quand on veut mettre fin à un comportement addictif n”est pas le volontarisme mais la motivation. Il existe plein de sources de motivation : ce sont les atouts. Plus on est relié à des bonnes raisons de changer et conscient de ses ressources personnelles, plus la motivation et la confiance s’accroissent.

Etape 9 : comprendre en quoi va consister le sevrage, et s’y préparer avec efficacité

Arrêter un comportement addictif n’est pas facile mais ce n’est pas non plus le calvaire. A la clé : liberté et sérénité. La neuvième étape explique concrètement comment le sevrage va se dérouler. L’arrêt n’est jamais soudain et total. Comme tout changement, il se fait de manière progressive et irrégulière, avec des hauts et des bas qu’on doit apprendre à gérer.

Etape 10 : poursuivre la vie après la fin du deuil et maintenir une nécessaire vigilance

Reprendre le contrôle des comportements addictifs est possible mais il reste toujours quelque part dans le cerveau un souvenir de la dépendance. On n’extirpe jamais le faux-moi addictif de soi, on apprend plutôt à vivre avec lui en le maintenant à sa juste place. La dernière étape invite à savourer la vie qui continue après l’addiction, à rester humble et vigilant et à poursuivre la dynamique de croissance personnelle entreprise à l’occasion du sevrage.

Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous sur le chat’ ! (écoute anonyme et gratuite) :

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